Haïti lance un programme de retour pour ses cadres expatriés

Recourir aux cadres de la diaspora pour pallier le manque de ressources humaines en Haïti : l’idée a souvent été évoquée ces dernières années. Elle a pris une nouvelle actualité après le terrible tremblement de terre du 12 janvier, qui a tué plus de 230 000 personnes. Déjà faible avant le séisme, l’Etat haïtien a perdu des milliers de hauts fonctionnaires. Des administrations entières, comme la direction générale des impôts, ont été décimées. La fuite des cerveaux s’est accentuée après la catastrophe. Parmi les survivants, beaucoup de ceux qui en avaient les moyens sont partis à l’étranger.

Afin de « promouvoir le transfert de compétences« , le ministre des Haïtiens vivant à l’étranger, Edwin Paraison, vient de lancer un « programme de mobilisation de la diaspora« . Toutefois, pour éviter les déconvenues et les frictions du passé, il a préféré démarrer modestement.

Une première phase, financée à hauteur de 500 000 dollars (370 000 euros) par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), doit permettre de tester le projet.

 M. Paraison espère obtenir de 5 millions à 10 millions de dollars de la Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (CIRH) pour financer, sur une période de trois ans, l’embauche de 200 à 300 experts haïtiens expatriés aux Etats-Unis, au Canada, en France et en République dominicaine. Ces quatre pays ont été choisis, car ils abritent les plus fortes concentrations de travailleurs qualifiés haïtiens. 

« Nous allons commencer par la fonction publique, mais le secteur privé pourra également bénéficier de ce transfert de compétences, explique le ministre. Chaque ministère et organisme autonome devront définir leurs besoins en ressources humaines. Il ne s’agit pas de rapatriement définitif, mais de renforcer les cadres sur place par des transferts de connaissances sur des périodes allant de six mois à un an. »

Le programme est fondé sur le volontariat, « avec des gratifications comparables à ce que reçoivent les cadres haïtiens et des facilités pour le logement et le transport« , selon M. Paraison. Les consulats haïtiens à Montréal, New York et Miami ont déjà reçu des curriculum vitae de personnes intéressées par le programme, notamment de Haïtiens retraités au Canada.

« Nous souhaitons qu’une certaine priorité soit accordée aux cadres de la diaspora par les organisations non gouvernementales et les organisations internationales présentes en Haïti, lorsqu’elles cherchent à recruter, ajoute Edwin Paraison. Ces candidats ont l’avantage de connaître la langue et la culture. »

Comptant près de 4 millions de personnes dans plus d’une vingtaine de pays, la diaspora est le principal bailleur de fonds des quelque 10 millions de Haïtiens de l’île. « Les transferts de fonds de la diaspora atteignent 2 milliards de dollars (1,47 milliard d’euros) par an, plus du quart du produit intérieur brut, beaucoup plus que la coopération internationale« , rappelle le ministre.

L’exclusion de tous les candidats à la présidence venant de la diaspora, à commencer par le chanteur de rap Wyclef Jean, a relancé la polémique sur les droits politiques des expatriés. Le ministre Paraison a publiquement regretté cette exclusion et demandé une réforme de la Constitution pour garantir la double nationalité et « la participation effective des citoyens haïtiens de la diaspora dans la vie politique de leur pays« , comme électeurs et candidats.

 Jean-Michel Caroit/Le Monde

Une pensée sur “Haïti lance un programme de retour pour ses cadres expatriés

  • 29 septembre 2010 à 9:09 AM
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    Ca m’interesse. Mais ca prend aussi de la securite pour me rassurer.

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  • 29 septembre 2010 à 10:19 AM
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    Le moyen le plus sur et le plus pratique pour parvenir a une participation effective de la diaspora reste l’implantation d’infrastures serieuses capables d’assurer une contribution effective par la voie des technologies modernes.

    Je serais, comme beaucoup d’autres, tres interesse mais non seulement il y a le spectre de l’insecurite, d’autres facteurs, tels que conditions et responsabilites personelles, familiales, et professionelles doivent etre egalement consideres. On ne peut pas brusquement abandonner le pays ou l’on a vecu plus de la moitie de sa vie pour aller s’implanter sur un terrain natal aussi fragile qu’Haiti sans aucune garantie de securite.

