Troisième jour en Haïti: « L’enfer de la pauvreté absolue »
HAÏTI – Jour 3: Ce matin, la visite tant attendue du camp Jean Marie Vincent où vivent les personnes déplacées à cause du séisme. Pour moi, il s’agit de l’expérience la plus forte jusqu’à présent. Certes je voudrais retourner à Cité Soleil. Mais là, on entre dans l’enfer. L’enfer de la pauvreté absolue. Nous avons eu une vision directe de la réalité.
Avant de commencer la visite dans le camp, j’ai été reçu par des membres de la Police nationale haïtienne (PNH), des Nations-Unies et des femmes du contingent du Bangladesh. On m’a briefé sur l’historique du camp et ses problèmes. Sur ses accomplissements aussi, comme le nombre de personnes qui en sont parties. Clairement le camp se vide. On m’évoque le problème de l’afflux de personnes qui recherchent dans le camp la sécurité assurée par les forces de police des Nations-Unies avec des patrouilles 24h/24, et, juste après le séisme, de l’eau et de la nourriture. Lire la suite sur www.huffingtonpost.fr