Haïti-Bac-Session extraordinaire : Rien de drôle à signaler pour la première journée
Source Alix Laroche / alix.l@hpnhaiti.com | Photo : Jean James Wans | hpnhaiti.com
La première des quatre journées des examens officiels de la session extraordinaire du baccalauréat a débuté, comme prévu, lundi 17 août 2015, à travers les dix départements scolaires du pays. Plus de 29 000 candidats étaient attendus à ces épreuves qui, selon le directeur du Bureau national des examens d’État (BUNEXE), M. Renan Michel, se déroulent jusqu’à présent, sans anicroches. Sauf un petit souci exprimé par certains candidats concernant l’épreuve de philosophie, a constaté Haiti Press Network.
Le coup d’envoi de ces examens du baccalauréat unique (philo) a été donné avec l’épreuve de philosophie, l’une des épreuves de réflexion par excellence, les plus redoutées généralement par les candidats qui composent en biologie cet après-midi. Mais aucun cas d’irrégularités ni d’incidents majeurs relatifs à ces examens, n’ont jusqu’à présent pas été signalés.
« Il n’y a rien de drôle à signaler », c’est la réaction de M. Renan Michel qui se réjouit du bon déroulement des examens pour la première journée. Responsables de centres et surveillants se félicitent aussi du bon déroulement de ces épreuves qui ne réunissent pas la grande foule dans les salles d’examens, contrairement lors de la session ordinaire.
Selon le responsable du BUNEXE, structure chargée de l’organisation des examens d’État au ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), les premiers rapports reçus des différentes directions départementales, pour cette première journée, font état du bon déroulement des examens.
Les candidats en majorité, constate-t-on, se présentent en uniforme dans les centres, suivant les consignes du ministère. Cependant, quelques-uns interrogés par HPN dans plusieurs centres d’examens à Port-au-Prince, ont témoigné avoir fait une prestation un peu douteuse à l’épreuve de philosophie.
« Je redoute ma note pour l’épreuve de philosophie. Je n’ai pas pu donner le meilleur de moi-même. Le radicalisme intellectuel me manquait pour exprimer ma pensée », dit Gessica Salnave, rejointe par son ami Obir Dubreuil qui ne se fait pas de lire la suite sur hpnhaiti.com