«Haïti est la preuve de l’échec de l’aide internationale», selon Ricardo Seitenfus
Diplômé de l’Institut de hautes études internationales de Genève, le Brésilien Ricardo Seitenfus a 62 ans. Depuis 2008, il représente l’Organisation des Etats américains en Haïti. Il dresse un véritable réquisitoire contre la présence internationale dans le pays.
Interview
Le Temps: Dix mille Casques bleus en Haïti. A votre sens, une présence contre-productive…
Ricardo Seitenfus: Le système de prévention des litiges dans le cadre du système onusien n’est pas adapté au contexte haïtien. Haïti n’est pas une menace internationale. Nous ne sommes pas en situation de guerre civile. Haïti n’est ni l’Irak ni l’Afghanistan. Et pourtant le Conseil de sécurité, puisqu’il manque d’alternative, a imposé des Casques bleus depuis 2004, après le départ du président Aristide. Depuis 1990, nous en sommes ici à notre huitième mission onusienne. Haïti vit depuis 1986 et le départ de Jean-Claude Duvalier ce que j’appelle un conflit de basse intensité. Nous sommes confrontés à des luttes pour le pouvoir entre des acteurs politiques qui ne respectent pas le jeu démocratique. Mais il me semble qu’Haïti, sur la scène internationale, paie essentiellement sa grande proximité avec les Etats-Unis. Haïti a été l’objet d’une attention négative de la part du système international. Il s’agissait pour l’ONU de geler le pouvoir et de transformer les Haïtiens en prisonniers de leur propre île. L’angoisse des boat people explique pour beaucoup les décisions de l’international vis-à-vis d’Haïti. On veut à tout prix qu’ils restent chez eux.
– Qu’est-ce qui empêche la normalisation du cas haïtien?
– Pendant deux cents ans, la présence de troupes étrangères a alterné avec celle de dictateurs. C’est la force qui définit les relations internationales avec Haïti et jamais le dialogue. Le péché originel d’Haïti, sur la scène mondiale, c’est sa libération. Les Haïtiens commettent l’inacceptable en 1804: un crime de lèse-majesté pour un monde inquiet. L’Occident est alors un monde colonialiste, esclavagiste et raciste qui base sa richesse sur l’exploitation des terres conquises. Donc, le modèle révolutionnaire haïtien fait peur aux grandes puissances. Les Etats-Unis ne reconnaissent l’indépendance d’Haïti qu’en 1865. Et la France exige le paiement d’une rançon pour accepter cette libération. Dès le départ, l’indépendance est compromise et le développement du pays entravé. Le monde n’a jamais su comment traiter Haïti, alors il a fini par l’ignorer. Ont commencé deux cents ans de solitude sur la scène internationale. Aujourd’hui, l’ONU applique aveuglément le chapitre 7 de sa charte, elle déploie ses troupes pour imposer son opération de paix. On ne résout rien, on empire. On veut faire d’Haïti un pays capitaliste, une plate-forme d’exportation pour le marché américain, c’est absurde. Haïti doit revenir à ce qu’il est, c’est-à-dire un pays essentiellement agricole encore fondamentalement imprégné de droit coutumier. Le pays est sans cesse décrit sous l’angle de sa violence. Mais, sans Etat, le niveau de violence n’atteint pourtant qu’une fraction de celle des pays d’Amérique latine. Il existe des éléments dans cette société qui ont pu empêcher que la violence se répande sans mesure.
– N’est-ce pas une démission de voir en Haïti une nation inassimilable, dont le seul horizon est le retour à des valeurs traditionnelles?
– Il existe une partie d’Haïti qui est moderne, urbaine et tournée vers l’étranger. On estime à 4 millions le nombre de Haïtiens qui vivent en dehors de leurs frontières. C’est un pays ouvert au monde. Je ne rêve pas d’un retour au XVIe siècle, à une société agraire. Mais Haïti vit sous l’influence de l’international, des ONG, de la charité universelle. Plus de 90% du système éducatif et de la santé sont en mains privées. Le pays ne dispose pas de ressources publiques pour pouvoir faire fonctionner d’une manière minimale un système étatique. L’ONU échoue à tenir compte des traits culturels. Résumer Haïti à une opération de paix, c’est faire l’économie des véritables défis qui se présentent au pays. Le problème est socio-économique. Quand le taux de chômage atteint 80%, il est insupportable de déployer une mission de stabilisation. Il n’y a rien à stabiliser et tout à bâtir.
