Haïti-Santé : Au moins 1 enfant sur 5 accuse un retard de croissance

Au moins un (1) enfant sur cinq (5), de moins de cinq ans, est atteint d’un retard de croissance en Haïti, indique le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), dans un rapport publié en avril 2013 et dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.

Pour vaincre le retard de croissance, il est essentiel de mettre l’accent sur la grossesse et les deux premières années de la vie d’un enfant, confirme le rapport de l’Unicef, intitulé « améliorer la nutrition de l’enfant : un objectif impératif et réalisable pour le progrès mondial ».

La prévalence de la malnutrition chronique, chez les enfants de moins de 5 ans, a chuté en Haïti, passant de 29 pour cent à 22 pour cent entre 2006 et 2012, selon les données du rapport.

La diminution progressive de l’aide d’urgence laisse Haïti avec la tâche importante de fournir des services sanitaires et de nutrition, avec une insuffisance de personnels qualifiés et des infrastructure non encore remises en état, reconnaît Unicef.

Le tremblement de terre, qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010, a affecté environ 3 millions de personnes, provoquant des dégâts considérables qui ont exacerbé les conditions sanitaires déjà difficiles.

En dépit de la crise humanitaire, ayant découlé du séisme de janvier 2010, le gouvernement d’Haïti et la communauté internationale étaient en mesure de fournir un ensemble de services pour répondre au lourd fardeau de la malnutrition chronique chez les enfants de moins de 5 ans, signale rapport d’avril 2013 de l’Unicef.

En vue de faire face aux nombreux défis existants, le gouvernement et ses partenaires seraient en train de travailler vers un renforcement de la capacité, à long terme, du système de santé et des communautés, annonce l’agence onusienne.

Haïti entendrait, entre autres, insister sur la sécurité alimentaire et la nutrition, et investir dans des interventions de nutrition directe, à travers une politique nationale nutritionnelle nouvelle, récemment mise en place.

Près de la moitié des ménages dans la zone touchée – environ 1,3 million personnes – étaient en insécurité alimentaire, selon les évaluations réalisées immédiatement après le séisme de janvier 2010 et citées dans le rapport de l’Unicef.

Au moins 41 pour cent des enfants, âgés entre 6 et 59 mois, auraient subi un épisode de maladie, principalement la diarrhée, les infections respiratoires aiguës et de la fièvre (parmi les principales causes de décès chez les enfants), a révélé une enquête menée quelques mois après le tremblement de terre de janvier 2010.

Cette situation avait provoqué des risques de décès et de malnutrition chez les nourrissons, les jeunes enfants ainsi que chez les femmes enceintes et allaitantes. (alterpresse.org)

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