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Les activités commémoratives du 1er anniversaire du cataclysme du 12 janvier 2010 débuteront ce lundi 10 janvier pour prendre fin le 30 du même mois. Cérémonies religieuses en mémoire des disparus, conférences-débats sur la catastrophe et la reconstruction, l’ouverture du registre des personnes tuées lors du séisme, sont entre autres activités qui sont au programme.

Selon la ministre de la Culture et de la Communication, une minute de silence sera observée à 4h53 de l’après-midi le 12 janvier, l’heure à laquelle la terre s’était mise à vibrer de toutes ses forces en Haïti, ce qui a coûté la vie à environ 300,000 compatriotes.

Le 12 janvier 2011 a été décrétée jour férié par le gouvernement. L’arrêté présidentiel sera publié incessamment selon le ministre des Haïtiens vivant à l’étranger, Edwin Paraison.

Un an après le séisme, la situation des rescapés consiste une source de grande préoccupation dans les camps d’hébergement. Ces sinistrés font face à toutes sortes de difficultés.

Dans les camps d’hébergement justement, les actes de violences contre les femmes et les filles sont en nette augmentation, s’inquiète Amnesty International. Déjà traumatisées par la perte de leurs proches et de leurs biens lors du séisme, ces femmes sont obligées de vivre sous la menace constante d’agressions sexuelles, déplore l’organisation dans un rapport paru ce jeudi.

Environ un an après le tremblement de terre qui a ravagé la capitale haïtienne et ses environs, la reconstruction n’a toujours véritablement pas démarré, s’alarme l’organisation humanitaire Oxfam. Près d’un million de sinistrés vivent toujours dans des camps alors que seulement 5% des débris ont été enlevés, s’inquiète l’ONG.

A la Gonâve, une fillette de 12 ans du nom de Vionèse Mezilien a été atteinte de trois balles mercredi soir dans la localité Ti Marché, 9e section communale de Pointe-à-Raquette. Ses parents, des proches du parti MOCHRENHA, parlent de persécution politique venant des membres du parti INITE dans la région.

Rapatriement en début de semaine à Belladère d’une centaine d’Haïtiens par les autorités dominicaines. Transportés à bord de trois camions des forces armées dominicaines, ces compatriotes ont été l’objet de mauvais traitements. [rv2000]

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