Haïti/Gouvernance politique: Jean Henri Céant demande à Michel Martelly de revenir sur la mise en place du CEP
L’ancien candidat à présidence Jean Henry Céant écrit au président Michel Martelly en vue d’attirer son attention sur la gravité de la conjoncture politique actuelle et lui faire des propositions afin d’évite au pays une crise sans précédent.
Dans cette correspondance, Jean Henri Céant estime que « l’heure est grave. Il se fait tard et une chape de plomb est sur le point de tomber sur notre pays. Tout indique que la trajectoire qui se profile ne peut qu’augurer un nouveau cycle de désespérance, de turbulence et de déstabilisation dont une fois de plus, le peuple haïtien risque de faire les frais », écrit le notaire.
L’ancien candidat à la présidence explique que si depuis l’accession de Michel Martelly au pouvoir, il s’est « tracé pour ligne de conduite de prioriser, au-dessus de tout, la recherche de la stabilité et la vigilance face au processus de consolidation de la démocratie ».
Mais, la publication d’un amendement constitutionnel au terme d’une démarche erronée et tortueuse; l’acceptation de la désignation des membres du CEP choisis par le CSPJ selon un processus vicié à la base; et l’installation arbitraire d’un Conseil Electoral lacunaire et croupion, l’interpellent à plus d’un titre.
Ces différents événements se déroulent sur un fond qui laisse présager une aggravation de la crise économique et sociale, susceptible de perturber le délicat équilibre qui commençait à s’établir après la tumultueuse période des élections, souligne le notaire.
Pour Me. Céant, entre le courage d’œuvrer au renforcement des fondements de la démocratie et la faiblesse de raviver les pratiques archaïques de la dictature, aucune hésitation n’est permise. Le peuple haïtien l’a bien compris et a fait le choix, au prix de lourds sacrifices, de l’édification d’un Etat de droit garant de la paix, du pluralisme politique et de l’équilibre des pouvoirs.
Or, Monsieur le Président, poursuit le dirigeant de Renmen Haïti dans cette correspondance, la référence faite à la «traîtrise» dans votre message télévisé du 21 août 2012 nous renvoie à des temps de régimes martiaux où Haïti, assiégée, luttait pour la défense et la reconnaissance de son Indépendance. Aujourd’hui, il en va tout autrement. En régime démocratique, le concept de traîtrise n’est pas de mise. Il peut et il doit exister des divergences de vue. Il peut et il doit exister des approches divergentes et lorsqu’elles portent sur des questions aussi importantes et vitales, la voie royale pour tout dirigeant est celle de la concertation et de la consultation. Le citoyen concerné a son mot à dire, à l’égal des partis, groupes politiques et associations de la société civile, exerçant par ainsi les droits garantis par la Constitution.
Jean Henry Céant, estimant que la nation haïtienne est à la croisée des chemins, suggère au président Martelly : de revenir sur la mise en place de ce «Conseil Electoral Permanent»; de convoquer de toute urgence une réunion des partis, des groupements et regroupements politiques, des personnalités politiques, des associations représentatives de la société civile inclusive; de statuer définitivement sur l’amendement constitutionnel non promulgué, publié en violation des normes démocratiques, notamment sans le sceau de la République; et de trouver dans l’urgence les voies de la concertation et du consensus qui permettront de transformer, dans l’ordre et la paix, les conditions de vie de nos compatriotes.
Car seul un acte d’amour pour ce pays appauvri, endeuillé et attristé, nous permettra d’aller de l’avant, de surmonter les haines et les divisions et de gagner une place définitive dans le concert des nations démocratiques, conclut Jean Henry Céant.
Maintenant ce n’est pas le moment de dormir, c’est plutôt le moment de passer a l’acte on n’a plus besoin de dormeur ni intellectuel sans vision, pour continuer a endormir le peuple Haïtien y en a marre.
Bon courage mr le président, pendant qu’ils dorment, vous travaillez, on est avec vous tète kalé, ceux qui ne sont pas d’accord qu’ils s’embarquent .
Quels commentaires! Un jour, vous serez ceux qui crieront Aba Tèt kale. Nombreux sont ceux qui sont tombés dans un rêve surnomé Tèt Kale. Je vous demande de vous posez la question pourquoi ujn alie de Tèt Kale lui fait cette correspondance. Ne s’était-il meme pas pris part pour lui au moment du 2ième tour des elections présidentielles! Dans un monde de fou, celui qui n’est pas fou est l’unique fou. Le saviez-vous? Au serait-il vraiment l’unique qui sait ce qu’est diriger un pays tandis qu’il ne sait meme pas administré?
L’Haïti que ne rêvons vous et moi, ne peut pas passer par là. On repprochait à l’ex président Préval de toujour faire la sourde oreil aux réclames des citoyens et ce dernier fait mil fois pire et vous l’applaudissez, mais quel contraste non!
Pauvre Haïti! Tu es ou tu es parce t’as jamais voulu faire un bon choix. Pauvre pays!