Éphéméride du Jour… 24 juillet 1802, Naissance d’Alexandre Dumas Père

Aujourd’hui, c’est le 206ième jour de l’année

La 30ième semaine de l’année.

On fête Sainte Christine ainsi que St Pavace, Ste Cunégonde, Ste Ségolène et Ste Christelle

Sainte Christine : Née en Belgique au XIIe siècle. Un chroniqueur dit qu’elle était « resté longtemps morte et avait obtenu de reprendre sa chair pour faire son purgatoire ici-bas ». Les Christine sont dynamiques, actives, elles agissent sans trêve. C’est donc l’action, la culture de soi permanente, l’application au travail qui les caractérisent. Leur couleur : le vert et leur chiffre : le 6.

Premier croissant de lune            Aujourd’hui

Premier Quartier                                 Jeudi 26 Juillet

Pleine Lune                                             Jeudi 2 Août

Un nouvel air pour les signes du zodiaque : l’air du  lion, compris entre le 24 juillet et le 23 août

24 juillet 1802    Naissance d’Alexandre Dumas Père

Alexandre Dumas est un auteur prolifique qui écrit : Vingt ans après, la Reine Margot, la Dame de Monsoreau, Joseph Balsamo,  les deux Diane

Il a  signé  aussi de grandes œuvres telles
Les Trois Mousquetaires
Le Comte de Monte-Cristo

Les origines haïtiennes des Dumas

Thomas-Alexandre Davy de La Pailleterie, dit

Général Alexandre Dumas de La Pailleterie,
(25 mars 1762 – 26 février 1806).

Les Alexandre Dumas sont trois et le premier d’entre eux, père de l’écrivain, n’était en naissant qu’un esclave dans la partie française de l’île de Saint-Domingue, aujourd’hui république d’Haïti. Il ne s’appelait pas encore Alexandre Dumas. Il n’avait qu’un prénom -Thomas-Alexandre- et pas de nom de famille car les esclaves n’avaient pas le droit d’en porter.

Pour les Dumas, tout débuta en 1760 lorsqu’un aristocrate français, Antoine-Alexandre Davy de la Pailleterie, émigra vers l’île de Saint-Domingue (nom de la République d’Haïti du temps de la colonie). Le Code Noir de Colbert, qui régissait l’esclavage, voulait que l’esclave appartienne à son maître qui pouvait décider d’en faire ce qui lui plaisait. Et comme c’était la règle dans les colonies françaises, Antoine-Alexandre Davy de la Pailleterie, qui avait une habitation à Jérémie, dans le Sud de la colonie de Saint-Domingue, disposa de son esclave Marie-Cessette Dumas (nom qui lui a été accolé parce qu’elle vivait dans un mas) qui se retrouva enceinte. Elle mourut en 1772 après avoir donné naissance à Alexandre Dumas de la Pailleterie, en 1762.

« Le plus grand des Dumas, disait Anatole France, c’est le fils de la négresse, c’est le général Alexandre Dumas de La Pailleterie, le vainqueur du Saint-Bernard et du Mont-Cenis, le héros de Brixen. Il offrit soixante fois sa vie à la France, fut admiré de Bonaparte et mourut pauvre. Une pareille existence est un chef-d’oeuvre auquel il n’y a rien à comparer ».


Fabuleux destin en effet que fut celui de cet enfant métis né esclave à Saint Domingue. Orphelin de mère à l’âge de 10 ans, il est vendu en tant qu’esclave par son père. Puis, racheté par celui-ci, il devînt 31 ans plus tard général de division de l’armée française et commandant en chef de l’armée des Pyrénées ! Son père, Alexandre-Antoine Davy de la Pailletterie, un petit planteur blanc de noble origine, était venu chercher fortune dans la plus riche île française des Antilles, et s’était mis en ménage avec une ravissante Négresse avec qui, il eut quatre enfants.

