Discours du président René Préval à la conférence internationale des donateurs intitulée « Vers un nouveau futur pour Haïti »

Monsieur le Secrétaire Général, Madame la Secrétaire d’État, Monsieur l’Envoyé Spécial Président Bill Clinton, Madame la Gouverneure Générale du Canada, Michaëlle Jean, Honorable P.J. Patterson, Représentant Spécial de la CARICOM, Honorable Présidents du Sénat et de la Chambre des Députés d’Haïti, Mesdames, Messieurs ministres et ambassadeurs, Mesdames, Messieurs

Les deux dernières fois où je me suis trouvé à cette tribune, à l’occasion de la 63ème et de la 64ème Assemblées générales des Nations Unies, c’était pour témoigner de l’expression de la souffrance de mes compatriotes, frappés par une série de désastres naturels : ouragans, cyclones et inondations. Bilan : 3 000 morts, des centaines de blessés et des pertes matérielles évaluées à 15% du PIB.

Nous voilà aujourd’hui encore réunis ici à l’occasion d’une souffrance sans commune mesure pour les Haïtiens, après le terrible tremblement de terre du 12 janvier 2010. Bilan : 300 000 morts, des milliers de blessés et des pertes matérielles évaluées à 120% du PIB.

C’est l’occasion pour moi de remercier les pays amis qui ont rapidement mobilisé leurs ressources pour nous porter secours ; d’abord nos voisins de proximité qui, quelques heures après le séisme, étaient déjà sur place avec une logistique humanitaire grandement appréciée.

Un remerciement également aux citoyennes et citoyens et aux gouvernements de ces pays éloignés, éloignés de notre histoire, éloignés de notre géographie, qui ont dépêché sur place et en masse, volontaires humanitaires, secouristes, personnels médicaux, charriant avec eux des tonnes de matériels, de médicaments, d’eau et de nourriture.

Le peuple haïtien historiquement ouvert sur le monde et ayant payé au prix du sang le combat pour la défense de la dignité humaine, n’est pas insensible à la portée de cet immense mouvement de solidarité et de compassion exprimé par le monde entier. Je veux dire à chacune des citoyennes, chacun des citoyens, à chacune des familles, à chacune des entreprises, à chacun des dirigeants de ces pays qui ont d’une manière ou d’une autre contribué à la réalisation de ce grand effort, que le peuple haïtien leur exprime, par ma voix, sa profonde gratitude.

Si l’élan de solidarité et de fraternité qui nous est donné à voir depuis le 12 janvier ne s’évanouit pas, mais au contraire s’étend et s’approfondit, c’est que le rêve de l’appartenance de chaque pays, de chaque nation à une véritable communauté humaine planétaire a des chances de se réaliser un jour.

Nous devons également tiré quelques enseignements de ce tremblement de terre qui nous enseigne que la générosité des nations doit se discipliner.

L’occasion m’est offerte ici de souligner comme je l’ai déjà fait auprès du Secrétaire Général la nécessité de la création d’une force d’intervention humanitaire, sous l’égide de l’ONU pour coordonner les réponses aux différentes catastrophes qui ne manqueront certainement pas de survenir : tremblements de terre, tsumanis, et autres calamités dûs au changement climatique. L’aide internationale doit être coordonnée en amont si elle veut exprimer toute son efficacité. La proposition de la création des Casques Rouges de l’ONU mérite notre attention.

Mesdames, Messieurs,

Je ne saurais passer sous silence le courage, la solidarité et l’héroïsme dont ont fait preuve, sur place, les Haïtiens eux-mêmes. L’exemple de l’amour, de l’engagement, de l’esprit de sacrifice nous vient parfois des plus démunis qui n’ont pas hésité une seconde à mettre leur propre vie en danger pour courir au secours d’autres Haïtiennes, d’autres Haïtiens qu’ils ne connaissaient même pas.

L’attention, la solidarité et la mobilisation de la diaspora ont montré que la distinction entre être Haïtienne et Haïtien du dedans et être Haïtienne et Haïtien vivant à l’étranger n’est qu’une fiction administrative.

Là encore, le rêve d’une nation qui transcende ses clivages séculaires et accepte de se donner un nouveau destin forgé dans la solidarité et l’unité est peut-être en train de se réaliser.

Rêvons donc. Faisons ce double rêve.

Rêvons d’une planète nouvelle, forgeant son destin dans un nouveau projet d’humanité; un projet d’humanité qui place le bonheur des humains et la protection de nos espèces, de nos écosystèmes avant l’obsession de l’accumulation du profit.

Rêvons aussi d’une Haïti nouvelle retrouvant son destin dans un nouveau projet de société, sans exclusion, ayant vaincu la faim, et dans lequel tous et toutes peuvent avoir accès à un abri sûr, décent, à des soins de santé selon leurs besoins, à une éducation de qualité; des Haïtiennes et Haïtiens rendus ainsi mieux disposés, par leur créativité artistique légendaire, à contribuer à la joie du monde.

