Haïti-Micro zonage : Risques sismiques imminents à P-au-P en raison d’autres failles, selon un rapport partiel
Des risques sismiques se révèlent de plus en plus imminents en raison d’autres failles (découvertes) qui ne cessent point d’accumuler de l’énergie, indiquent les résultats préliminaires du micro zonage sismique sur l’aire métropolitaine de la capitale Port-au-Prince.
Aperçues sur la nouvelle carte sismique du pays, ces failles peuvent se révéler, à tout moment, très fatales pour le pays, avertit l’ingénieur sismologue haïtien, Claude Prépetit, lors de la présentation, le vendredi 02 août 2013, de ce rapport, à laquelle a assisté l’agence d’information en ligne AlterPresse.
Il s’agit de la grande faille qui traverse toute la vallée de Bourdon, les failles du Canapé Vert, Morne Hercule et de Pétionville passant par Jalousie.
« Non seulement, il y a une faille qui passe au niveau de Jalousie, mais aussi il y a un aléa et un mouvement de terrain très fort dans la zone », explique Prépetit.
Les failles, un danger latent
Décrivant la nouvelle carte sismique, produite dans le cadre du micro zonage, Prépetit indique les différentes formations géologiques et sismiques qui traversent l’aire métropolitaine de la capitale Port-au-Prince.
Partant du Lac Enriquillo (République Dominicaine) pour se prolonger jusqu’à Plantain Garden (Jamaïque), la faille de la presqu’ile du Sud traverse Haïti sur près de 250 km de long.
La faille septentrionale dans le Nord passe entre l’ile de la Tortue et le Mole Saint-Nicolas (Nord-Ouest d’Haïti) pour se poursuivre dans la vallée du Cibao en République Dominicaine.
« Ces failles continuent aussi d’accumuler de l’énergie, et le danger y est toujours présent », précise Prépetit.
Face aux risques sismiques, la construction parasismique est une nécessité. Elle doit se baser sur les résultats du micro zonage, préconise-t-il, ajoutant, toutefois, que « le micro zonage ne remplace pas la réglementation. C’est simplement un support cartographique d’appui à la réglementation locale ». Lire la suite sur alterpresse.org