Haïti-Insécurité : Certains policiers sont en grève, pas la Police, précise Garry Desrosiers
Source Alix Laroche / alix.l@hpnhaiti.com || hpnhaiti.com
Contacté, mardi 15 mars, par HPN concernant la grève de deux jours annoncée par des policiers pour exprimer leur ras-le-bol des mauvaises conditions de travail et du climat de l’insécurité auquel ils sont victimes eux-mêmes, le porte-parole adjoint de la PNH, l’inspecteur Garry Desrosiers a précisé que cette grève n’est pas une initiative de l’institution policière, mais plutôt de certains policiers.
« Certains policiers annoncent un arrêt de travail mais non pas la Police. La police en tant qu’institution, responsable de la sécurité des vies et des biens de la population ne peut pas entrer en grève», a déclaré l’inspecteur Garry Desrosiers, sans vouloir toutefois avancer plus de détails.
« Je ne veux pas opiner sur cette question de grève. Je suis un policier moi-même », nous a répondu en conclusion le porte-parole adjoint de la Police.
Par ailleurs, si quelques policiers assurant des patrouilles fixes et mobiles sont remarqués dans certains endroits, tels que : Pétion-Ville, Canapé-Vert et Bois-Verna, les agents de la Brigade d’intervention motorisée (BIM) généralement placés à l’entrée de Pèlerin 5, n’ont pas été remarqués ce matin. On ignore cependant, si le mot d’ordre de grève est le mobile de leur absence à ce point fixe.
Entre-temps, la population continue, malgré elle, de vaquer timidement à ses occupations face à une remontée fracassante de l’insécurité dans le pays, où les malfrats fonctionnent en toute quiétude et à visage découvert le jour comme la nuit. Les gens revenant d’une banque commerciale ou d’une maison de transfert d’argent sont les plus ciblés.
Baptisée : « Journée de réflexion », cet arrêt de travail prévu pour ce mardi 15 et mercredi 16 mars est, selon l’un des agents initiateurs du mouvement, l’occasion pour les policiers de se débarrasser lire la suite sur hpnhaiti.com