    Toutefois, je reste convaincu que par le biais des des technologies modernes BEAUCOUP DE PROFESSIONNELS HAITIENS seraient trop heureux d’apporter leurs contributions en utilisant le Téléapprentissage ou Télétravail meme comme volontaires depuis leur coin de residence partout sur la planete.

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  • 29 septembre 2010 à 10:35 AM
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    L’idée en soit n’est pas mauvaise; mais à mon avis cela devait être pensé dans le cadre d’une politique du gouvernement établie sur 2ans au moins avec des tâches bien définies.

    Moi, je suis toujours contre le fait qu’à chaque fois que l’on veut octroyer un poste on achète des véhicules de très grandes valeurs à l’interessé au lieu de mettre en place une politique de transport et de logement qui pourra être bénéfique à tous. j’ai l’impression que l’on veut reproduire les mêmes erreurs. Ce n’est donc pas une retraite dorée que les haîtiens attendent que le gouvernement offre à nos compatriotes retraités de la diaspora. On attend la résolution effective de nos problèmes.

    A mon avis il aurait été beaucoup plus fiable que le gouvernement crée un site Internet sur lequel il met ses offres d’emploi avec tous les détails de l’offre y compris le salaire proposé sachant qu’il va prioriser le candidat haitien vivant à l’étranger qui aura beaucoup plus d’affinité pour le poste.

    Ce faisant le candidat aura aussi accepté les risques du poste et cela donnera du temps au gouvernement de mettre en place les infrastures pour qu’à la longue il puisse faire des offres moins onéreux et à un très grand nombre de personnes.

    S’agissant de la double nationalité même si on doit l’accepter il y a des postes qui peuvent mettre la souveraineté de la nation en danger c’est pour cela que ces postes doivent être réservés au seul
    citoyen haîtien qui n’a jamais renoncé à sa nationalité. C’est notre valeur en tant que peuple on ne peut pas la rejeter sous aucun prétexte d’autant plus que ces précautions ont été dans toutes nos constitutions y compris dans notre acte d’indépendance. On ne veut pas que le pays tombe aux mains des étrangers. C’es dans cet esprit là que toutes nos constitutions ont été élaborées.

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  • 29 septembre 2010 à 10:44 AM
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    Je suis vraiement étonné d’apprendre cette nouvelle initiative de la part du MHAVE. Serait-ce une façon de se donner une certaine visibilité ou un projet tenant à réclamer sa part du gateau? A ce que je sache, tous les projets en haiti ont toujours fait l’objet d’une certaine expertise etrangère. Pardon du diaspora.De quelles resources parle-t-on. Des bureaucrates qui gardent des postes privilegiés dûs à leurs accrointances politiques.Je ne sais pas si un miracle est possible, il est plus évident que ce projet soit un echec à l’embrillon.Au lieu d’exporter sous une autre forme les cadres qui voleront au secours de notre pays pourquoi ne pas donner enfin l’opportunité aux jeunes professionnels sur place. Avec tout le respect que j’ai pour la memoire de ceux qui nous ont quittés, ne sommes nous pas en droit de dire que l’administration publique n’a jamais inspiré confiance en terme de services, de professionalisme et encore moins sur le plan scientique. Ce que veulent les Hitiens vivant à l’étranger, je suppose,ce n’est pas un emploi temporaire mais il revient au dit Ministère de faciliter un cadre legal pour attirer leur investissement dans tous les domaines tout en assurant la protection de leurs vies et biens.j’aurais beaucoup à dire mais laissons aux miliers de jeunes comme moi de degager un peu de leur frustration.

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  • 29 septembre 2010 à 11:21 AM
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    Chers Compatriotes,Salut!

    Cette demarche entreprise par le Ministre est très importante,cependant 99.99% des Haitiens vivant à l’exterieur sont reformaté c’est là le plus grand danger pour le Pays.Cela dit,ils ont la conviction que cette reformatage est la meilleure de toute,c’est comme s’ils ne connaissaient rien absolument rien avant meme d’etre emigré et ça c’est vraiment grave.

