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Après les protestants et les vodouïsants, c’est au tour de l’Église anglicanne d’Haïti de dénoncer la décision de la conférence épiscopale d’arbitrer seule la reprise du dialogue annoncée entre l’Exécutif et le législatif pour tenter de mettre fin à la crise politique.

Aucune entité, ni dénomination religieuse ne peut prétendre pouvoir à elle seule réussir à mettre tous les acteurs autour d’une même table, indique l’évêque de l’Église anglicane, Monseigneur Jean Zachée Duracin.

Le leader de la KID, affirme pour sa part, que la plateforme  »Religions pour la Paix », plus représentaive du secteur religieux, devrait continuer à arbitrer les discussions. Evans Paul propose que ce dialogue se fasse en deux temps. D’abord, pour résoudre l’urgence politique, en abordant des questions telles, l’organisation des élections et le financement des partis politiques et ensuite pour adopter un projet commun qui devrait inclure le départ de la Minustah.

Toutes les options doivent être mises sur la table, y compris le départ du chef de l’état dans le cadre d’un éventuel dialogue. C’est la position du MOPOD dont les dirigeants ont eu plusieurs rencontres avec les évêques de la CEH.

Le dialogue est indispensable pour rétablir la paix dans le pays, indique la Commission Justice et Paix dans son message de fin d’année. Pour la JILAP, 2013 a été marquée par des violences économiques, sociales et politiques. L’organisation plaide également en faveur d’une réorientation des programmes dits d’apaisements sociaux du gouvernement.

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