– Haïti est un des pays les plus aidés du monde et pourtant la situation n’a fait que se détériorer depuis vingt-cinq ans. Pourquoi?
– L’aide d’urgence est efficace. Mais lorsqu’elle devient structurelle, lorsqu’elle se substitue à l’Etat dans toutes ses missions, on aboutit à une déresponsabilisation collective. S’il existe une preuve de l’échec de l’aide internationale, c’est Haïti. Le pays en est devenu la Mecque. Le séisme du 12 janvier, puis l’épidémie de choléra ne font qu’accentuer ce phénomène. La communauté internationale a le sentiment de devoir refaire chaque jour ce qu’elle a terminé la veille. La fatigue d’Haïti commence à poindre. Cette petite nation doit surprendre la conscience universelle avec des catastrophes de plus en plus énormes. J’avais l’espoir que, dans la détresse du 12 janvier, le monde allait comprendre qu’il avait fait fausse route avec Haïti. Malheureusement, on a renforcé la même politique. Au lieu de faire un bilan, on a envoyé davantage de soldats. Il faut construire des routes, élever des barrages, participer à l’organisation de l’Etat, au système judiciaire. L’ONU dit qu’elle n’a pas de mandat pour cela. Son mandat en Haïti, c’est de maintenir la paix du cimetière.
– Quel rôle jouent les ONG dans cette faillite?
– A partir du séisme, Haïti est devenu un carrefour incontournable. Pour les ONG transnationales, Haïti s’est transformé en un lieu de passage forcé. Je dirais même pire que cela: de formation professionnelle. L’âge des coopérants qui sont arrivés après le séisme est très bas; ils débarquent en Haïti sans aucune expérience. Et Haïti, je peux vous le dire, ne convient pas aux amateurs. Après le 12 janvier, à cause du recrutement massif, la qualité professionnelle a beaucoup baissé. Il existe une relation maléfique ou perverse entre la force des ONG et la faiblesse de l’Etat haïtien. Certaines ONG n’existent qu’à cause du malheur haïtien.
– Quelles erreurs ont été commises après le séisme?
– Face à l’importation massive de biens de consommation pour nourrir les sans-abri, la situation de l’agriculture haïtienne s’est encore péjorée. Le pays offre un champ libre à toutes les expériences humanitaires. Il est inacceptable du point de vue moral de considérer Haïti comme un laboratoire. La reconstruction d’Haïti et la promesse que nous faisons miroiter de 11 milliards de dollars attisent les convoitises. Il semble qu’une foule de gens viennent en Haïti, non pas pour Haïti, mais pour faire des affaires. Pour moi qui suis Américain, c’est une honte, une offense à notre conscience. Un exemple: celui des médecins haïtiens que Cuba forme. Plus de 500 ont été instruits à La Havane. Près de la moitié d’entre eux, alors qu’ils devraient être en Haïti, travaillent aujourd’hui aux Etats-Unis, au Canada ou en France. La révolution cubaine est en train de financer la formation de ressources humaines pour ses voisins capitalistes…
– On décrit sans cesse Haïti comme la marge du monde, vous ressentez plutôt le pays comme un concentré de notre monde contemporain…
– C’est le concentré de nos drames et des échecs de la solidarité internationale. Nous ne sommes pas à la hauteur du défi. La presse mondiale vient en Haïti et décrit le chaos. La réaction de l’opinion publique ne se fait pas attendre. Pour elle, Haïti est un des pires pays du monde. Il faut aller vers la culture haïtienne, il faut aller vers le terroir. Je crois qu’il y a trop de médecins au chevet du malade et la majorité de ces médecins sont des économistes. Or, en Haïti, il faut des anthropologues, des sociologues, des historiens, des politologues et même des théologiens. Haïti est trop complexe pour des gens qui sont pressés; les coopérants sont pressés. Personne ne prend le temps ni n’a le goût de tenter de comprendre ce que je pourrais appeler l’âme haïtienne. Les Haïtiens l’ont bien saisi, qui nous considèrent, nous la communauté internationale, comme une vache à traire. Ils veulent tirer profit de cette présence et ils le font avec une maestria extraordinaire. Si les Haïtiens nous considèrent seulement par l’argent que nous apportons, c’est parce que nous nous sommes présentés comme cela.
