USA/Économie : Situation du déficit américain…le Président Obama a vraiment du pain sur la planche…
Le déficit budgétaire des Etats-Unis a augmenté de 22 % en octobre, selon des chiffres publiés hier mardi 13 novembre à Washington par le département du Trésor. Le solde négatif des finances de l’Etat fédéral américain s’est établi à 120 milliards de dollars pour ce premier mois de l’exercice 2012-2013, a indiqué le Trésor alors que l’estimation médiane des analystes donnait le déficit d’octobre à 113 milliards de dollars.
Selon le gouvernement américain, le déficit s’est creusé sous l’effet d’une hausse des dépenses supérieure à celle des recettes de l’Etat. Les premières ont augmenté de 16% sur un an pour s’établir à 304,3 milliards de dollars, tandis que les secondes ne progressaient que de 13 %, pour atteindre 184,3 milliards en octobre.
Les Etats-Unis ont ramené leur déficit budgétaire à 7 % du PIB en 2012, contre 8,7 % l’année précédente, à l’issue d’un effort budgétaire sans équivalent depuis vingt-cinq ans. Pour l’exercice en cours, la Maison Blanche prévoit de ramener le déficit de l’Etat fédéral sous la barre des 1 000 milliards de dollars pour la première fois en cinq ans, à 991 milliards de dollars, soit 6,1 % du PIB américain.
Il faut dire que Barack Obama s’est exprimé vendredi dernier depuis la Maison Blanche pour la première fois depuis qu’il a été réélu, pour évoquer les actions à entreprendre pour que l’économie américaine continue de croître et pour réduire la dette. Il a notamment évoqué la « falaise fiscale » (fiscal cliff) à laquelle vont faire face les Etats-Unis d’ici la fin de l’année. Il s’agit de hausses d’impôts et de réductions de dépenses publiques qui prendront automatiquement effet à partir du 1er janvier 2013 si un accord entre républicains et conservateurs n’intervient pas au Congrès.
A la reprise des travaux du Congrès après la parenthèse électorale, démocrates et républicains ont campé sur leurs positions hier mardi dans le débat en cours sur le « mur budgétaire » qui menace les Etats-Unis.
Le sénateur Max Baucus, spécialiste démocrate des questions fiscales au Congrès, a ainsi déclaré que le taux d’imposition des tranches de revenus les plus élevées devait être augmenté mais a estimé qu’il y avait une marge pour parvenir à un accord.
Dans le camp républicain, on insiste en revanche sur la nécessité de reconduire les baisses d’impôts pour tous les contribuables et toutes les tranches de revenus.
C’est exactement ce genre de débat que nous autre nous n’avions pas eu au parlement haïtien concernant ces nouvelles taxes exigées par le gouvernement sur les salaires des employés du secteur public et privé. Ce débat en Haïti est urgent ! Les contribuables du secteur formel continuent de se plaindre de la diminution de leur pouvoir d’achat après cette mesure, alors que les prix des produits alimentaires ne régressent pas. Un nouveau régime fiscal vraiment des plus injustes selon certains analystes et de nature à rendre le climat social et politique encore plus explosif.
Riphard Serent
Vision 2000
Il n’y a pas de parlementaires dans notre pays Haiti mais des parlementeurs et des patripoches. Ils ne sont pas à la hauteur de leur poste. ils ne font que s’enrichir. Comment un législateur qui légifèrre et pourtant quin n’as aucune notion en loi dt en droit. Le gouvernement haitien ne contient que ds raqueteurs. Ti malere a kap travay ki pa itil anyen poutan se nan lajan li yo retire. Ou pas janm tande yon palmantè di yon bagay serye, tout moun se plenn. ki kote sa ap rive?