Les pays donateurs promettent près de 10 milliards de dollars pour Haïti
Les pays donateurs ont surpassé les attentes des Nations unies, mercredi 31 mars, en clôture de leur conférence internationale, en promettant de consacrer, au cours des prochaines années, près de dix milliards de dollars (7,4 milliards d’euros) au relèvement d’Haïti, dévasté par un tremblement de terre le 12 janvier.
Evoquant un « rendez-vous avec l’histoire », le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a salué la « générosité extraordinaire » de la communauté internationale.
Les promesses de dons se sont chiffrées à plus de 5 milliards de dollars pour les prochains dix-huit mois, alors que l’ONU avait évalué les besoins à moins de 4 milliards de dollars sur cette période, et ne parvenait plus à obtenir que la moitié des fonds d’urgence réclamés.
L’argent servira notamment à fabriquer des abris et à fournir des tentes aux dizaines de milliers de réfugiés qui se préparent à affronter la saison des pluies dans des abris de fortune.
L’Union européenne arrive en tête des donateurs (1,6 milliard de dollars, dont 189 millions ont été offerts par la France). Les Etats-Unis se sont, eux, engagés à verser plus de 1,1 milliard de dollars « pour la reconstruction et le soulagement de la dette multilatérale », a expliqué la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton. Le Canada a promis 375 millions de dollars et le Brésil 163 millions.
UN MOUVEMENT DU CŒUR »
« C’est un mouvement du cœur, un témoignage qu’Haïti n’est pas seule », a remercié le président haïtien, René Préval, qui a aussi salué les contributions des petits pays, tels le Mali (200 000 dollars) ou le Monténégro (10 000 dollars).
Bien que l’Etat haïtien soit notoirement faible et accusé de corruption, de nombreux pays, dont les Etats-Unis, ont insisté pour qu’il soit replacé au cœur des efforts de développement. « La reconstruction sera dirigée par les Haïtiens » de manière « transparente, coordonnée, et guidée par l’exigence de résultats », a assuré Mme Clinton.
Une partie des sommes promises sera portée au budget du gouvernement haïtien, pour payer, par exemple, fonctionnaires et policiers. L’utilisation de l’aide internationale sera surveillée par un « fonds multidonneurs », géré par la Banque mondiale, et par une commission coprésidée par l’ex-président américain Bill Clinton.
Le projet de reconstruction soumis par le gouvernement haïtien prévoit notamment le renforcement du secteur agricole, la consolidation de l’Etat, la construction d’infrastructures ou le développement de pôles urbains hors de Port-au-Prince, pour soulager la capitale d’une partie de sa population.
Les promesses sont « remarquablement généreuses », mais ne doivent pas être constituées « d’argent recyclé pris au détriment d’autres crises humanitaires », a prévenu Philippe Mathieu, un porte-parole d’Oxfam. L’ONG affirme qu’au lendemain de l’ouragan Mitch, qui avait, en 1998, dévasté plusieurs pays d’Amérique centrale, moins d’un tiers des 9 milliards de dollars promis avaient finalement été versés.
Philippe Bolopion in Le Monde
« PROMETTENT » voila le mot clef…NE VOUS VOUS TROMPEZ PAS MON AMI,MES AMIS(ES).SI HAITI A DE LA CHANCE,ELLE POURRAIT RECEVOIR 1.5% DE CET ARGENT.UTILISEZ VOTRE CERVEAU OU BIEN UNE CALCULATRICE…
PROMETTENT…EPI…EPI? ANYEN…
jp
Je suis optimiste et c’est pour cala que je dise 1.5%.Sinon j’aurais pu dire 0.01%.L’avenir de ce pays est dans les mains des haitiens vivant a l’etranger.Aujourd’hui plus que jamais notre mere,notre famille,la famille haitienne a vraiment besoin de tous ses enfants sans exception.A chaque fois que nous assayons de retourner chez nous,une malheure ou bien l’insecurite fait rage.On va assayer encore une fois…
JP
haiti ap gen chans wi men se si tranbleman de te a te touye tout politisyen salop sa yo, depi lem we nan tout blofe sa yo se selman 2 ou 3 ki mouri mwe haiti pa gen chans.
se pou kominote entenasyonal la pran bagay yo an men net, msipoze clinton ka ba nou yon little miami menm jan nou fe little haiti lakay li
depi bagay la fin pase a mwe on paket fo enjenye kap prezante model kay lapen , si se sa yo nap fe nou poko ka fe vil , yo pa menm trase wout menm , avanw fe kay se plan amenajman ou fe epi tou kote moun konn viv nan yon ti pyes kwense ak 5 timoun , timoun ap domi anba bouch granmoun?