Mesdames, Messieurs,

Nous voilà réunis ce matin pour parler du développement du pays qui, avant la catastrophe du 12 janvier était déjà le plus pauvre de l’hémisphère.

Je suis persuadé, Monsieur le Secrétaire Général, Madame la Secrétaire d’État, Monsieur le Représentant Spécial, que le besoin d’investissements en infrastructures retiendra largement notre attention : routes, électricité, transport, télécommunications.

Mais n’oublions pas l’essentiel : Pour accomplir ce nouveau rêve de pays, pour donner une chance à ce nouveau projet d’humanité, l’éducation est, j’en suis persuadé, la voie principale.

Il y a à peine 50 ans, la plupart des institutions internationales répugnaient à consentir aux pays en développement des prêts pour l’éducation; les investissements étaient plutôt concentrés dans les infrastructures, parce que nous croyions, à ce moment-là, que celles-ci apportaient une contribution plus directe au développement des capacités productives de nos pays. L’éducation était au mieux considérée comme un droit et non comme un investissement productif pour l’économie.

A présent, nous sommes tous d’accord que les choses ont changé; l’analyse théorique l’a établi; les faits l’ont démontré : aucun développement n’est possible sans l’éducation. Les études réalisées par ces mêmes institutions internationales et le cas d’un grand nombre de pays attestent que l’amélioration de l’éducation est une condition fondamentale du développement économique.

Dans le cas d’Haïti, dès avant le 12 janvier, il était déjà inacceptable que 38% de la population âgée de 15 ans et plus soient analphabètes, que 25% des enfants en âge scolaire ne puissent être admis dans une école, que les enfants qui ont le privilège d’être dans une salle de classe ne puissent bénéficier des conditions appropriées pour développer de véritables apprentissages, que les emplois offerts par nos entreprises soient attribués à des expatriés parce que les jeunes diplômés de nos centres de formation professionnelle ne possèdent pas les compétences appropriées, que l’université ne puisse offrir au pays les cadres nécessaires à son développement ni constituer une source d’innovation pour notre société.

Le 12 janvier, en heurtant de manière particulière le monde de l’éducation, a mis à nu la profondeur de cette fracture sociale et humaine.

Une fracture que notre société ne peut plus supporter; et qu’elle se doit de réparer le plus vite possible.

Parce que l’éducation est l’exigence cardinale qui donne son sens à tout le reste. L’éducation est la condition essentielle du développement. Ne l’oublions pas!

J’appelle les Haïtiennes et les Haïtiens de l’intérieur; j’appelle les Haïtiennes et les Haïtiens vivant à l’étranger à accorder leurs ressources avec celles de nos amis de la communauté internationale, pour transformer Haïti en une cité du savoir où la solidarité, le respect de l’autre, l’intégrité, le respect de l’environnement, la promotion du patrimoine culturel et historique, la capacité d’apprendre par soi-même, l’esprit critique, le sens de la responsabilité, la capacité de résoudre des problèmes, la diversité culturelle et linguistique, deviennent les valeurs cardinales de la nouvelle école haïtienne. Une école haïtienne sans exclusion où chaque enfant haïtien peut bénéficier d’un repas quotidien et de l’encadrement d’un maître qualifié; une école haïtienne ouverte sur le monde tout en étant en résonance avec son milieu, reflétant ainsi l’identité plurielle d’une nation à présent créolophone et francophone mais pleinement enracinée dans la mémoire de nos origines africaines, et acceptant le façonnement que l’Amérique et la Caraïbe apportent à son histoire quotidienne.

C’est dans ce nouveau projet d’école que nous devons forger notre nouveau projet de société et organiser d’une manière solidaire et conviviale notre vivre ensemble.

Quand nous parlons de développement, nous pensons spontanément au financement d’infrastructures matérielles. Mais, l’éducation est la condition essentielle, le socle du développement. Ne l’oublions pas!

Je formule donc le vœu que le rêve de cette Haïti nouvelle trouve les conditions de sa réalisation dans le concert des propositions et des engagements qui vont émaner de cette conférence. Bon travail à tous et merci de votre attention!

