Haïti : Michel Martelly, le président élu s’exprime sur RFI

Michel-Martelly-candidat-haitiLe chanteur populaire Michel Martelly a été élu président d’Haïti il y a un mois jour pour jour avec 67,57% des voix face à Mirlande Manigat (31,74%). Nouveau venu en politique, Sweet Micky, de son nom d’artiste, a réussi à s’imposer après une campagne sur le thème du changement. Il prendra officiellement ses fonctions à la tête de l’État haïtien le 14 mai 2011, lors d’une cérémonie d’investiture qui aura lieu à Port-au-Prince, il succédera alors à René Préval.

Michel Martelly est l’invité de RFI de ce mercredi.

Dans cet entretien accordé à RFI, le nouveau président haïtien qui prendra officiellement ses fonctions dans quelques jours aborde différents thèmes.

Tout d’abord, Michel Martelly doit se prononcer sur le choix de son Premier ministre. Le nom de Jean-Max Bellerive, qui a dirigé le dernier gouvernement de René Préval circule comme un potentiel candidat. Il est vrai que dès la proclamation des résultats de la présidentielle, celui-ci se déclarait « heureux ». Mais pour le président élu, sa nomination n’est qu’une rumeur.

La conduite de réformes politiques risque d’être difficile pour le futur chef de l’État avec une Assemblée dont la majorité appartient au président sortant. Mais pour Michel Martelly : « Ils ont été élus tout comme moi par le peuple, et donc on peut se rencontrer ».

En ce qui concerne la présence de la Mission des Nations unies en Haïti, Michel Martelly ne voit pas un départ à la va-vite, mais une phase au cours de laquelle Haïti constituerait sa propre force, déterminée à agir dans des domaines aussi variés que l’ingénierie, la santé, la reforestation ou le contrôle des côtes haïtiennes.

En matière diplomatique, si le futur président reconnaît qu’il y a eu des décisions malheureuses à la fois de Washington et de Port-au-Prince, l’État haïtien est « prêt à coopérer avec tous les pays » et « Haïti fait partie de l’Amérique ». En ce qui concerne la France, Michel Martelly compte « réaffirmer et renforcer » la coopération avec l’ancienne puissance coloniale.

Le retour des deux anciens présidents, Jean-Claude Duvalier et Bertrand Aristide, n’émeut pas le futur chef de l’État. Se refusant à commenter les poursuites judiciaires à l’encontre du premier, il déclare : « Tous deux en tant que chefs d’État comprennent la nécessité de garantir la stabilité politique pour que Haïti puisse jouir de ce développement économique que l’on recherche tant ».

Pour lui, le peuple haïtien ne sera pas déçu. Pas question de simplement dépenser de l’argent, « on va se pencher sur des projets de développement importants. On va réussir ». Michel Martelly insiste :  « On est là pour réussir ».

RFI

Une pensée sur “Haïti : Michel Martelly, le président élu s’exprime sur RFI

  • 4 mai 2011 à 8:20 AM
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    J’ai commencé a écrire un commentaire, puis je me suis rendu compte que je n’avais rien á dire d’autre que: Je me sens bien representé par mon président!!!. Alors je me tais.

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  • 4 mai 2011 à 9:22 AM
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    Yes we can and we still believe in you Martelly, l’heure est sonnée pour le changement d’Haiti et tout le monde sera surpris de qui provient ce changement !!! Je crois que l’équipe de Martelly est sur la bonne voie jusqu’à présent!

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  • 4 mai 2011 à 10:00 AM
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    nan pwen anyen ki pou di non peyi a nan yon bon chemin sak pa wel konsa se paske kom dabitid yo toujou kont tout sa ki bon pou peyia e ki pa bon pou poch yo.an dedan kou deyo gen malandren ki pa vle peyi a avanse paske yo gen entere nan mapwoprete kap fet yo. tout gen konbyen kay nan peyi etranje conte an bank yo gra se nomal pou yo kont chanjman.

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  • 4 mai 2011 à 10:23 AM
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    Ayiti Ayiti kisa se kounyea ou we ayiti depi tan bann vole magouye koronpu yo ap devalize caisse letaa. en ben jodia sa fini e pou ou e pou tout moun

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  • 4 mai 2011 à 11:15 AM
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    Il n’a rien a perdre ce president; le moins qu’il puisse faire c’est d’essayer de reussir…

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  • 4 mai 2011 à 3:08 PM
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    Eske nou renmen koute Polydor et Pyram, se tre enteresan. Mwen di si moun ki konn li yo pa fè anyen pou peyi a e Black alex parèt li poze kandidati li e pèp la votel, kisa youn moun gen pou di. Anyen.
    Mezanmi nou konnen haiti, si yo kenbe Bellerive se mete chat veye mantèg se menm ajan préval yo
    Pyram di polydor: Mwen di ou pran pa w , pran paw manje wa manyè pe.

    Futur chef d’État a ka Black alex quoi e si se li ka fè yon bagay.

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  • 4 mai 2011 à 6:21 PM
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    Ne soyez pas malade ! soyez prudent comme le serpent. Pas de confiance aveugle.pa bliye ke zot te fe anpil promez

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  • 4 mai 2011 à 6:23 PM
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    « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. »
    Jean de La Fontaine

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  • 5 mai 2011 à 3:11 PM
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    Bonjour à tous!

    J’ai déjà écrit: « Je ne suis ni partisan de Mr Martely encore moins de Mme Manigat mais je suis du côté d’Haïti ».

    Mettons de côté la théorie, l’oraliture et la littérature [point fort de Mr Aristide] et passons à la réalisation autrement: « la pratique ».

    Mon pays est pauvre, il a connu des moments cruciaux comme Job mais ce n’est pas acceptable de rester au point mort encore moins de stagner voire retrograder.

    Je vais être direct avec vous. On a besoin d’un représentant conscient. Je souhaite que Mr Martely soit l’homme de la situation car dans le cas contraire; on sera le plus mal et, à ce moment, la bouche extérieure dirait:
    « Présidence sans conscience n’est que ruine du peuple »

    Frères Haïtiens, je vous laisse avec cette phrase devant vous servir de méditation:

    « La victoire d’un peuple est inestimable mais celle d’un homme est éphémère »

    Peace & love ya!

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  • 6 mai 2011 à 9:40 AM
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    je voudrais que tout le monde comprenne la nécessecité d’avoir un homme à la tête du pays. je crois bien que pour le developpement d’Haiti nous avons besoin d’un homme, oui un homme qui est digne de ce nom. Dès aujourd’hui pensez bien, vous qui lisez ce message que l’homme dont Haiti a besoin est,peut-être, vous même. profitez de votre lecture pour vous faire cette question qui se rapproche à la declaration de M. Kennedy  » quel est votre plan pour Haiti, votre pays ou votre amie?

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