    En conclusion nous sommes de la meme Espece vivant sur une meme planete,mais l’instruction nous divise et sans oublier que l’Intelligence est indivisible!

    Consciencieusement Notre!

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  • 29 septembre 2010 à 12:59 PM
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    Konpatriyot,nou salwe’w!

    Kesyon an se pou ki sa yo te boule e pou ki sa yo ap kontinye boule? se sak ta sipose vre deba a e Fok nou onet ak tet nou pou n di yo se pa sel an Ayiti ki gen boule.

    Ekspresyon an se depi Pep(san klas sosyal)pa kontan li boule nen pot kote lap viv sou la Tè.Ban’n patisan de Petion……..

    DESSALINIENNEMENT NOTRE!

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  • 29 septembre 2010 à 1:20 PM
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    Patriote HAITI 1805,
    Et si c’était les haïtiens vivant en Haïti qui était formaté à 99.9 % pour perdurer dans le statu quo, pour empêcher même après une catastrophe pareille, que les choses changent comme le disait le Pape en 1983.
    Les choses doivent changer. Cela doit commencer par un amendement au règlement du CIRH. Seul les représentants de la diaspora n’ont pas le droit de vote, pourtant ils représentent le bailleur le plus important. Ce sont eux qui permettent à ceux rester en Haïti de vivre.
    On dit trop de mal de la diaspora, il est temps de mettre un frein à l’ingratitude des dirigeants élus (souvent grâce à la fraude électorale)
    après le 12 janvier, on devrait parler d UNION FAIT LA FORCE, et non du formatage des gens de la diaspora

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  • 29 septembre 2010 à 2:02 PM
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    Chers Compatriotes,Salut!

    Très bien on est tout à fait d’accord que nous sommes des Haitiens,mais pourrais-tu nous donner un seul exemple d’un Haitien qui etait formaté dans son Pays qui fait partir du gouvernement passé ou actuel?et puis pour mettre fin à ce fantasme que les Haitiens vivant à l’etranger representent le bailleur de fond le plus important ou du moins qui permettent à ceux qui restent en Haiti de vivre,nous avons une objection.

    1-En tant qu’Haitien vivant à l’etranger avez-vous deja envoyer une somme d’argent pour construire un Hopital,une Université etc….?

    2-est-que vous avez deja envoyer de l’argent pour d’autres personnes autres que les membres de votre famille?

    3-De part notre Education est-ce une obligation d’envoyer de l’argent pour nos parents? ou du moins est-ce que nos parents representent l’Etat?

    Consciencieusement Notre!

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  • 29 septembre 2010 à 3:44 PM
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    Avant de commencer, je tiens à souligner que ce projet n’est rien d’autre qu’une autre farce de mauvais goût de la part de nos dirigeants. Faites vous meme le compte. 200 à 300 experts, soit 250 experts en moyenne. 500.000 dollars sur une periode de 6 mois. Si vous n’aimez pas les maths, cela fait 333.33 dollars par mois par expert. Haha!!! haha!!! (Saaa freuuu) Elle est bonne celle là. Chapeau Monsieur le Ministre. Graham Greene pourait sortir un nouveau volume de son livre avec ce projet.
    Ceco dit, e tiens à souligner pour ceux qui invoquent le cas de l’insécurité, qu’il s’agit là d’un faut probleme. Je suis sur qu’ils iraient sans se travailler en Irak ou en Afghanistan si c’est l’oncle Sam ou l’ONU qui les y envoient. Si vous voulez vraiement aider votre pays d’une facon ou d’une autre agissez.
    Je n’irai pas jusqu’à dire que la diaspora est le plus grand bailleur de fonds d’Haiti. Je reconnais toutefois que sa contribution à une impacte positive dans l’economie puisque l’argent qu’elle envoie va directement à la population.
    Je ne partage pas l’avis de mon compatriote sur la question d’argent pour la construction d’Hospitaux ou d’universites. Ce n’est seulement le local qui fait un hospital ou une universite. Et si vous vous référer au financement par la diaspora de construction de centres hospitaliers et universitaires étatiques, je vous prierais tout simplement de faire preuve de plus de retenu.