René Préval

Une pensée sur “Discours du président René Préval à la conférence internationale des donateurs intitulée « Vers un nouveau futur pour Haïti »

  • 1 avril 2010 à 3:19 PM
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    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaa pawol pwel mouche met bay pawol ki genyen pep la pap padone li ak tout akolit li yo pa gen pwolongasyon nan match la se patizan li yo kite vle mete li jwe bon mouche moute teren, li pa make gol ti neg egri paske yo tale benyen montana pou granmesi, mwen map tann manda li fini kon li fini san pale remet touit sa kite nan men ou epi pou nasyon an jije ou jan sa te merite a, ensousyan konsa pou nou ta kite li mete ak palmantè koupyon sa yo pou vini souse san pep la tan li pase li pat regle anyen se pa kon arè bay la se lè sa li vle demontre sansibilite li pou mas defavorize anon pa gen pwowogasyon sou manda okenn sanzave, koupyon, sangwenn do kale, vle pa vle kit kolektivite teritoryal rive nan prezidan pase pwan chef gouvenman ak tout zo kot li tout moun ap bay zonn pou peyi a rale yon souf
    se yon wont lè lendi a Bill Clinton J. deklare ke nesesite peyi Dayiti depase plis pase 14 milya dola kote preval te di li bezwen 11.5 milya alo ant preval ak clinton kiyes ki konnen peyi a
    lè preval mande 3.5 aloske donatè yo pwomet 5 milya pou 18 mwa eske se blan an ki renmen peyi a pase mouche oubyen yo santi poblem yo plis oubyen yo ekspè nan planifikasyon pase nou kisa belriv ye, sa li vo nan sa kom planifikatè li pa wont?
    pi gwo bezwen peyi a menm li pa mansyone se wout paske wout egal devlopman, depi gen wout agrikilti ap pwogrese kisa ki ap traka pou ekonomi an? di’m non bann planifikatè pyajè
    aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa male

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  • 1 avril 2010 à 6:04 PM
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    RECONSTRUCTION D’HAITI

    Position des jeunes du Nord et du Nord-est d’Haïti.

    Le mardi 12 janvier 2010 à 4hres 53 de l’après midi, mon pays Haïti a connu une catastrophe sans précédent. La terre a tremblé à la capitale. Sous des secousses de magnitude 7.2 sur l’échelle de Richter, les dégâts sont énormes. Si pour la présidence haïtienne 300,000 personnes y ont laissé leur vie, pour l’Eglise Catholique d’Haïti le chiffre se situerait autour de 500,000. Dépassé par l’ampleur des dégâts, l’Etat haïtien n’a pas pu réagir à temps pour sauver les centaines de milliers de personnes emprisonnées sous les décombres. Selon les estimations, les dégâts sont ainsi chiffrés à 1,5 million de sinistrés, 200,000 maisons détruites ou endommagées et 150,000 blessés. Les dégâts matériels sont estimés par la Banque Interaméricaine de Développement à 12 milliards de dollars, 80 % de l’économie nationale serait sous les décombres.

    Selon l’Institut haïtien de statistique et d’informatique (IHSI) sur une population de 8 763 588, 58.3 % ont 15 à 64 ans, 36.5% ont moins de 15 ans, 11% ont moins de 5 ans. C’est évident que la majorité des victimes est constituée de jeunes et d’enfants. Les conséquences sociales et économiques de cette catastrophe sur cette catégorie vulnérable de la population est considérable.
    Sans prendre en considération cet état de fait, l’avenir d’Haïti serait plus sombre que l’on pourrait imaginer.

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  • 1 avril 2010 à 6:05 PM
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    C’est en ce sens que COREJENE, au nom des jeunes haïtiens et haïtiennes, remercie la communauté internationale et défend l’idée de réformes structurelles durables et adaptées aux réalités haïtiennes sans lesquelles la reconstruction du pays ne sera rien d’autre que la reconstitution des richesses de quelques privilégiés du statu quo exclusiviste, monopolistique et néo féodal, qui existent en Haïti depuis son indépendance.

    Avec la situation catastrophique qui prévaut dans mon pays, les programmes et projets de reconstruction pullulent. Chaque secteur, chaque ONG, a son plan en poche. On ne sait par quelle magie ceux et celles qui depuis des décennies de l’intérieur comme de l’extérieur ont contribué à ruiner l’économie haïtienne, deviennent aujourd’hui des bâtisseurs. A la faveur des promesses de dons venus de partout, résultat d’une solidarité internationale sans précédent en faveur d’Haïti, en veux-tu-en-voilà, les plans de reconstruction sont nombreux. On attend le déblocage des fonds, pour « reconstruire Haïti ». On se dispute le droit de gérer l’aide et de redécouper les nouvelles zones de rapines économiques de toute sorte.

    Nous profitons de la présente pour dire attention.