– Au-delà du constat d’échec, quelles solutions proposez-vous?
– Dans deux mois, j’aurai terminé une mission de deux ans en Haïti. Pour rester ici, et ne pas être terrassé par ce que je vois, j’ai dû me créer un certain nombre de défenses psychologiques. Je voulais rester une voix indépendante malgré le poids de l’organisation que je représente. J’ai tenu parce que je voulais exprimer mes doutes profonds et dire au monde que cela suffit. Cela suffit de jouer avec Haïti. Le 12 janvier m’a appris qu’il existe un potentiel de solidarité extraordinaire dans le monde. Même s’il ne faut pas oublier que, dans les premiers jours, ce sont les Haïtiens tout seuls, les mains nues, qui ont tenté de sauver leurs proches. La compassion a été très importante dans l’urgence. Mais la charité ne peut pas être le moteur des relations internationales. Ce sont l’autonomie, la souveraineté, le commerce équitable, le respect d’autrui qui devraient l’être. Nous devons penser simultanément à offrir des opportunités d’exportation pour Haïti mais aussi protéger cette agriculture familiale qui est essentielle pour le pays. Haïti est le dernier paradis des Caraïbes encore inexploité pour le tourisme, avec 1700 kilomètres de côtes vierges; nous devons favoriser un tourisme culturel et éviter de paver la route à un nouvel eldorado du tourisme de masse. Les leçons que nous donnons sont inefficaces depuis trop longtemps. La reconstruction et l’accompagnement d’une société si riche sont une des dernières grandes aventures humaines. Il y a 200 ans, Haïti a illuminé l’histoire de l’humanité et celle des droits humains. Il faut maintenant laisser une chance aux Haïtiens de confirmer leur vision.
Interview réalisée par Arnaud Robert [Le Temps]
Ces commentaires quoique dotés d’une franchise indeniable viennent apres une demission ou revocation. Esperons que cela fera partie du rapport final. Ou s’agit-il d’une réorientation de carrière.
Le pays de Mr Seintefus accepte bien d’etre l’instrument de cette « stabilité de cimetière » et compte les morts comme les votes.
Mr. Ricardo, merci! Ce type comprend bien la realite honteuse de notre haiti pour les haitens. Mr Ricarco aurait du etre un haiten.
Je pense qu »encore, il existe des gens de bien dans ce monde.Mais, faut beaucoup prier pour cet homme car le sentiment qui le traverse le pese un peu trop fort. Voila! L »age amene la raison.Il ne peut plus supporter le mal que subit notre chere Haiti, il a tt relate.Il doit savoir qu »il n »est plus l »ami de l »international mais son ennemi. Prions pour Ricardo.
En tout cas il est plus haitien que Preval, Jude et Lambert.
C est malheureux de voir un etranger plus haitien que la majorite des haitiens ou politiciens haitiens. merci a vous Ricardo de faire et dire ce que beaucoup connait mais nous cache.
bravo mr Richardo mwen felisite w anpil pou tout couraj ou bravo kominote entenasyonal la mechan vre se yo menm ki koz tout bagay sa yo ap rive vre tout lajan yap ranmase sou do pep yo pran anko nan pran plezi yo
O Bondye verite komanse ap soti nan mize L’ONU ap fe ayiti pase. papa JEHOVAH M’AP mande’w pou kenbe men Mr Ricardo Seitenfus byen fo pou nou.Paske jan de verite sa yo, pa souvan soti NAN bouch yon gwo zotobwe NAN L’ONU.MWEN toujou konnen oganizasyon sa a pat ekziste pou fe yon bon bagay pou ayiti.Mwen ta renmen sa Mr Ricardo Seitenfus di yo pa rete nan nivo ayiti selman, fok bagay sa a gaye nan tout peyi koto oganizasyon sa a ki rele L’ONU AN YE.
Mr Ricardo Seitenfus ke JEHOVAH beni’w pou tout res vi’w ak tout fanmi’w.
