Haïti-Salaire minimum : Une manifestation d’ouvriers, bloquée par des agents du Cimo à Bourdon
Plusieurs centaines de manifestantes et manifestants, dont des ouvrières et ouvriers, pour la plupart de jeunes femmes, ont été forcés de se disperser et de rebrousser chemin au niveau de Delmas 48, 60 et Bourdon, ce mercredi 11 décembre 2013, observe l’agence en ligne AlterPresse.
Ils et elles défilaient sur la route de Bourdon, en direction de l’hôtel Oasis, à Pétionville (Est), où se tient une réunion du Conseil supérieur des salaires (Css) qui a pris la décision de fixer le salaire minimum journalier, à partir de janvier 2014, à 225.00 gourdes (US $ 1.00 = 45.00 gourdes ; 1 euro = 63.00 gourdes aujourd’hui) dans la branche de la sous-traitance.
Les manifestantes et manifestants ont été contraints de rebrousser chemin par des agents du Corps d’intervention du maintien de l’ordre (Cimo).
Bloqués au niveau de Bourdon, les manifestants ont fait marche arrière pour atterrir à Delmas. Ils ont finalement opté de retourner au parc industriel métropolitain, près de l’aéroport international de Port-au-Prince.
Au préalable, ils ont été bloqués à plusieurs reprises, à Delmas 48 et 60 (Musseau), où ils été obligés de bifurquer pour prendre la route de Bourdon en direction de Pétionville.
Ils allaient, disent-ils, délivrer leur message de frustration au Css.
Les manifestants étaient encadrés par un fort dispositif de sécurité, qui leur a donné du fil à retordre par moments.
Guy Numa, du Mouvement démocratique populaire (Modep), présent à cette manifestation, voit la stratégie policière comme une lire la suite sur alterpresse.org