Haïti/Festival de jazz : Un plateau d’artistes attendus

m_309a5181b6f746e9b7af9ad35aa621bd Plusieurs formations jouant de la musique jazz sont attendus à la capitale haïtienne pour participer à la quatrième édition du Festival international de jazz de Port-au-Prince qui se tiendra du 23 au 30 janvier 2010.

Des groupes locaux comme Jaleb, Dizwikara de Pierre-Rigaud Chéry et le Natif Jazz Quartet de Claude Carré, se préparent pour créer l’ambiance aux côtés d’autres formations étrangères, telles Brian Horton Quartet (Etats-Unis), Trio D3 (Espagne).

D’autres artistes et groupes musicaux, comme Carsten Daerr Trio (Allemagne), Jane Bunnett (Canada), Organik Trio (Chili), Manu Codjia (France), Eblén Macarí Trio (Mexique), Rafelito Mirabal (République Dominique), prendront part à ce festival.

L’événement se déroulera au Parc Historique de la Canne à Sucre, à l’Institut Français d’Haïti, au Champs de Mars, à la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL), au Centre Culturel Brésilien et à l’hôtel Karibe.

La multiplicité des sites, où les animations seront gratuites pour la plupart, permettra de toucher un public plus large au cours des différentes manifestations, selon les organisateurs.

Dans la journée, des ateliers de formation et d’initiation au jazz destinés aux jeunes musiciens haïtiens sont prévues. Des films seront projetés, des conférences-débat seront organisées en partenariat avec « Haïti Jazz Club ».

Initié en 2007, le Festival international de jazz de Port-au-Prince visait à créer un lieu de promotion de la musique haïtienne puis faciliter la mise en place d’un espace d’écoute et de redécouverte d’un style musical méconnu.

En 2010, la Fondation Haïti Jazz réaffirme sa détermination à œuvrer à la pérennisation de ce festival « en s’associant à nouveaux partenaires, en développant ses activités et en visant une audience internationale ».

A travers ce festival, la Fondation Haïti Jazz cherche notamment à « transformer la métropole, la capitale haïtienne en une destination touristique d’intérêt régional, à l’image de ses plus proches voisins et des capitales du monde entier ».

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