MERCI
M. Ricardo,
de ma part je vais pas vous remercier, pour la simple et bonne raison, vous n’avez pas donner ces reaction quand nous l’avions besoin, ce sentiment de patriotisme haitien je le crois pas. n’etes-vous pas complisse? Pourquoi cette reaction manintenant, lorsque vous etes en route? votre concience ne vous interroge pas?
je pense que cet article est une honte pour moi. il faut qu il ait un changement sur le plan politque, economique en Haiti. Ce sont les Haitiens qui devront prendre en main leur destin. je les forces etrangeres ,les O N G ne peuvent rien pour les Haitiens.
Je suis bien d’accord avec les declarations de Mr Ricardo.Elles ont mis a decouvert les mauvais agissements de la communaute internationale vis a vis d’Haiti. Cependant, j’aimerais egalement que Mr Ricardo nous chiffre les montants accumules pendant les 3 ans passes en Haiti.
Se menm Ricardo sa-a ki tap joure ak professeur Desroches pou te di eleksyon yo pral bon. De tte facon il n;est jamais trop tard pour bien faire. Mwen espere Preval a pran konsyans. Prizon pou Preval
La vérité vient du ciel.Elle est toujours bonne à dire.
Bien dire Monsieur Ricardo Seitenfus.
JP
12/22/10
Mr Ricardo, Je vous prie d’exiger a l’ONU de trouver des vaccins pour vacciner mes enfants qui meurent chaque jour du cholera qui m’est implanter par les hommes de cette meme institution. C’est que devait demander le soit-disant president, Mr Rene preval aux premiers cas de cholera rencontres. Il a prefere de comploter contre mes fils avec Edmond Mulet en cachant la verite.
Bon courage.
Les ONG sont le cancer malin qui detruit notre chere haiti. Il faut qu il y ait une intervention chirugircale pour enlever ce cancer. Alors, haiti et haitiens prendront en main leur destinee.Haiti pour les haitiEns.
Mr Ricardo vous etes un hero parmis les heros pour les Haitiens.tu es du sang noir,merci.
Merci Mr Ricardo.
Il y a de l’espoir,les ressources sont la.Le peuple haitien est la jusqu’a present et nous en sortirons au fond de cet ocean.
Haitiens mes freres, nous devont finir de parler.
Les francais sont alles en groupe pour recuper nos enfants disent -ils pour les offrir des jours meilleurs. Est-ce que nous les haitiens ne pouraient faire mieux en nous regroupant pour aider au moins une famille sur place?C’est bien la une expression de la nouvelle Haiti.Nous qui presentons nos nos reactions, nous pouvons fotrmer un groupe , il y a d’autres enfants qui meurent.Unissons nous timidement et nous pourrons realiser de grandes choses ensemble.handtohand for haiti.org.
Je salue le courage de Mr Ricardo SEITENFUS.L’humain a parlé, la conscience a pris le pas sur le poste de diplomate de premier rang qu’il occupe dans ce pays occupé par les occupants.
Maintenant, ques les petits fils de DESSALINES sortent de leur terrier pour redonner au pays sa fièté perdue qui fût de nous une nation souveraine, d’égalité, libre.Haîti tant décriée par les occidents pour avoir écrit la plus belle page d’histoire de l’humanité en imposant les noirs et les autres races de couleurs commes des hommes égaux aux blancs.
Que Haïti soit un jour reconnu patrimoine de l’humanité pour la reconnaissance de la
race noir. Un jour Mr Barack OBAMA dira merci au peuple haitien, grace à vous, j’ai pu acceder à la première magistrature suprême des USA.Il pourra venir déposer une gerbe de fleur sur la tombe du père de la patrie
ENben! se tout sa ki te gen la. Si la conscience de Me Ricardo s’est reveillee, celle de rene doit se reveiller aussi. Haiti cherie ou pran nan twa roi
Ce Mr ne fait que confirmer.moi,seulement j apprecie son courage,sa force de laver ses mains ds ce complot con la premiere republique noire independante.
Moi j’ai du mal a comprendre les commentaires de m Seintenfus.I’ll me semble que sa comprehension de la realite hairienne est reveillee a la fin de son mandat.De toute facon il a beaucoup contribue pendant ses derniers temps a alimente « L’echec de l’aide internationale.En conclusion ses diplomates sont des Vanpires qui se nourissent du sang des citoyens des petits pays.
Pour un bilan au combien negatif,I’l n’y a pas mieux.
