Haïti – Santé : Les autorités haïtiennes reconnaissent certaines erreurs, mais…

L’alerte lancée par le Ministère de la Santé publique et de la Population (MSPP) et les mesures d’interdiction de l’importation de tous produits carnés et d’animaux vivants de la République Dominicaine, ont été des mesures conservatoires adoptées pour protéger au maximum la population haïtienne, affirme le Gouvernement. À l’heure actuelle, davantage d’informations sont disponibles et permettent de mieux cerner la situation. Le virus de la grippe en question n’est transmis ni par la viande ni par les animaux. Il s’agit du virus A/ H1N1, lequel se transmet essentiellement à l’homme par l’homme.

En 2008, des cas d’un autre type de virus A/ H5N2 (l’influenza aviaire), qui se transmet de volaille à volaille 9et non à l’homme), avait été découverts en République dominicaine. Le gouvernement haïtien avait décrété, en cette occasion, une interdiction d’importation des produits avicoles qui n’a jamais été levée… Donc par rapport aux produits avicoles, le communiqué de la semaine dernière ne fait que réaffirmer une interdiction déjà en vigueur [!]

La semaine dernière, lors de l’annonce de cette grippe en République dominicaine, il existait un doute sur le type de virus en question. Aujourd’hui, les autorités des deux pays peuvent affirmer que les consommateurs haïtiens, et les consommateurs dominicains, ils peuvent tous consommer sans crainte des œufs ou de la viande de volaille, que ces œufs ou cette viande soient produits en Haïti ou en République dominicaine, dès qu’ils soient transportés, stockés et commercialisés dans les conditions hygiéniques requises.

Ceci dit, les autorités haïtiennes considèrent qu’il existe toujours des risques de contamination de volailles haïtiennes par le virus H5N2 de l’influenza aviaire découvert en 2008 dans le pays voisin, qui constitue un danger pour la production avicole nationale.

Ce qui intéresse en tout premier lieu la République dominicaine, a-t-on appris, c’est la levée de l’interdiction des exportations des œufs vers Haïti. Tout le reste serait secondaire. Rappelons que la République Dominicaine exporte plus d’un million d’œufs par jour sur le marché haïtien, ce qui représente 20 % de leur production et un chiffre d’affaires d’au moins 4 millions de gourdes par jour, soit 36 millions de dollars américains annuellement.

Essentiellement, le marché haïtien représente un débouché pour les excédents saisonniers et en majorité d’œufs « non frais », de seconde catégorie, provenant de la République dominicaine.

En dépit de l’intérêt des Dominicains de reprendre leurs exportations, Haïti doit aussi protéger ses intérêts, affirment des autorités haïtiennes, qui sont :

1. Protéger la lire la suite sur haitilibre.com

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