    Si en urgence nous devons : Améliorer la santé, l’éducation et le bien-être des enfants et des jeunes victimes lors du séisme; Favoriser la réussite éducative des jeunes, car ils sont l’avenir du pays; Si de façon ponctuelle nous avons l’obligation de : Favoriser l’insertion professionnelle des jeunes, Améliorer le soutien offert aux jeunes en termes de cantines scolaires et autres; S’il est indispensable d’ accroitre la présence des jeunes dans la société, d’élaborer un régime de prêts et de bourses d’étude pour les jeunes étudiants, d’augmenter les fonds alloués au financement de l’Université d’État d’Haïti via des budgets décentralisés, d’Assurer la participation des jeunes et de la représentation de leurs intérêts à travers les sphères décisionnels; la vraie reconstruction d’Haïti passe par des réformes institutionnelles en profondeur : il s’agit également de la refondation du pays.

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  • 1 avril 2010 à 6:05 PM
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    Car, depuis plusieurs décennies, Haïti est sous perfusion de l’aide internationale. Comme conséquence: le fossé entre les riches et les pauvres n’arrête pas de s’agrandir. Au lieu de développer le pays, l’aide est souvent détournée au profit de quelques privilégiés qui contrôlent les artères du pouvoir politique et de l’administration publique. Les riches deviennent plus riches, les pauvres n’ont plus qu’à crever dans les bidonvilles crasseux sans aucune infrastructure. A chaque régime politique, de nouveaux scandales de détournement de fonds publics et de l’aide internationale. Le cas le plus récent est la gestion inexplicable de 197 millions de dollars qui devaient servir pour voler au secours de sinistrés de l’Ouragan Katerina aux Gonaïves, à environ 190 kilomètres au nord de la capitale. Il y a aussi les fameux plans en faveur des éleveurs de cochons indigènes. L’Etat haïtien a ainsi détruit l’économie rurale en promettant aux paysans que son plan allait prendre en charge les paysans victimes. Environ 30 ans après, les conséquences économiques de ce fameux plan se font sentir dans le milieu rural. Les paysans sont obligés de fuir vers la capitale.

    Pour nous autres, jeunes haïtiens et haïtiennes, la solution au problème d’Haïti doit passer par des réformes institutionnelles en profondeur, ce qui favoriserait une large participation de la population. En conséquence, ces réformes permettraient de combattre les monopoles exclusivistes, d’encourager des investissements directs, la création d’emplois, et faciliter l’intégration des jeunes.

    L’augmentation de l’aide a toujours signifié l’augmentation de la corruption, l’augmentation des luttes politiques pour le contrôle de l’aide. Sans des réformes structurelles en profondeur, rien ne changera en Haïti. Pour donner à ce devoir de réforme une base concrète, les jeunes haïtiens et haïtiennes proposent l’établissement d’un Marché commun avec la République Dominicaine avec laquelle nous partageons 300 kilomètres de frontière terrestre. Un objectif qui permettrait à la communauté internationale de suivre l’effort de modernisation d’Haïti, en fonction d’un agenda qui fixerait les mesures à adopter pour rapprocher l’économie haïtienne de celle de la République dominicaine.

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  • 1 avril 2010 à 6:06 PM
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    Le système d’exclusion qui régnait en Haïti depuis l’esclavage persiste et résiste. Depuis l’occupation américaine de 1915, il est caractérisé par la centralisation et la concentration qui ne sont en fait qu’un système sociopolitique et économique de prédation qui draine toutes les ressources du pays vers un petit groupe de privilégiés.

    Environ cinq (5) familles de la capitale contrôlent plus de 60% des ressources du pays. Aujourd’hui le projet démocratique est devenu une ploutocratie. La construction théorique qui constitue le fondement du processus démocratique en Haïti a effondré. Plus qu’on réalise des élections, plus les scrutins sont frauduleux. Les représentants sont ainsi plus médiocres et plus corrompus.

    C’est triste et décevante pour nous autres jeunes qui cherchent des modèles de constater que ce sont, dans une certaine mesure, des trafiquants de drogue, des kidnappeurs, des squatteurs et dilapidateurs de fonds publics qui soient les seuls aptes à briguer des postes pour lesquels ils ne sont pas qualifiés.

    Au lieu de signifier la participation populaire, élection est devenue une farce pour la légitimation de la mauvaise gouvernance. Certains acteurs de la communauté internationale l’utilisent pour masquer la réalité et justifier leur présence en Haïti : De la poudre aux yeux de l’opinion publique. Pourtant, la diminution croissante de la participation des votants lors des joutes est une preuve du mal qui paralyse les avancées démocratiques en Haïti.

    Pour les jeunes d’Haïti, le changement n’est pas volontariste. Les privilégiés resteront accrochés à leurs monopoles. La Communauté internationale doit nous aider à contraindre l’Etat haïtien à faire des réformes en profondeur dans des secteurs comme la douane, la télécommunication, le système judiciaire, le système fiscal, le système financier, le cadastre, le système éducatif qui nous a laissés ignorants et ignorantes des phénomènes sismiques, l’université… La constitution haïtienne doit être réformée. Le secteur privé haïtien doit s’adapter à la compétition qui à ce carrefour est le seul moyen de créer des opportunités. L’aide internationale doit aller dans ce sens.

