Haïti : La machine électorale sera mise en branle, selon Gaillot Dorsainvil

Le Conseil électoral provisoire (CEP) met le cap sur l’organisation des prochaines compétitions électorales avant même la publication de l’arrêté présidentiel devant redéfinir le mandat de l’actuelle institution électorale.

Selon un projet de budget soumis à l’Exécutif, les élections générales fixées au 28 novembre 2010 coûteront environ 38 millions de dollars.

Gaillot Dorsainvil, président du CEP, annonce pour la fin du mois en cours la mise en branle de la machine électorale.

Le président de l’institution électorale dit attendre les réactions de l’Exécutif sur le calendrier afin d’engager des discussions avec  les autres acteurs concernés.

Par ailleurs, M. Dorsainvil exige la démission du conseiller Jean Enel Désir impliqué dans une affaire de détournement de chèques de deux employés du Conseil électoral.  Gaillot Dorsainvil souhaite le remplacement du conseiller Désir avant la promulgation de l’arrêté relatif à la nouvelle mission de l’institution électorale et de celui convoquant le peuple en ses comices.

Le président René Préval devra incessamment publier l’arrêté présidentiel convoquant le peuple en ses comices, selon le diplomate Edmond Mulet, chef civil de la Mission des nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH).

Il y a de fortes chances quel es prochaines compétitions électorales soient organisées par l’actuel CEP, indique Edmond Mulet.

Dans l’intervalle, le numéro 1 du CEP a réaffirmé sa détermination à réaliser des élections crédibles dans le pays avant la fin de l’année. Ce scrutin se déroulera dans une totale transparence, assure Gaillot Dorsainvil qui informe que le Centre de tabulation sera accessible à tous les acteurs politiques.

« Le CEP organisera des élections et non des sélections comme on veut le faire croire », promet Gaillot Dorsainvil. [rv2000]