Thomas-Alexandre, mulâtre et affranchi, grandit dans la colonie en homme libre contrairement à ses ascendants maternels.

Rentré définitivement en France en décembre 1775, le marquis fait venir un an plus tard son fils préféré, Thomas-Alexandre, laissant au bourg Jérémie, à Saint Domingue, Césette et leurs autres enfants, Adolphe, Jeannette et Marie-Rose. Le jeune Thomas découvre alors la trépidante vie parisienne, se lie d’amitié avec un autre métis, le chevalier de Saint George. En 1792, les deux hommes serviront dans le même corps d’armée, la Légion franche des Américains, composée d’Antillais et d’Africains, dirigée par le chevalier. C’est que dès 1786, Thomas-Alexandre Davy de la Pailletterie, qui avait annoncé par défi à son libertin de père qu’il allait se faire tout seul un nom, s’était engagé pour huit ans au régiment des dragons de la reine. Mais son père ne l’autorisa pas à intégrer l’armée sous le nom de Davy de la Pailleterie. Ainsi, c’est sous le patronyme de sa mère, Dumas, qu’il a rejoint l’armée française. Grand et bel homme, il mesurait alors « un mètre quatre-vingt-cinq » avait « des cheveux et sourcils noirs crépus, un visage ovale, plein et brun, une petite bouche, des lèvres épaisses. »

Pendant la Révolution française, il sert d’abord sous les ordres du général Dumouriez. Le chevalier de Saint-George l’élève au grade de sous-lieutenant ; il monte rapidement en grade. C’est le premier homme de couleur à devenir général de division dans l’armée française. Il a 31 ans. Se distinguant pour sa bravoure, sa force phénoménale et ses actes héroïques, il est surnommé Horatius Coclès du Tyrol pour la défense d’un pont en 1798. Il fait campagne en Vendée, en Italie, en Égypte, puis de nouveau en Italie.

Très proche de Bonaparte durant les premières années de la montée en puissance de celui-ci, le général Alexandre Dumas se brouille avec le futur empereur durant la campagne d’Egypte. À l’époque du consulat, en 1802, il refuse de contribuer à mater une révolte d’esclaves à Haïti (que dirige Toussaint Louverture), ce qui lui vaut une disgrâce définitive.

Fait prisonnier par le royaume de Naples pendant son voyage de retour en France, il est emprisonné durant deux ans. A sa libération, en 1801, sa santé est profondément affectée. Les dernières années de sa vie se passent à Villers-Cotterêts auprès de son épouse, Marie-Louise Labouret.

Du récit des dernières années de la vie du général Dumas, on ne peut qu’être outré par les nombreuses injustices dont il fut victime. Voici ce qu’en dira sa veuve Marie-Louise : « Le brave général Dumas, que le sort des combats avait respecté, périt dans la misère et le chagrin, sans aucune décoration [ni] récompense militaire, victime de la haine implacable de Bonaparte et de sa propre sensibilité.»

Le 20 mai 1802, deux mois avant la naissance de l’auteur du Comte de Monte Cristo, Napoléon Bonaparte rétablissait l’esclavage aboli en 1794 par la Révolution et le 2 juillet, le territoire français était interdit aux Noirs et sang-mêlés !

C’est le 24 juillet 1802 qu’Alexandre Dumas dit Dumas père voit le jour à Villers-Cotterêts, pays près de Dieppe (France). Son père, le général Alexandre Dumas, meurt quelques années après, le 26 février 1806.

Bien que le futur écrivain ait très peu connu son père, ce dernier exercera une grande influence sur son oeuvre. La figure mythique du géant intrépide se retrouve ainsi dans les romans de Dumas, en tout premier lieu dans le personnage de Porthos.


 Alexandre Davy de La Pailleterie Dumas, dit

Alexandre Dumas – père
(24 juillet 1802 – 5 décembre 1870).

