Haïti/Séisme : Le pays rétrograde de dix ans
La proportion d’Haïtiens qui vit dans des conditions d’extrême pauvreté après le tremblement de terre sans précédent du 12 janvier dernier a ramené les indices du pays presque au niveau de ceux enregistrés il y a 10 ans, selon un rapport publié jeudi sur Haïti.
Plus de 70% de la population haïtienne vit dans l’extrême pauvreté, selon ce rapport rendu public à l’occasion de la 23e session du Comité pour le développement et la coopération des Caraïbes (CDCC) qui se déroule a Saint-Georges, à la Grenade, rapporte l’ONU sur son site Internet.
On dénombre plus de 222.000 morts et 869 disparus, environ 311.000 blessés et 1,5 millions de personnes, soit presque 15% de la population, sont sans-abris. Les dégâts causés par la catastrophe sont estimés à 7,8 milliards de dollars soit l’équivalent de 120% du Produit intérieur brut (PIB).
« Les récentes catastrophes naturelles comme les ouragans et les tremblements de terre n’ont fait qu’aggraver une situation déjà critique financièrement et économiquement dans un grand nombre de pays caribéens. L’évaluation des désastres est vitale pour réussir une meilleure reconstruction», a déclaré Alicia Barcena, secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC).
Mme Barcena a estimé que « ces événements tragiques sont une opportunité pour renforcer la notion de réduction des risques des catastrophes, particulièrement dans les pays caribéens. »
« L’évaluation socioéconomique et environnementale des désastres est un outil puissant qui peut aussi être utilisé dans la réponse aux conséquences des changements climatiques », selon la secrétaire exécutive de la CEPALC.
Durant tout le déroulement de la rencontre du CDCC, l’accent a surtout été mis sur la vulnérabilité des Etats de la Caraïbe insulaire en voie de développement.
Dans des pays comme la Barbade, la Jamaïque et Saint-Kitts-et-Nevis, la dette publique atteint 100% du PIB.
Alicia Barcena rassure que la CEPALC est « prête à continuer à soutenir les aspirations des Caraïbes en matière d’intégration régionale et de développement. »
tout le monde a son estimation du coup de la catastrophe du 12 janvier en Haiti. 4, 5, 6, 7 milliards de dollars US. Que des chiffres. Malheureusement, ils viennent des memes institutions qui, en 1994, suite au retour, improductif pour Haiti,de J.B.Aristide au pouvoir, avaient fait des estimations sur les besoins du pays, apres avoir supporter un EMBARGO devastateur pour son economie.
A l’epoque, on avait cette meme petite equipe d’incompetents au pouvoir ou a ces abors. R.Preval, K.C.Bastien, M.M.Rey, J.J.Jasmin, M.L.J.Lassegue, L.Voltaire, E.Lescouflaire, M.Bellerive, et autres. Plus de 15 ans apres, ou en sommes nous?
ALA TRAKA SAW KO WE
Comme l’a deja dit un autre, « 12 JANVIER » est venu sauver l’echec de cette pitite lavalas-lespwa-ucade-inite, au pouvoir depuis 20 ans. Il est aussi venu cacher l’echec de cette communaute internationale, OMNIpresente et OMNIpotente dans le pays depuis au moins 1994.
A partir du 13 janvier, ces deux composante de « LA GOUVERNANCE » D’Haiti crient haut et fort que la catastrophe a anneantie tout le travail, tout les qu’ils avaient pu accomplir.
Quel mensonge!Tout le monde pouvait aiseement observer le regne de la corruption, de la violence, de la misere institutionalisee, instrumentalisee, elevee au rang de systeme.
ALA TRAKA SAW KO WE
Avant le « 12 JANVIER », dans quelle bonne direction allions-nous? Ou etions-nous reellement? Quelles etaient les perspectives reelles? Nonappliquation de la contitution, corruption institutionalisee, elections truquees au profit du pouvoir, insecurite, disfonctionnement de la justice, parlement marionnette, presidentialisme illegal et improductif, affaiblissement du pouvoir de l’Etat, population apauvrie ne contant que sur les transfers pour survivre, exode des cadres, etc.
Et, le « 12 JANVIER » arriva. Comme un pretexte, comme un sauveur pour cacher le TOTAL ECHEC. Epi? Epi? Epi anyen. La vie continue. Les affaires reprennent. E AYITI ap fe bak.
ALA TRAKA SAW KO WE.
MET LA est-ce-que t’as déja pensé qu’il y a une difference énorme entre réalité et vérité?