La coupe du monde améliore la compétitivité de l’industrie brésilienne

Selon un article du journal espagnol EFE publié hier lundi 7 juillet, la Coupe du Monde 2014 au Brésil a contribué non seulement à améliorer l’image du pays à l’étranger, mais aussi a faire augmenter la compétitivité de l’industrie brésilienne à travers notamment l’investissement effectué dans l’infrastructure et les mouvements d’affaires générés par l’événement, ont indiqué des responsables aujourd’hui.

« La Coupe du Monde laissera un héritage durable au Brésil, non seulement en termes d’attraction touristique, mais aussi en termes de réputation du pays à faire des affaires, » a déclaré le vice-ministre du Développement, de l’Industrie et du Commerce extérieur, Ricardo Schaefer, dans une conférence de presse à Rio de Janeiro.

Le fonctionnaire n’a pas fourni de données ou des estimations par rapport ces améliorations en termes de compétitivité, mais a présenté plusieurs arguments pour justifier son optimisme sur les effets du mondial sur le secteur productif et sur l’économie brésilienne en générale.

Schaefer dit que le gouvernement a pu utiliser la Coupe du Monde comme une plate-forme pour promouvoir les exportations et d’attirer de nouveaux investissements. »

«Jusqu’à l’année dernière les investissements dans l’agriculture, l’industrie, le commerce et les services étaient  de 173 milliards de dollars, alors que pour l’innovation énergétique, la santé, la défense, les télécommunications et l’environnement, les investissements étaient chiffrés à 13 milliards de dollars. Des chiffres qui vont augmenter après la coupe du monde,  a-t-il expliqué vu un meilleur niveau de compétitivité avec les nouvelles routes, de nouvelles facilites de transports, la réhabilitation d’infrastructures énergétiques et autres. Le pays va être désormais plus attractif et plus open for business.

Néanmoins, le Brésil a de grands défis devant lui notamment le faible niveau de croissance économique depuis quelques années, et le niveau de déficit de services publics pour une grande partie de la population pauvre, sans emplois, et qui vivent dans des quartiers difficiles, pendant que d’autres jubilent dans les stades.

Le Brésil devra battre l’Allemagne plus tard et gagner la finale dimanche s’il veut baisser les tensions et apaiser les protestations, sinon la situation sociale va être compliquée et le parti au pouvoir risque de perdre les élections à la fin de l’année.  Une défaite du Brésil pourrait faire baisser l’euphorie pour faire resurgir les problèmes socio-économiques nombreux et complexes. On ne souhaite pas le pire.

Etzer EMILE, M.B.A

Radio Vision 2000

etzeremile@gmail.com

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