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  • 1 avril 2010 à 6:07 PM
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    Même quand de façon ponctuelle les jeunes d’Haïti souffrent de la destruction de leurs établissements scolaires – de leurs centres universitaires, même quand nous pleurons encore la mort des milliers de jeunes tués dans leur salle de classe, même quand nous savons que le nombre des enfants orphelins livrés à eux-mêmes dans les rues est en nette augmentation, que les cas de trafic d’enfants et de la traite humaine en général seraient en nette augmentation dans les mois à venir ;
    Même quand de façon ponctuelle nous espérons des actions en faveur des jeunes en termes de bourses d’étude, d’encadrement des écoliers, de prise en charge des orphelins, nous donnons priorité aux réformes structurelles qui une fois pour toute changeraient le destin d’Haïti.

    Aidez nous à achever la révolution libertaire de nos ancêtres, cette révolution qui a donné naissance à Haïti, l’unique Etat créé à partir d’un mouvement d’esclaves, la seule révolution d’esclaves de toute l’histoire de l’humanité. Nous, haïtiens et haïtiennes, continuons de croire en ce génie qui a guidé nos ancêtres. Ces ‘‘nègres’’ et ‘‘régresses’’ qui ne représentaient, aux yeux des esclavagistes que des bêtes de sommes destinées à la plantation, ont su choisir la liberté. Même dans l’adversité, nous gardons notre moral. Etant habitués à forger notre indépendance, nous gardons confiance qu’Haïti brisera ce système d’exclusion qui empêche l’unité et ce système qui casse l’élan national depuis 200 ans.

    Nous sommes d’autant plus rassurés par la manifestation de solidarité des peuples des cinq (5) continents de ce monde et des quatre points de la terre.

    Ce 12 janvier 2010, de façon spontanée, des citoyens et citoyennes de la République Dominicaine, ont attendu des heures pour offrir leur sang au secours des blessés haïtiens. Le peuple de la République voisine avec laquelle nous avions des contentieux historiques nous a aidés avec dignité, c’est une preuve que le monde peut changer dans le sens du bien. La culture de la vie finira par régner sur celle de la mort : de la guerre, des massacres et celle des armes de destruction massive.

    Les jeunes d’Haïti sont optimistes. Ils comptent sur votre support pour une approche responsable dans la recherche d’un plan de reconstruction durable pour Haïti.

    Merci!

    Une autre Haïti est possible, ensemble construisons-la !

    Herns Mesamours,
    President
    corejene@yahoo.fr
    Cell: 3770-4070
    Cell: (229) 364-8330

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  • 1 avril 2010 à 9:50 PM
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    peyi sa a si tout ayisyen pa mete tet yo ansanm ,pou yo met fen avek rankin ,anvi rich yon sel kou,gen ti ze viza,pran kob peyi potel lot bo dlo li pap janm chanje menm si ou we ti chal ap bay nou pawol kenbe.Mwen menm sel sa mte ka di tout ayisyen pou yo raple yo de tout sa yo konn fe yo,yap tann kon fe komanse fret pou yo met ansanm pou yo komanse fe wout krochi avek kob peyi a

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  • 1 avril 2010 à 10:00 PM
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    nou pa we ke tout gran chef yo gen viza ,yo tout nan peyi ap souse le gen yon kouri yal vomi sa yo te bwe a lot bo dlo paske fanmi yo pa nan peyi a ,yo pap etidye nan peyi,kounye a pyes moun pap vin dim ke neg sa yo renmen peyi a.se sell bondye ki pou di yon mo pou nou

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  • 1 avril 2010 à 11:24 PM
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    Nous voici aujourd´hui face a une situation ou ni le peuple ni le gouvernement ne sait quoi dire,quoi faire,mais tous nous revons d´une autre haiti.si nous prenons[education comme instument d´instrument d´integracion d´un peuple a la societe]et si vraiment nous voulons un demain meilleur pour haiti,nous devons penser d’abord a quelle type de societe et comment l´y integrer chacun de nos freres haitiens.quand nous parlons d´education,nous ne nous referons pas seulment a construir des edifices et y mettre des chaises ou bancs pour y faire entre des jeunes en quette d´instruction sinon penser a civiliser chacun de nos confreres,encourager et faciliter nos cadres de l´exterieur a retourner en haiti.incroyable mais vraie[seulment au canada on a deux fois plus de medcins haitiens actifs ou pas que ceux qui laborent en haiti,sans parler de nos ingenieurs qui sont aux etas unis,pres de 5.000.000 de dollards son tansferes vers republique dominicaine pour financer les edutes de environs 15.000 edudiants haitiens labà qui maintenants pour une raisons ou autres sont en dificultes economiques ont grand besoin au moins d´un programe d´appuie par le gouvernement et la societe qui par une facon ou autre les ont force a quiter le paysdepuis pratiquement 2000 et en 2004 n´en parlons pas pensez a nos fils qui sont labà.toujours l´educations nous devons des maintenant penser au futur de la generation a venir,que dans dix ans nous soyons capables de former nos propres cadres,peuples haitiens je vous conjure,vous exorte a vous unir sous notre unique baniere pour la realisation de cette nouvelle Haiti que tous nous REVONS.
    DAMEUS JAMES
    etudiant en architecture a UTESA REP.DOM.