Mezanmi deklarasyon mesye Ricardo fè a se pa yon blag li ye, se pou tout ayisyen ak tout peyi ki pran pòz ap ede AYITI yo pran mesaj sa tankou yon gwo avetisman CHÈF INIVÈ a voye ba yo pou di tout moun pran men yo. Malè avèti pa tiye kokobe. Mesye a pa konn lè li di tout sa li di yo non se yon mesaj yo ba l pote san l pa konn ki lè. Anpil moun gen dwa ap di si se vre sa m di a poukisa se mesye sa GRAN CHÈF la itilize enben map reponn moun sa yo poum di yo gen anpil ayisyen ki te komanse bay kèk nan mesaj sa yo deja men pyès moun pa tande yo e gen anpil lòt mesaje ki la men ki ap fè retisans ki pa vle bay pawòl la donk CHÈF SIPRÈM nan itilize yon moun lòt peyi nan mitan gwo zotobre ki gen men yo sou AYITI a pou l lanse yon lòt fwa ankò yon kokenn chenn pinga pou tout moun ki panse AYITI se yon pitimi san gadò li ye. Asireman yo konn ap ouvè gagann yo byen laj pou yo di AYITI pa gen mèt enben mwen pran otorite pou m di yo tout reveye yo nan somèy revèy sa yo te ye a paske GRAN MÈT AYITI yo reveye (gran espri ki pou bay jistis yo). Tout sa yo se yon ti pati nan trokèt la pakèt chay yo dèyè. Byenere moun ki gen entelijans pou konprann.
Mesi anpil msye.Ou gen ase kouraj pou denonse kalite politik enstitisyon ou reprezante a t’ap mennen nan peyi a.Li rete konnya pou ale fe pawol la pale pi lwen pou nou nan ride n eradike eleksyon kolera 28 novanm nan ki kontinuye ap dechire pi plis sosyete ayisyenn nan.Chapo mouche !
Nou rive konprann ak deklarasyon msye Rikado yo pou kisa nou menm ayisyen nou pa janm k soti nan kris k’ap minenn depi 15 oktob 94 . Ayiti c yon gwo mache travay pou ti latino sa yo.N ap di Mesye Rik do: C anba de nawel obsevate OEA AK kARIKOM WI BANDI AME AP pran bilten pa paket, al fe kwa pou foure nan bwat pou mete prezidan restavek ak ti sousou sou pouvwa ak mete bèbè nan lachanm legislativ. Nou menm nou pa sezi.
La verite ne peut pas etre cachee. Elle sortira un jour ou l’autre de quelle que soit la prison qu’on puisse la fermer. C’est exactement ce a quoi nous assistons aujourd’hui. Monsieur Seitenfus, vous etes un grand homme. Vous resterez gravez dans la memoire du peuple haitien. Je comprend la frustration de tous ceux-la qui pense que Mr. Seitenfus est complice et qu’il cherche a se racheter a la fin. Rappelez-vous que le criminel au cote droite du SEIGNEUR a trouve pardon et est entre au paradis malgre tout ce qu’il a fait. Je pense que c’est a considerer. Ces declarations j’espere, iront sous les yeux du secretaire general de l’ONU afin que tous les pays qui faisant partie de cette dite organisation puisse savoir qu’il ne s’agit pas seulement de dire qu’ils veulent aider Haiti, mais aussi qu’il faut respecter la souverainete de ce Grand-petit pays. Je crois fort bien que tot ou tard le monde donnera a Haiti sa vraie place dans la communaute mondiale en tant que Mere de la liberte. Merci et bravo a Mr. Seitenfus. Le peuple haitien se souviendra toujours de ce grand homme qui a foule le sol d’Haiti! Haiti pour CHRIST, CHRIST pour Haiti!!! Pries pour Haiti, prier les uns pour les autres. Je vous aime. Que DIEUbenisse Haiti!!
COMPTE TENU DES ELECTIONS QUI ONT MAL REALISEES ET L’INGERENCE DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE DANS LES AFFAIRES SOCIO POLITIQUES ET ECONONOMIQUES DE NOTRE PAYS,NOUS HAITIENS ,RASSEMBLONS NOUS AUTOUR DE LA TABLE ET RECONSTRUISONS CE PAYS A NOTRE FACON.FAISONS LA RUPTURE AVEC LA MENDICITE TOUT EN FORCANT LE GOUVERNEMENT , CITOYENS ET POLITICIENS DE PRENDRE LEUR RESPONSABILITES.EN DEPIT DU RETARD DE MR SEITENFUS,J’APPRECIE SON ANALYSE, ESSAYONS DE REBATIR NOTR HAITI CHERIE ET FAIRE JAILLIR LA FIERTE HAITIENNE A TRAVERS LE MONDE.