Illustre auteur dramatique et romancier français, fils du général Alexandre Dumas, né à Villiers-Cotterets (Aisne) le 5 thermidor an X (24 juillet 1802), mort à Puys, dans les environs de Dieppe (Seine-Maritime), le 5 décembre 1870.

Son père, fils d’un marquis normand et d’une esclave de Saint-Domingue, meurt, alors que le jeune Alexandre n’a que quatre ans. Des centaines de livres, des milliers de personnages et des millions de mots ne viendront jamais combler la cruelle absence de celui dont la figure héroïque hantera toute son oeuvre. De son propre aveu, Alexandre Dumas ne guérira jamais de « cette vieille et éternelle douleur de la mort de son père. »

Restée veuve en 1806 et réduite aux modiques ressources que lui concédait le titre de son mari, Mme Dumas ne put faire donner au fils issu de cette union qu’une éducation extrêmement sommaire et incomplète. L’enfant tenait, par contre, de son père, une constitution athlétique, une aptitude naturelle à tous les exercices du corps et une santé robuste.

D’abord clerc d’avoué à Villers-Cotterets, puis à Crépy-sur-Oise, il vint en 1823 à Paris solliciter l’appui des anciens compagnons d’armes de son père, ralliés, pour la plupart, à la Restauration.

Éconduit de divers côtés, il ne fut accueilli avec bienveillance que par un membre de l’opposition, le général Foy qui, aussi frappé de ses talents de calligraphe qu’affligé de son ignorance, lui procura une place d’expéditionnaire dans les bureaux de la chancellerie du duc d’Orléans.

Le jeune homme, qui se proposait bien un jour de vivre de sa plume, se trouva néanmoins fort heureux de devoir à son écriture un traitement de 1200 fr. qui lui permettait de ne plus être à la charge de sa mère et lui laissait assez de loisirs pour apprendre tout ce qu’il ne savait pas et nommément l’histoire de France. Bientôt il osa faire imprimer ses premiers essais : une Élégie sur la mort du général Foy (1825).

Il continua à écrire pour le théâtre et connut enfin le succès grâce à la représentation en 1829 de Henri III et sa cour par la Comédie-Française. Ce succès continuera pendant toute sa carrière littéraire dans son genre de prédilection : le drame et le roman historique.

Fils de mulâtre, Alexandre Dumas doit alors affronter les regards d’une société française qui, pour ne plus être une société d’Ancien Régime, demeure encore une société de castes. Elle lui fera grief de tout : son teint bistre, ses cheveux crépus, à quoi trop de caricaturistes de l’époque voudront le réduire, sa folle prodigalité aussi. Certains de ses contemporains iront même jusqu’à lui contester la paternité d’une oeuvre étourdissante et son inépuisable fécondité littéraire qui tient du prodige. Mais Alexnadre DUMAS lui-même, fier de sa lignée, écrivit un jour : « Lorsque j’ai découvert que j’étais noir, je me suis déterminé à ce que l’homme voie en-dessous de ma peau ».

Dumas a lui-même raconté comment, après l’insurrection de juin 1832 et une atteinte de choléra, dont il se ressentit d’ailleurs une partie de sa vie, les médecins et ses amis lui conseillèrent de quitter Paris durant quelques mois. De cette première excursion à travers la Bourgogne et la Suisse datent ces fameuses Impressions de voyage qui forment l’une des parties les plus attrayantes de son œuvre et qui ont si légitimement contribué à sa popularité.

Il est un auteur prolifique (avec l’aide notoire de nègres en particulier Auguste Maquet qui a participé à la plupart de ses réalisations), signant des grandes œuvres telles les Trois Mousquetaires ou le Comte de Monte-Cristo en 1844.