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  • 2 avril 2010 à 6:39 AM
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    personne ne vous fait confiant, c’est de la honte qui va vous rester dans l’histoire de ce pays, car meême pour organiser des élections crédible, vous faites que magouillez,meême pour laisser dans l’histoire de ce pt pays, par responsabilité, laisser faire des élections honnête de manière au moins on va dire que vos élections étaient res^ponsables.
    Regarde le rapport du département d’Etat, aucune entité ne peut vous défense, c’est la vérité, soyez responsable, pourquoi ne pas appeller toute es couches sociales pour aider sortire le pays,l’insécurité, votre mandature a été une malediction que même les esprit ne supportent plus et préfèrent finir à cause vous avec des milliers de vie, vous endosser ça jus qu’à la fin.
    Haiti Vive un nouveau Haiti, vive les élections libres avec la participation de la diaspora

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  • 2 avril 2010 à 7:33 AM
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    Malgre mwen rekonet se yon bel diskou ak yon bon fon,men li two ta pou ou ti rene ak bellerive ki pa konn bezwen peyi a blan konnen bezwen peyi a ke dirijan sal sa yo.Ak palmante restavek sa yo mwen we ki pat mouri 12 janvye.Ayiti ta men delivre anba men nou,Ti rene ou gen chans,se pa ou ki gen chans non,se pep ayisyen,paske y’ap jwen opotinite pou yo jije ou,paske si ou te rete anba dekonb pale a,nou pa t’ap wenn chans sa.Swe pap se pran mezi kob ou vle nan sa blan ap bay la,voye li nan bank an swis,le sa a neg ki t’al benyen montana yo ap men benyen sou dekonb,le sa a y’a men move sou ou,konsa ya bay tet yo jistis ya men pann ou ak tout Bellerive,Lambert ak lot salopri yo.Preval gen tan fe bidje sou milya sa yo pou li ka fe madanm li prezidant,mwen fe nou konn sa,si nou pa we sa sa se bagay ki konsene nou zafe k gade nou.Se nou menm pepe ayisyen k’ap peye li,espesyalman konpatriyot ki ayiti yo,mwen menm depi lontan leta pap konn fe anyen pou mwen e mwen pa mande leta fe pou mwen tou,paske se mwen ki dwe fe pou li,men fok mwen te jwenn minimum nan ki se pen lenstriksyon nou pa jwenn li,paske pep la pa konn fe chwa lide li,li toujou pran sa ki pi mal yo,apa de preval tout lot kandida yo tap fe mye.men se li yo te pran fok yo peye konsekans lan.Nan yon gouvenman se yon sel neg ki ta vle bay rezilta,minis touris la Patrick D.Pandan pi gwo echwe a preval te mete li premye minis,pandan li te echwe nan tet planifikasyon.

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  • 2 avril 2010 à 9:05 AM
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    Mwen felisite nou tou letwa.
    Nou chak nan langag panou fwete lanimal jouk nanzo’l, men ensousyans li, kitemele’l,osnon ak talon pye’m wap pale, fe lipa menm briding !!! Yo rele sa mangousa / sankoutya elatrye. Tout kalifikatif sayowa, se de mak de distenksyon pou Ti Renne ak gwoup malfra liyo, ki ta renmen we kolet feya fe kontinye benefisye yon gwo pwolongasyon pouyo ka gentan foure menyo nan lajan rekontriksyon. W paka plante kalbass, paske gen yon branch jormou monte sou kalbass ouwa ki plante nan yon te ki pou nou tout eritye, pou’w tavle benefisye jormou lot eritye ya. Non mesye, li pabon konsa!!!
    Depi prenmye manda’w, jouk deziem nan, w’ pase tout tan’w ak kave BARBANCOURT, avek yon sel slogan : PEP PA LADANN kigen tinon kannik li PPL. Le lepep rele, w’di’l kite mele Bondye nan grangou chyen, NAJE POU NOU SOTI yon prenmye fwa. Malgre tou li rete kwe ke se dwe anbarase’w te anbarase kife w’pat VOUM nan koton bal santi, li goumen, jouk nan TWUITYE ak MINUSTHA ki ta pral boule bilten’w yo, kidonk anfave gwo moso osnon lot jenom nan.(Pawol ke’w menm menm te repete nan ODITORYOM YORK COLLEGE, nan Booklyn osnon Queens, nan New York, apre rezilta eleksyon 2006 la). Menm pep sa rele ANMWE pou GRANGOU KLOWOKS LA AK ASID BATRY YA, li pwomet’w fwa saa, lap pran lari, w di’l pase cheche’w pouwal nan manifestayon wan ak li. Savle di kisa ? Savle di ke Zafe pa Zafe pa’w, osnon Mize pep pa enterese’w. Kouman fe jounen jodiya, le gen PWOMES selman ke mouche blan vle ede pep Ayisyenyan pote kwa madoule ya, setalor ke venn sansub’w pouli koumanse mache. Setalor ke’w kwe ke,DEKONSANTRASYON kapab vin fe yon bel ti pitit ke’l pral rele DESANTRALIZASYON.

