« Vendredi littéraire », événement incontournable qui illumine les chemins de l’écriture contemporaine en Haïti
Dans le cadre de la rentrée littéraire, « Vendredi Littéraire » de l’Université Caraïbes, en collaboration avec le Centre Culturel Anne Marie Morisset, a proposé sa traditionnelle soirée de musique et de littérature autour du thème « Magie et superstition dans la littérature ».
Les auteurs et créateurs ont été inspirés par les mythes, les contes, les légendes. Sans oublier l’influence des mythes fondateurs et du vaudou dans la création littéraire et artistique. La majorité des interventions n’ont pas directement traité le thème annoncé, elles ont surtout fait références à la peur, à la religion et aux croyances superstitieuses sans entrer dans le sujet en profondeur.
Pour l’animatrice Evelyne Trouillot, le vendredi 13 devait être l’occasion, le moment pour réfléchir et chanter le malheur et la chance dans cet espace ou les littéraires, les débutants et le public ont l’habitude de s’emparer du monde et le raconter.
La littérature occupe un espace prépondérant dans la culture et dans la société haïtienne. « Vendredi littéraire » a su, au fil des années, s’y trouver une place de marque ! Lieu de rencontre entre les écrivains attitrés et les jeunes espoirs, il s’agit d’une initiative mise en place pour préserver la littérature et le livre en Haïti.
Les habitués et les talents qui montent
Espace d’expression littéraire et artistique, il laisse libre cours aux inspirations tout en encourageant l’échange avec le public. Ce vendredi, la séance s’est ouverte avec une trentaine de personnes réunies sous la tonnelle du Centre culturel. L’évènement a été constitué de lectures de textes (extraits de romans, nouvelles, contes, poèmes, lectures scéniques) et d’échanges en français et en créole haïtien, ponctués par les interventions de l’animatrice qui explique sa démarche et met à l’aise son audience. Cette activité a commencé avec des chansons de Brassens réinterprétées par Oldy en créole. Puis un texte de Guy de Maupassant, La Peur, paru en 1882. Félix-Morisseau Leroy a été aussi à l’honneur avec le poème « La croix » qui demande un miracle pour les nègres. Le texte de Frankétienne « Tankou » a été aussi déclamé. Ce sont surtout des jeunes avec des talents littéraires qui ont principalement organisé la soirée.
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