Les toutes dernières et si tristes années de la vieillesse de Dumas furent adoucies par le dévouement de sa fille, Mme Petel, et par la sollicitude de son fils, qui finit par pourvoir à tous les besoins de sa vie matérielle; ce fut dans la ville de Puys, près de Dieppe, qu’il s’éteignit le 5 décembre 1870, sans avoir conscience des désastres infligés à la France, et sa mort passa forcément alors inaperçue. Au mois d’avril 1872, sa dépouille fut exhumée de la tombe provisoire où elle était déposée et transportée, selon un vœu souvent exprimé par lui, au cimetière de Villers-Cotterets, en présence de la plupart de ses amis, collaborateurs ou interprètes encore survivants.

Son corps a été transféré au Panthéon de Paris en 2002, au mépris de sa dernière volonté de « rentrer dans la nuit de l’avenir au même endroit que je suis sorti de la vie du passé », « dans ce charmant cimetière (de Villers-Cotterêts) qui a bien plus l’air d’un enclos de fleurs où faire jouer les enfants que d’un champ funèbre à faire coucher les cadavres » (1870).

Son fils, également nommé Alexandre Dumas, fut lui aussi écrivain, auteur en particulier de la Dame aux camélias.

Lettre d’Alexandre Dumas – père, le 5 août 1838, aux compatriotes haïtiens et à tous les hommes de couleur, pour honorer son père, le général Alexandre Dumas. 

«Mes chers compatriotes, 

Souvent, j’ai été sollicité à la fois par des amis et par mon propre cœur de faire élever une statue à mon père ; cette statue, faite par l’un des meilleurs artistes de la capitale, grâce aux relations que j’ai avec tous, et à la fourniture que ferait du bronze le gouvernement, ne coûterait pas plus de 20 à 25 000 francs. 

Voici donc ce que j’ai l’honneur de vous proposer, Messieurs : 

Une souscription à 1 F serait ouverte parmi les hommes de couleur seulement, quelle que soit la partie du monde qu’ils habitent. A cette souscription ne pourront se joindre, pour les sommes qui leur conviendront, que le roi de France et les princes français, ainsi que le gouvernement d’Haïti, et si, comme il y a tout lieu de le croire, la somme, au lieu de se monter à 25 000 F, se monte à 40 000, on fondrait une seconde statue pour une des places de Port-au-Prince; et alors, j’irais la conduire et l’y ériger moi-même sur un vaisseau que le gouvernement français me donnerait pour l’y emporter. 

Je ne sais, Messieurs, si la douleur récente que j’éprouve [Alexandre Dumas vient de perdre sa mère] et qui réveille cette vieille et éternelle douleur de la mort de mon père, ne me rend pas indiscret, et ne grandit pas à mes propres yeux les mérites de celui que Joubert appelait la terreur de la cavalerie autrichienne et Bonaparte l’Horatius Coclès du Tyrol ; mais il me semble en tout cas qu’il serait bon que les Haïtiens apprissent à la vieille Europe, si fière de son antiquité et de sa civilisation, qu’ils n’ont cessé d’être français qu’après avoir fourni leur contingent de gloire à la France. » 

Œuvres choisies

  • La Tour de Nesle, 1832
  • Kean, 1836
  • Pauline, 1845
  • La Reine Margot, 1845
  • Le Comte de Monte-Cristo, 1845
  • La Dame de Monsoreau, 1846
  • Joseph Balsamo, 1846, inspiré de la vie de Giuseppe Balsamo
  • Le Vicomte de Bragelonne, 1848
  • Le Collier de la reine, inspiré de l’affaire du collier de la reine, 1849
  • La Tulipe noire, 1850
  • Les Mille et Un Fantômes, recueil de contes fantastiques, comportant :
    • Une journée à Fontenay-aux-Roses : les mille et un fantômes
    • La Femme au collier de velours, 1850, récit des pérégrinations d’un jeune Allemand dans le Paris de la Terreur
    • Les Mariages du père Olifus
    • Le Testament de M. de Chauvelin
    • Un dîner chez Rossini, ou les Deux Étudiants de Bologne
    • Les Gentilshommes de la Sierra-Morena et Histoire merveilleuse de Don Bernardo de Zuniga
    • Le Lièvre de mon grand-père, causerie en manière d’explication
  • Georges
  • Le Bagnard de l’Opéra (livre pas très populaire)
  • Les Blancs et les Bleus
  • Les Compagnons de Jéhu
  • Le Chevalier de Sainte-Hermine. Ce dernier roman, publié intitalement sous forme de feuilleton en 1869, a été exhumé des fonds de la >Bibliothèque nationale de France et publié pour la première fois en 2005.
  • Les Mohicans de Paris

 Alexandre Dumas, dit

Alexandre Dumas – fils
(27 juillet 1824 – 27 novembre 1895).

