Haïti-Education : Pas d’eau, pas de classes à Fonds-Verrettes

Correspondance Ethzard Cassagnol

Fonds-Verrettes, 22 mai 2015 [AlterPresse] — La pénurie d’eau à Fonds-Verrettes perturbe le fonctionnement des écoles, obligeant des élèves un peu partout à rester chez eux ces dernières semaines, observe l’agence en ligne AlterPresse.

Cette perturbation, au niveau des établissements scolaires, abandonnés par écolières et écoliers, à cause d’une réalité de sécheresse depuis fin octobre 2014 à Fonds-Verrettes, est surtout remarquable sur les hauteurs des granddes localités Oriani, Gwo ChevalBoukan Chat,Boukan FèdinanBwa Nègès.

« Faute d’élèves, nous venons de passer une semaine sans travailler en classe. Des parents affirment que la carence d’eau de consommation ne leur permet pas d’envoyer les enfants à l’école », déclare le pasteur Martelus Sainrozier, directeur de l’école foyer Divin à Oriani.

Plus de 46% de l’effectif de cette école, qui compte deux cent soixante (260) élèves, s’est absenté.

« Les parents n’osent pas envoyer leurs enfants à l’école … Avec la pénurie d’eau, faire à manger aux enfants reste un défi pour les habitants de la zone », déclare Jorès Sultan, un membre de la direction de l’Institution mixte de Gwo Cheval.

Jusqu’à date (22 mai 2015), aucune précipitation n’est enregistrée à Fonds-Verrettes, alors que des pluies se sont abattues, ces derniers jours, au Plateau central et en diverses communes dans la zone métropolitaine de la capitale Port-au-Prince.

« Je suis parent de trois élèves. Je les garde à la maison jusqu’à ce que la pluie tombe. Je n’ai pas d’argent pour acheter, tous les jours, plusieurs bidons d’eau de 5 gallons, dont chacun coûte 35.00 gourdes (US $ 1.00 = 48.00 gourdes ; 1 euro = 60.00 gourdes aujourd’hui », se désole Yvrose Auguste, habitante de Boukan chat.

Dans un premier temps, entre mars et avril 2015, certains établissements scolaires ont été contraints de suspendre les cours à cause de cette pénurie d’eau. Cette fois-ci, ce sont les parents d’élèves qui retiennent leurs enfants à la maison pour les mêmes raisons.

Une situation, qui inquiète à l’approche lire la suite sur alterpresse.org

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