Haïti/Justice-Dossier Juge Serge Joseph : La thèse d’empoisonnement confirmée, selon le frère du défunt
« L’autopsie réalisée sur le cadavre du juge Jean Serge Joseph révèle que le magistrat instructeur a été empoisonné ». L’information a été rendue publique ce samedi 27 juillet 2013 par le grand frère du défunt, Fritz Joseph. Ce dernier intervenait sur les ondes de Radio Caraïbes FM, 94.5 à l’émission « Ramase ». « L’autopsie pratiquée sur le cadavre de Serge montre qu’il a été empoisonné », a confirmé monsieur Fritz Joseph.
Un médecin, probablement canadien, s’exprimant en créole haïtien donnant lecture du résultat de l’autopsie, a confirmé la thèse d’empoisonnement. Toutefois, ils n’étaient pas en mesure de préciser la nature du poison, rejetant toute idée d’accident cérébro- vasculaire.
Ainsi, ils prennent le contre-pied des déclarations faites par les médecins de l’hôpital Bernard Mevs selon lesquelles le juge avait succombé à la suite d’un accident cérébral après environ cinq heures passées au centre hospitalier en attente.
Selon les informations, le juge instructeur subissait des pressions de la part de Michel Martelly et Laurent Lamothe lors d’une rencontre tenue le 11 juillet dernier après avoir écrit au chef de l’Etat d’autoriser certains grands fonctionnaires de l’Administration publique dont le Premier ministre de répondre aux questions de la justice dans le cadre des dénonciations formulées par les avocats André Michel et Newton Louis Saint-Juste.
Rappelons que Me Jean Serge Joseph était passé de vie à trépas le samedi 13 juillet 2013.
Kot bagay sa yo prale
TOUT MOUNE KAP DE JUJ LA NOU TOUT SÈ TENTEN NAP PALÈ SUSPAN VOYÈ MONTÈ MÈZANMI
dosye sa nou pap ka mateli…..
Ebyen n ap byen swiv, pou nou we kisa sa ap bay.
Aprè lanmô jij la, gen nèg ki déklaré ké jij la anpwazonnen,ki menm di nan kisa jij la pran pwazon an,mkwè fok nèg sa yo bay plis détay sou bagay yo wi, paské nan péyi dayiti,touyé moun pou pouwa se pa yon pwoblèm pou yon séri de chat maron kap pran poz politisyen, sitou nèg ki pi cho yo se yo menm ki toujou kanpé an kwa pou bay pouvwa ki la a pwoblèm,paské si se vré té gen yon réinyon ant jij la ak lotorité yo,pou janm tandé zafè présyon nèg yo ap palé a pa tap gen zafè bwè nan reinyon sa a.
Aucun travail n’exige une communion plus intime avec Dieu
que celui du médecin. Si ce dernier veut s’acquitter fidèlement de sa
[93] tâche, il devra vivre en chrétien chaque jour et à chaque heure. La
vie du malade est entre ses mains. Un diagnostic fait à la légère, une
ordonnance inexacte dans un cas grave, un geste maladroit au cours
d’une opération, et voilà une vie sacrifiée, une âme précipitée dans
l’éternité. Comme tout cela est solennel ! Comme il importe qu’il
soit constamment guidé par le grand Médecin !