La République dominicaine a exporté pour 5, 3 milliards de dollars en 2016 dans le cadre du CAFTA
Écrit par Etzer S. EMILE / Economiste / etzeremile@gmail.com | Radio Vision 2000
Selon un article du journal dominicain Acento publié hier, la République Dominicaine a exporté 5,3 milliards de dollars dans les équipements médicaux, textiles, produits électriques, tabac, chaussures et d’autres produits en Amérique centrale l’an dernier, en vertu de l’Accord de libre-échange signé entre les pays de l’Amérique Centrale, la République Dominicaine et les Etats-Unis connu pour son sigle en anglais DR-CAFTA.
Cela a été révélé par un rapport du baromètre Sectoriel de la manufacture et des zones franches présenté ce mardi par l’Observatoire de la compétitivité du Conseil national de la compétitivité de la République dominicaine.
Ce rapport a aussi révélé que la République dominicaine a 647 sociétés d’exploitation dans les zones franches, qui génèrent 161,948 emplois, ce qui représentent 3,67% de la population totale occupée du pays.
La République Dominicaine est ainsi la vraie championne de cet accord, car elle devance les autres pays en termes de volume d’exportation. Elle est suivie ainsi par le Costa Rica qui a exporté des produits d’une valeur de 4.9 milliards de dollars dans le cadre de l’accord DR-CAFTA, 3,9 milliards pour le Honduras, 3,34 milliards pour le Guatemala, 2,6 milliards de dollars pour le Nicaragua et 1,15 milliards pour El Salvador.
En effet, l’Accord de libre-échange entre l’Amérique centrale, les États-Unis d’Amérique et la République Dominicaine (communément appelé Accord de libre-échange d’Amérique centrale, ALÉAC) est un traité ratifié entre 2004 et 2009 visant à favoriser les échanges commerciaux entre les pays signataires : Costa Rica, République dominicaine, Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua et États-Unis d’Amérique.
Un accord de libre-échange peut vraiment aider un pays a booster ses exportations et générer des revenus importants quand on prend les bonnes dispositions pour bien négocier mais surtout en s’assurant qu’on produit suffisamment avec une compétitivité adéquate. Sinon, on restera une victime des accords et un importateur par excellence. Haïti est une preuve palpable.