    T O O L A T E, TWO TA, limwens senk (5) ti Renne, w pedi chansla, ki pouta fe’w rantre DOUBOUT nan listwa peya’w. W met sote ponpe, nou ta pito pran yon manm U R N mete sou chez boureya, tan pou’n ta pran madanm awla. Apre nou se nou, se ap TOUJOU nou saa, fokli KABA yon fwa poutout.
    Rann teta’w yon gwo sevis, jou 7 fevriye 2011 lan, ranmase vye kanson ak chimin sal’w yo, retounen Manmlad, rete tann JIJMAN’W.

    Yon lot kote, kote Dessalines, Christophe, Capois ak tout lezot yo teye le’w tap fe jounou ba douvan Mouche Sarkosy ya. VOUS FAITES LA HONTE DE NOS DIRIGEANTS ET DE NOTRE PETITE, MAIS GRANDE ET FIERE NATION.

    7 fevrye 2011, we pa we, anteman pou katre(4:00 pm). Babay !!! Babay !!!. Selman pep la pral poze yon leson sou dirijan’l yo depi sou w menm Ti Renne. BAL LA FINI. LI KABA.

    ALA TRAKA POU’W LAVE KAY TE !!!

    MALE
    04/02/2010

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  • 2 avril 2010 à 9:26 AM
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    Sepa san rezon non ke yo di’w ke FRANSE se lang blofe, lang Metdam liye non, paske le’w ap li text WONZKOU Preval la, malgre bel porte litere’l, libel sevre; men li manke sayo tarele kote PRATIK osnon PRAGMATIK.
    Tankou Morris Sixto ta di’l:  » SE SAK FE LE YO VOYE’N AL FE YON PRE NAN PEYI ETRANJE, SE TOUT YON LIV NAP EKRI, SAN’N PADI ANYEN POU PEP LA. »

    Nan plas ti Renne, prenmye bel pawol mwen, se remesiman sevre pou tout devouman entenasyonnal la konsenan madichon 12 janvye ya. Lapoula, san pase pa KAT CHIMEN, se wetire pep la anba prelayo, anba drayo NOW ( KOULIYEYA ) PASKE SE RANMASE TAN AP RANMASE, W’pa konnen kisa’l pral d’w ve kenz (15) avril; paske nou pa gen kontwol sou kapris lanatiya. Pibonne, se granmaten; paske PREKOSYON PA JANM ASE. OU PAKA JWEN LI POU’W ACHTE’L. SI PA BONNE ,W’TA JWENN YAP VANN LI, ACHTE TI MOSSO POU’M, TANPRI SOUPLE…..
    ALATRAKA MEZANMI POU’W LAVE KAY TE.
    MALE, 04/02/2010

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  • 3 avril 2010 à 7:13 AM
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    Salut!
    quesque ça veut dire une Haiti nouvelle et quesque vous avez l’intention de faire avec l’Haiti de DESSALINES le VRAI,chers compatriotes vous savez une chose comme notre cher President a parlé de Réalisation et nous en tant que PEUPLE savons que la REALISATION est en deça de la VERITE.

    Vive le Drapeau Noir et Rouge parce que c’est notre sang qui a coulé pour avoir ce symbole historique cela dit le bleu et rouge c’est la traitrise en plus c’est leur drapeau et c’est a cause de ça qu’il parle tous en meme temps de la realisation de la nouvelle Haiti……

    DESSALINIENEMENT NOTRE!