Mespere ke kominote entenasyonal la a tire leson de sa paske yo gade nou two mal jou yo ban nou chans nou poum ka pran decision nou ya we peyi a pa gen selman move grenn sa yo Preval;Lambert;Levayan;Sorel;Jn Rodolph Joasil politisyen sans konviksyon ki toujou ap cheche kote sa bon.Jude se yon viktim.Le sa ya we 1804 ka toujou posib nan lot Haiti a
les declarations de ricardo prouve ce que je maintiens tjrs : les vrais ennemis d’haiti sont les membres de la communaute internationale. ils sont le cancer qui rongent haiti pendant deux cents ans. j’espere que ces declarations nous forcent finalement d’ouvrir nos yeux afin de mener une lutte efficace contre les vrais ennemis, pas contre nous-memes. j’espere que le prochain gouvernement soit legime, fort et capable de forger de fructieuses relations diplomatiques avec d’autres pays tels que la chine, cuba, la russie, venezuela et meme north korea. comme ricardo seitenfus l’a dit: il n’y a rien a stabiliser en haiti, haiti n’est en guerre contre personne. Haiti n’a pas besoin de chars de guerre, ni de soldat armes jusqu’au dents. Chango, vous avez fait trop de tort a la nation de Dessalinne, DE Toussaint, de Capois et de mobutu.
Get out now!
quel courage!
Il n est jamais trop tard pour bien faire.Monsieur Ricardo a eu le courage de le faire quand meme.Qu Haiti renaisse de ces cendres.
Je l’ai toujours su et l’ai toujours dit a mon entourage que la communaute internationale ne comprend pas trop bien l’Ame haitienne, comme elle n’a pas compris comment on a pu faire pour vaincre la plus grande armee de l’epoque pour avoir notre independance. L’etranger, peut-il comprendre pourquoi sur un quartier en Haiti chaque maison a une morphologie differente et une couleur differente? L’etranger, peut-il nous dire comment plus de la moitie des haitiens reussissent des examens reputes difficiles dans une langue qui leur est quasi completement etrangere, le francais? Apres le depart des Duvalieristes, les arteres politiques sont enrobees de gens dont le seul souci est de s’enrichir, sans comprendre que quel que beau qu’on puisse etre, on ressemble toujours a son environnement. L’international vient avec ses millions miroitants, ce qui pollue l’esprit de nos jeunes, il habite nos maisons a prix fort, ce qui empeche aux haitiens de trouver un espace a louer. L’etranger ne pourra jamais nous montrer le chemin puisqu’il ne sait pas comment on a fait pour arriver la ou l’on est encore moins ou l’on va, c’est toujours avec surprise qu’il constate nos realisations. Haiti a de serieuses ressources humaines vierges qui peuvent la faire renaitre de ses cendres, il suffit de leur laisser la chance de s’exprimer. l’international nous envoie des sous-primaires que nous regardons avec mepris tant qu’ils ne sont d’aucune science et se font appeler experts. Nos gouvernants ne font pas appel a nous sur la base de nos competences prouvees tant a l’exterieur qu’en haiti comme ressources solides et nationales pour faire face aux defis mais preferent acceuillir les idiots aux yeux bleus sous pretexte avec eux viennent les millions. Meme pour prendre en charge un cas de Cholera qui necessite seulement rehydratation, tache d’une Auxiliaire en Haiti, ils s’arrangent pour nous envoyer des medecins, des infirmieres et autres…Ainsi, Haiti se fait-elle mal voir. Somme toute, la reconstruction n’aura pas lieu tant que le premier dollar ne sera pas venu d’Haiti, car quand une maison prend feu celui qui l’habite doit etre le premier a s’activer. Mr Ricardo, votre commentaire n’est pas un secret, meme l’haitien qui n’a pas ete a l’ecole l’a compris bien avant vous le fassiez. De toute facon je vous dis merci de le faire comprendre a vos collegues.