Haïti-Environnement : Un atelier préparatoire pour se positionner face aux changements climatiques

P-au-P, 22 mai 2015 [AlterPresse] — Des discussions autour d’un support méthodologique, permettant à divers acteurs de se positionner face aux changements climatiques, ont eu lieu, le mercredi 20 mai 2015, dans le cadre d’un atelier préparatoire à Port-au-Prince, a observé l’agence en ligne AlterPresse.

Cet atelier régional sert de préparation à la 21e session de la Conférence des parties (Cop 21) sur les changements climatiques, qui doit se tenir à Paris (France) du lundi 30 novembre au vendredi 11 décembre 2015, indique le Suisse David Bongard, directeur du bureau régional de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif), dans un discours de circonstance.

Le représentant régional de l’Oif espère que les pays de l’espace francophone et ceux des Caraïbes contribueront à faire, de ce rendez-vous d’importance, un succès qui puisse servir leurs populations.

Les pays des Caraïbes, dont Haïti, constituent les premières victimes des changements climatiques, déplore, pour sa part, le titulaire du ministère haïtien de l’environnement, Jean-Marie Claude Germain, en marge de cet atelier.

« Nous sommes en train d’introduire le secteur privé et la société civile pour qu’ils puissent donner leurs points de vue sur le sujet pour une bonne contribution », indique Germain.

Haïti bénéficie des appuis techniques du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) pour la préparation d’une méthodologie qui devrait être soumise en octobre 2015.

« En Haïti, les îles [adjacentes] sont les plus touchées par le dérèglement climatique. Le problème d’augmentation du niveau de la mer, avec la fonte de glace, provoque une réduction des espaces agricoles, suite à la pénétration des eaux salées qui empêchent l’agriculture dans les plaines », alerte le ministère haïtien de l’environnement.

Puisque l’argent du trésor public est insuffisant pour aider à faire face aux problèmes climatiques, il faut des fonds d’adaptation aux changements climatiques pour permettre aux petits pays de trouver l’appui nécessaire pour lutter contre ce phénomène, plaide Germain.

La conférence sur les changements climatiques va offrir à l’ensemble des communautés humaines une véritable opportunité pour s’entendre ensemble sur un agenda commun, souhaite le directeur de l’Institut de la francophonie pour le développement durable (Ifdd), le Gabonais Jean-Pierre Ndoutoum.

Cet agenda permettrait de lire la suite sur alterpresse.org

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