Haïti – Social : Avancement de la cause des personnes vivant avec un handicap
Vendredi, à l’Hôtel Le Plaza, s’est tenu un Atelier de travail avec les représentants des associations locales et internationales œuvrant dans le domaine du handicap. Dans son discours d’ouverture, Gérald Oriol, Jr., Secrétaire d’État à l’Intégration des Personnes Handicapées, a rappelé, que cette rencontre de travail s’articulait autour de deux points importants : 1) La modification du Code de travail et son harmonisation avec la loi du 13 mars 2012, sur l’intégration des personnes handicapées qui est entrée en application le 21 mai 2012, afin de permettre à ces dernières d’avoir accès, comme tout le monde, au marché du travail et d’être à l’abri des discriminations à cause d’une condition physique, sensorielle, intellectuelle ou mentale. 2) L’adoption d’un avant projet d’arrêté présidentiel créant le Fonds de Solidarité Nationale pour l’Intégration des Personnes Handicapées.
Discours d’ouverture du Secrétaire d’État Gérald Oriol, Jr. :
« Mesdames et Messieurs du Projet de Renforcement du Cadre Juridique pour les Personnes Handicapées en Haïti, de l’OEA ;
Mesdames et Messieurs les représentants des Organisations internationales évoluant dans le domaine du Handicap ;
Mesdames et Messieurs les représentants des associations haïtiennes, de et pour, les Personnes Handicapées ;
Mesdames et Messieurs les représentants des Organisations de Droits Humains ;
Mesdames et Messieurs,
C’est un grand plaisir pour moi de vous accueillir dans cet espace en vue de travailler ensemble, une fois de plus, pour l’avancement de la cause des personnes vivant avec un handicap. Cette rencontre de travail pour laquelle nous nous sommes réuni ce matin concerne notre droit le plus entier : le droit d’accès au travail sans être discriminé et le droit de bénéficier de l’appui de l’État en vue de gagner une autonomie garantissant une vraie intégration dans la société.
Qui d’entre nous n’accorde pas une grande importance à ces droits ? Qui d’entre-nous se sent capable d’accepter qu’il ou qu’elle ne soit pas traité avec dignité ? Qui d’entre-nous ne cherche pas à optimiser ses capacités de fonctionnement sans se soucier des disparités et discriminations socio-politiques et économiques ? Personne n’aspire à vivre dans une société où ses droits sont brimés. Donc, fort de ces raisons, nous sommes ici présents. Je me félicite de votre présence et vous souhaite à toutes et à tous la bienvenue !
Le Bureau du Secrétaire d’État à l’Intégration des Personnes Handicapées, n’a d’autres intérêts à défendre que les vôtres. Pour ce faire, votre participation active dans la définition et la priorisation des choix s’avère indispensable. Ainsi, la cohésion, voire la cohérence dans nos actions, témoigneront, non seulement de notre capacité de décision comme groupe, mais surtout de notre sens de responsabilité dans l’orientation de notre devenir. Parce que, ce que veulent les personnes handicapées, c’est d’être vues et d’agir comme des personnes responsables et qui ont des capacités.
Mesdames, Messieurs,
Cette rencontre de travail s’articule autour des deux points suivants :
1) La modification du Code de travail et son harmonisation avec la loi du 13 mars 2012 sur l’intégration des personnes handicapées qui est entrée en application depuis le 21 mai 2012 afin de permettre à ces dernières d’avoir accès, comme tout le monde, au marché du travail et d’être à l’abri des discriminations à cause d’une condition physique, sensorielle, intellectuelle ou mentale ;
2) L’adoption d’un avant projet d’arrêté présidentiel créant le Fonds de Solidarité Nationale pour l’Intégration des Personnes Handicapées.
Les cadres du Bureau du Secrétaire d’État ainsi que le Consultant juridique de l’Organisation des États Américains (OEA) sont là, pour vous accompagner dans la réflexion et la mise en forme de vos propositions.
Comme Secrétaire d’État, il est de mon devoir de vous assurer que vous êtes totalement libres d’exprimer votre opinion et que vos préoccupations seront judicieusement prises en compte.
Encore une fois, je veux exprimer ma joie d’être ici et de constater le progrès que nous sommes en train de faire chaque jour dans la concrétisation des droits des personnes handicapées. Petit à petit, nous prenons notre place dans la société haïtienne pour vivre avec la plus grande dignité et dans la plus grande autonomie […] » (haitilibre.com)