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  • 29 septembre 2010 à 5:23 PM
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    Cest une bonne idee de vouloir proceder a un transfert de competence en utilisant la diaspora. Cependant il faut commencer par reperer les competences deja disponibles sur le terrain pour eviter des accrochages entre les Haitiens. Si on n’est pas capable de donner du travail a ceux qui sont encore restes en Haiti je ne vois pas comment l’on pourra deplacer des gents qui ont ete habitues a evoluer dans un environnement securitaire et prendre en charge leurs besoins du me coup. En tout cas Monsieur le Minitre l’idee est bonne, Mais il faut eviter de jetter de la poudre aux yeux des gens pour faire oeuvre qui vaille.

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  • 29 septembre 2010 à 6:34 PM
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    Manque d’infrastructures, Kidnapping, Insecurite, haine. Societe de caste-clan, ignorance, racisme inexprime … voila en quelques sortes ce qui expulse bon nombre d’Haitiens vers l’etranger.

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  • 29 septembre 2010 à 8:39 PM
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    Il est clair que « HAITI 1805 » reste plus fier d’avoir Bill Clinton comme Co-President de la Reconstruction que d’avoir Wyclef Jean comme Candidat.

    Peut-etre, l’etimologie meme de notre nom de peuple, Hair Le Tien ou Le Sien, HAITIEN OU HAISIEN, reste la source de toutes nos malheurs.

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  • 30 septembre 2010 à 5:34 AM
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    Chers Compatriotes,Salut!

    On a beaucoup apprecié cette apparence parce que la réalité met l’ame humaine en sommeil tandis que la VERITE reveille et eveille l’ame humaine.On est d’accord t’as une definition propre pour le nom de Notre Peuple selon ta croyance ça c’est ta perception non scientifique du mot,mais Notre origine en tant que Peuple veut dire tout simplement « LIBERTE » et nous le savons ça c’est une conception scientifique.

    HAITI est un nom Prope d’un Pays et Haitien est un nom commun pour identifier un groupe d’individus…..

    Connait Toi toi-meme et tu reconnaitras le Peuple Haitien et son Liberateur.Pour votre memoir d’homme c’est DESSALINES le Liberateur!

    Amour et Haine sont une Loi cosmique majeur et tous les deux sont des attributs de l’Ame,non de L’Esprit!

    DESSALINIENNEMENT NOTRE!

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  • 30 septembre 2010 à 8:49 AM
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    Mwen salye staf radio vision 2000,kap fe ou bon travay pou kominote ayisyen la.mwen menm ,m se ou etidyan an rep.dom. sa ta fem mal poum ta we yo voye sloda dominiken an haiti.antouka fok preval byen panse,se pa paske manmanl dominiken lan poul asepte ou seri de bagay.dominiken se sa lap chache,pul kadi li te okipe Haiti tou.Preval ou deja pa regle ou med pou peyi a epi ou kontinye ap fe kaka,m ta swetew pran menw poul pa fin kraze nan menw,paske li deja komanse kraze deja,siw pat limite kantite etidyan pou antre nan inivesite Haiti se pa an rep.dom.m ta ye.ou met note sa,nou rayiw Preval,Nou pa vle wew.nou konen ou achte ou kay sendomeng pou al viv ak fanmiy,ou konen ou te pret Leonel 14000000 milyon pesos pou finansman elksyon pandan que peyiw la pa gen anyen.fe anpil atansyon pou jenes haisyen an pa vire kont ou ,li deja pa vle wew deja.

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  • 1 octobre 2010 à 11:59 AM
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    L’idée de recourir aux haïtiens et haïtiennes de la diaspora est a mon avis une bonne idée en soit. Cependant je pense qu’il aurait fallu de prime à bord que le gouvernement identifie ses besoins avant de lancer le processus de recrutement. D’autre part, pour beaucoup de gens, étudier à l’étranger est synonyme de compétence hors tel n’est pas la réalité dans bien des cas. Il faudrait donc penser à former un comité de sélection non partisan dont la tâche serait de recruter les cadres dont notre pays à tant besoin.
    Nous avons besoins de gens qui veulent vraiment retourner dans leur pays pour aider et non pour piller le peu qui nous reste !!!

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