Haïti- Rép. Dominicaine : 2 ressortissants haïtiens, dont une fillette, tués sur la frontière

 Un ressortissant haïtien dénommé Rubio, âgé de 30 ans, et une fillette de 10 ans, Venurose Georges, ont trouvé la mort à la frontière haitiano-dominicaine, respectivement les dimanche 13 et samedi 19 janvier 2013, informe le groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr).

Le cadavre de la fillette, originaire de Tilori (Centre), a été retrouvé en territoire dominicain, près d’une source d’eau, dans la localité frontalière de Bella, précise le Garr dans un document transmis à AlterPresse.

La fillette aurait été violée avant d’être tuée, rapporte l’organisme citant les propos de l’inspecteur de police de Cerca la Source, Nickolson Joseph.

La fillette, qui n’est jamais rentrée chez elle, était allée chercher de l’eau.

L’un des présumés agresseurs, le dominicain Joye Mateo Recion, 30 ans, a été appréhendé par la police nationale d’Haïti (Pnh), le 19 janvier 2013, le même jour où le cadavre a été retrouvé.

Arrêté à Tilori, l’agresseur avait été transféré au commissariat de Hinche (Centre) et remis aux autorités dominicaines, le jeudi 24 janvier écoulé, apprend le Garr.

Toutefois, cette affaire reste pendante devant la justice dominicaine, déplore l’organisme.

Le jeune homme, dénommé Rubio, habitant de Fonds-Verrettes (Ouest), a rendu l’âme, quant à lui, dans la ville dominicaine de Barahona après avoir été attaqué à Duverger (Sud de la République Dominicaine) par des policiers dominicains.

La victime aurait été atteinte de deux (2) projectiles, tirés par ces policiers, indique le coordonnateur zonal du réseau frontalier Jeannot succès (Rfjs) à Fonds-Verrettes, Raphaël Louis.

Rubio a succombé à ses blessures, le 13 janvier, durant sont transport à l’hôpital de Barahona, peu de temps après. La dépouille a été inhumée, le 14 janvier 2013, à Duverger, par les autorités dominicaines, suivant les informations disponibles.

La victime aurait tenté d’entrer en République Dominicaine avec cinq (5) Haïtiens, indique la même source.

Lors d’une assemblée, organisée à la fin de l’année 2012 à Jacquesyl (Nord-Est d’Haïti), le réseau frontalier Jeannot succès avait plaidé pour des séances de formation en droits humains au profit des différents corps et institutions établis à la frontière commune entre les deux pays.

Ces sessions de formation pourraient réduire progressivement les cas d’abus, de violations, de discrimination, de xénophobie et de racisme enregistrés dans l’aire frontalière, considère le Rfjs.

Source: http://www.alterpresse.org

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