nou konnen gen minis ki pa ka travay sou yon odinatè, pifo depite yo poko ka travay sou exel , genyen ki pa menm gen yon email menm? saaa yo ka fe ddevlopman? lapolis , lajistis ,tout moun nan ekri bout papye se sa ki fe gen koripsyonn , se sel nan finans ki enfomatize men chek zombi pi plis ke vre chek, sa yon moun ap fe nan imigrasyon si li pa ka ekri yon done ki amba jel nenpot 5 fwa? tanpri moun ki kretyen priye pou saa yo pa kontinye ap dirije haiti, lapres an haiti pa vo anyen mpa janm tande yo di anyen pou kay pijon yap ofri nou laa , avanye mwe yon group tal la frans yo te we kay msipoze!
bann tet anba yo ! salop ! majistra jazon renmen kochon ampil se sak fe li vann yo potoprens lajan kontan , kochon ap viv menm kote ak moun
annnnnnnnyyyyyy anfin !
C’est un peu dur de dire mais, si on commence à prendre l’argent pour construire des habitats de deux chambres, fermez les yeux et voir l’Haïti de demain. Il nous faut des plans urbains, avec le respect de l’environnement et de la culture haitienne bien entendu, c’est là notre patrimoine et notre atraction touristique. Il faut que le gouvernement pense à des infrastruture d’avenir. enlever Haiti sur les cotes, mettons le pays un peu plus au centre et comme ça nous aurons plus envie de travailler et developper l’esprit du travail chez nos freres et soeurs. Nous sommes vulnérables avec les ouragans et l’éventuelle tsunamie, construisons un peu plus à l’intérieur et laisser les cotes pour des plages et des zones à développement touristique. Regardez Cacùn au Mexique, cette ville n’a pas encore 50ans il est l’un des cinqs destinations touristiques du monde, on a des sites enchanteurs aussi pour ne pas dire plus merveileux, jettons un regard sur Port-salut, Acquin, Labadi, Chaleur de Port-de-paix, nos plages sur la route du nord de Port-au-prince ect. Principalement Port-salut peut etre une destination touristique pour toute les Caraibes… Construisons 4 Campus Universitaires aux pays ( Vrai campus) et 9 centres professionnels, constuire des routes, construire au moins 4 autres centres hospitaliers et plus si possibles (9) puis renforcer l’agriculture. Avec toutes ses infrastructures nous n’aurons pas à penser aux petites maisons mais au travail qui pourrait nous donner de belles maisons avec un confort. je ne dis pas une maison avec beaucoup de chambres mais une famille de 5 peut avoir 3 chambres avec un coin repas pourquoi pas salon. Je suis réaliste cette pensée est pour la classe moyenne mais les pauvres(+70% j’espere qui va etre à 30% environ dans 10ans si il ya une bonne prise de conscience) puissent manger et vivre dans des logements a revenu pour le gouvernement qui leur donne un emploi et prend le loyer du logement sur leur paie.
Tout ceci n’est pas pour 2ans ni 5ans mais dans dix (10) ans oui. ce qu’il nous faut maintenant c’est: Déplacer les gens dans les camps de fortune, éduquer et sensibiliser la population et mettre la roulette de chantiers pour les infrastructures dans les quelles la population trouvera du travail.
Je ne fais pas mentions des vicieux, des malhonnetes hommes du pouvoir mais, plus de la communauté internationale pour bien les surveiller mais aussi respecter leur promesse pour les 9.9 milliards.
Haïti, je t’aime sans mesure, sans limite c’est de l’amour tout simplement.
Ayisyen an nou priye fò pou Bondye touche kè tout moun pou fè peyi a mache.
10 milliard de plus pour que les pauvres deviennent plus pauvre et pour les riches deviennent plus riches.
Mwen pa kwe nan promes se nan fe mwen kwe,apre bann vole ki ayiti yo pa tap kite pep la jwenn anyen.
Pourquoi Haïti ne dispose pas encore d’un plan détaillé réaliste dans lequel tous les secteurs participent? Il est simple et clair, Que ce soit le gouvernement et la plupart des acteurs politiques, ils ne figurent pas Haiti dans leur vision plutot un petit clan, leur poche pour la coruption.