Un projet avicole en Haïti serait à l’origine de l’embargo sur les produits avicoles dominicains
Les Dominicains semblent avoir découvert des informations qui leur permettent, désormais, d’avoir une autre lecture de la querelle qui les oppose à leurs voisins. Ils en donnent la preuve.
Le quotidien Listin Diario du 23 juin 2013 affirme qu’un projet de construction en Haïti d’un complexe d’élevage et d’abattage de volailles du prix Nobel de la paix 2006, Mohammed Yunus, est le motif. Pour ce journal, la supposée grippe aviaire dans le pays et la mesure d’interdiction de produits avicoles dominicains évoquée par les autorités haïtiennes avaient d’autres motivations. Il pourrait s’agir d’un projet de construction en Haïti d’un complexe d’élevage et d’abattage de volailles.
« La nouvelle a été annoncée par Yunus le 29 mai écoulé à Sao Paulo au Brésil où il était en visite. La BRF a été la première entreprise à s’intéresser à cette initiative démommée « business social » par cet économiste bangladais. L’idée est de développer une industrie avicole en Haïti. »
Les Chinois semblent aussi attirés par les opportunités que représenterait l’industrie avicole haïtienne. L’agence de nouvelles chinoise Xinhua, pro-gouvernementale, rapporte que des représentants de l’industrie avicole haïtienne entreprendront ce mois une visite au Brésil pour prendre connaissance des grands projets avicoles de l’Etat méridional. Une réunion est prévue avec des spécialistes et des producteurs brésiliens.
Listin Diario rappelle que le gouvernement haïtien a interdit, le 6 juin 2013, l’importation d’oiseaux vivants, de viande, de volailles et d’oeufs en provenance de la République dominicaine pour prévenir la propagation d’une prétendue grippe aviaire sur son territoire. Tout cela, en dépit du démenti apporté par Santo Domingo de toute présence de cette maladie sur son sol depuis les trois dernières années.
« Une semaine plus tard, Port-au-Prince a reconnu que le virus de la grippe qui affecte son voisin de l’Est est de type A (H1N1) au lieu de (H5N1), celui de la grippe aviaire. Les restrictions n’ont pas pourtant été levées. En lieu et place, une mission composée d’officiels haïtiens s’est rendue à Santo Domingo aux fins de dialoguer avec leurs homologues », souligne le journal. Ce dernier dit avoir tenté en vain de contacter le P.D.G. de la BRF.
Selon Xinhua, la Grameen Bank, une banque sociale de microcrédit fondée par Yunus et la BRF seront les lire la suite sur touthaiti.com
No Apologies if that is indeed the case!!!
Every country protects its production and manufacturing base. So should Haiti.
We would be much further along economically if the IMF and WTO policies adopted after the fall of the Duvalier dictatorship had not been implemented and directly resulted in the destruction of the rice, sugar and poultry sectors in favor of imports.
This is GOOD!!!