Haïti-Santé : Le Mci autorise la commercialisation du salami en provenance de la République Dominicaine sous certaines conditions institutionnelles

Le gouvernement haïtien lève, de manière conditionnelle (sous réserve du respect des dispositions sanitaires en Haïti), l’interdiction d’importation, de distribution, de commercialisation du salami en provenance de la République Dominicaine, indique un communiqué du ministère du commerce et de l’industrie (Mci), transmis à la presse le jeudi 3 janvier 2013.

En dépit d’une disposition gouvernementale, adoptée en juillet 2012 et interdisant la vente des salamis dominicains sur le marché national pour raison sanitaire, la commercialisation de ce produit y était toujours de mise jusque fin décembre 2012.

Dans plusieurs départements géographiques du pays, des habitantes et habitants, surtout celles et ceux des quartiers défavorisés, continuaient de consommer ce produit de charcuterie qui contiendrait des coliformes fécaux depuis sa fabrication, suivant une étude de l’institution dominicaine, Proconsumidor (en français : institut pour la protection des droits des consommatrices et consommateurs).

La décision d’autoriser la commercialisation du salami est prise, suite aux conclusions tirées des résultats d’analyse effectuée à Port-au-Prince sur les différents prélèvements de ces produits.

Selon ces conclusions, les échantillons de salami d’origine ne présentent pas de contamination, tandis que ceux relevés dans les rues en comportent certaines traces.

Les échantillons de salami, prélevés dans les supermarchés, sont conformes aux normes admises par la consommation, selon l’enquête citée par le Mci.

Pour l’application de la nouvelle mesure, le Mci exige le respect d’un ensemble de directives gouvernementales, destinées aux produits de charcuterie et produits carnés en général.

Les documents d’importation doivent contenir un certificat sanitaire, délivré par les autorités compétentes du pays et garantissant la conformité du produit aux normes en vigueur, dispose le gouvernement.

Le transport y compris la vente en gros et en détail doivent être assurés dans des conditions de température appropriées et sans rupture de la chaîne de froid, préconise le ministère.

Le non respect de ces directives peut être, à tout moment, lourdement sanctionné et les produits mis sous scellés, rappelle le ministère.

Toutefois, les consommatrices et consommateurs doivent rester vigilants et s’assurer que les normes relatives à la conservation des produits de charcuterie, de salami et de produits réfrigérés sont respectées, ajoute t-on.

Les petits détaillants recevront une aide de la part des grands importateurs de ces produits pour l’approvisionnement et le stockage, en récipients réfrigérés, permettant la bonne commercialisation de ces produits, annonce encore le Mci.

Source: http://www.alterpresse.org

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