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  • 3 avril 2010 à 6:54 PM
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    DR kely sebastien mwen regret anpil pou ou kom neg eklere pou kite preval ap mennenw,li te ka mennen Levaillant kom neg sot ki tap jwe aza nan dedine avek ti vakabon epi neg C P P yo ki metel prezidan,Kely leve figir pasque nation bezwenw

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  • 5 avril 2010 à 11:20 AM
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    On nouvel Ayiti ak toute defo nouyo? Pa vre? On lot Ayiti pandan ti gason ap etidye epi tifi ap fe manje? Pa vre? On pibel Ayiti pandan kadejak ap fet pa babo etribo sou timoun 8 tan? Pa vre? Ayiti pibel ak tout timoun san papa sayo? Pa vre? Ayiti ap pidous toujou le toute fanm bebe? Pa vre? Ayiti dous pase siwo le mari yo gen dwa devi et demo sou madanm yo? Pa vre? Mezanmi gade kijan peyi dous se dayiti vinn dous. Gade kadejak sou jen tifi. Gade souflet et kout baton fanm yo ap pran. San pale le yo pa touye yo pou kek dola ou byen le yo mande kite. Viv Ayiti pou papam, frem, kouzin’m pitite gason’m, marim. Bel Ayiti pou mesie yo? Pa vre? Aba toute prejije eksepte prejije sou fanm. Gade kijan yon ti peyi vinn dous: Voila nouvel Ayiti ya. Bravo, bravo, bravissimo.

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  • 5 avril 2010 à 3:20 PM
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    Corejene a parlé de réviser la constitution. c’est une évidence qu’elle a besoin d’être modifiée. cependant il est un principe constitutionnel qu’on ne peut pas toucher( réviser, modifier ou même amender) la constitution en situation exceptionnelle.

    En principe le parlement devrait sieger en permanence pour permettre à l’exécutif de prendre des mesures urgentes.Comme par exemple( en ce qui nous concerne)l’exécutif avait pour obligation de préparer un projet de loi pour règlementer l’utilisation des fonds recueillis au nom et pour le peuple haïtien par les organismes nationaux. on devait mettre aux mains de la cour des comptes des moyens d’exercer ce contrôle.
    c’est parce que, justement, les pouvoirs publics doivent prendre des mesures urgentes qu’on présume qu’ils n’auront pas la tête froide pour élire une Assemblée constituante.Et donc dans ces circonsatnces là la constitution, en principe, est intouchable.

    Par ailleurs, j’en profite pour demander pour le bien de la patrie commune qu’on aime, de ne même pas songer à toucher aux articles de la DOUBLE NATIONALITE et de l’ARMEE.J’aurai peut être l’occasion d’en parler plus clairement.

    Je le dis dans un but d’intérêt général. si on aide sa famille ce n’est pas pour cela qu’on doit pietiner nos valeurs en tant que nation.Quand la Diaspora envoie une aide à sa famille, cela a un intérêt particulier.

    la constitution fait référence, dans son préambule à l’acte d’indépendance qui refuse la double nationalité. L’armée c’est la garantie de notre souveraineté.

    Il est grand temps de faire prévaloir l’intérêt général sur l’intérêt particulier.Cette notion d’intérêt général va nous conduire à régler tous nos problèmes.

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  • 5 avril 2010 à 4:11 PM
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    S’agissant du discours du Président, j’ai relevé beaucoup de points positifs. « Transformer Haïti en une cité du savoir » c’est fort. Je vois là une somme de connaissances qui implique le travail intellectuel et manuel.cela veut dire, par exemple, que celui qui fait la soudure va devoir prendre des formations pour raffiner son travail et mieux le commercialiser.Il en va de même pour toutes les professions manuelles.

    Quand bien même,pour mettre en oeuvre ses idées il va falloir que le président fasse un remaniement ministériel.

    Si pour des raisons techniques des élections ne peuvent se faire à la fin de son mandat,il est necessaire dans ces circonstances ,où tout est à rebâtir, de faire une ouverture en incluant les chefs des partis politiques dans la reconstruction du pays.

    Pourquoi le Président doit obligatoirement faire cette ouverture?

    Tout d’abord pour éviter de gérer une autre crise, celle de l’opposition(il y en a tout au moins). Cela va permettre de mettre en place le conseil éléctoral permanent et d’assurer son indépendance vis à vis des autres pouvoirs. Les élections qui suivront seront moins contestées (ou pas du tout).Cette reconstruction apportera beaucoup plus de fruit quand tous les chefs de partis se réunissent pour( de concert avec le président) mettre véritablement sur pied un programme qui permettra à Haïti de sortir de cette situation.

    Cette vision d’ensemble ne pourra que profitable à Haïti.Le peuple aura confiance que quelque chose de sérieux est entrain de se mettre en place.

    N’ayez pas peur. si les objectifs sont définis de concert, les ministres vont juste les appliquer.S’il y a trop de partis politiques, le Président pourra choisir en fonction d’un seuil de participation.

    Cela profitera aussi au Président qui pourra paisiblement passer un an, voire plus, au pouvoir pour mettre en oeuvre son travail en attendant les élections.

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