Fils naturel de l’écrivain Alexandre Dumas, Dumas fils est élevé par sa mère, Laure Labay, jusqu’à l’âge de sept ans avant d’être placé en pension. Longtemps raillé, le ‘bâtard’ a toujours critiqué la vie dissolue et mondaine de son père et défendu, dans ses oeuvres, les enfants naturels et les mères célibataires.

Dans cette pension dirigée par Goubaux, l’un des collaborateurs de son père, il suivit les cours du collège Bourbon (plus tard lycée Condorcet) et y remporta quelques succès.

Il avait à peine dix-huit ans quand La Chronique, revue mensuelle (1842), inséra ses premiers vers, réimprimés depuis dans un recueil de poésies, intitulé d’abord Préface de la vie, puis Péchés de jeunesse (1847). Vers la même époque, il écrivit un roman, présenté sous le titre de Fabien par son père à divers journaux qui le refusèrent, et publié, par la suite, sous celui d’Aventures de quatre femmes et d’un perroquet.

Malgré les dons heureux que trahissaient ces œuvres de début, la véritable personnalité de l’auteur ne se fit jour que lorsqu’il aborda l’étude de la société moderne, où la mort de Balzac lui laissait le champ libre. La Dame aux camélias (1848) est restée le type le plus célèbre de cette galerie, où vinrent presque aussitôt prendre place Diane de Lys (1851), et La Dame aux perles (1854), qui initiaient le public aux mœurs et aux mystères de ce que l’auteur lui-même avait appelé le demi-monde.

Plus heureux que son père, M. Dumas fils n’a jamais vu mettre en doute sa puissante originalité et nul ne s’est avisé de lui prêter des collaborateurs réels ou imaginaires. Par contre, il lui est arrivé plusieurs fois de mettre sa plume au service d’autrui, notamment pour «Le Marquis de Villemer» de George Sand (Odéon, février 1864)

Candidat au fauteuil d’académicien laissé vacant par Pierre Lebrun, M. Dumas fut élu par 22 voix contre 11 au premier tour de scrutin le 30 janvier 1874 : Victor Hugo, absent de l’Académie depuis 1851, y fit sa rentrée pour voter pour Alexandre Dumas fils.

Le 11 février 1875, au discours d’intronisation où il évoquait la gloire paternelle comme son meilleur titre à la bienveillance de l’Académie, lui rappelant ainsi l’une de ses plus criantes injustices, M. d’Haussonville répondit par une spirituelle critique du monde spécial où l’auteur avait le plus volontiers pris ses modèles et de ses théories morales et religieuses.

Alexandre Dumas fils prononça en 1877 un remarquable discours sur les prix de vertu.

Possesseur d’une très riche collection de tableaux et d’objets d’art qu’il a plusieurs fois épurée par des ventes publiques, M. Dumas a été personnellement lié avec la plupart des grands artistes de [son] temps. Parmi ses nombreux portraits, il faut citer son buste par Carpeaux (placé à la Comédie-Française), un petit anneau (en pied) de Meissonier, et un buste (grandeur naturelle) par M. Bonnat, remarquablement gravé sur bois par M. Baude.

Ses principaux succès au théâtre sont : La Dame aux Camélias, 1852 ; Le Demi-Monde, 1855, Le Fils naturel, 1858, les Idées de Madame Aubray, 1867, la Princesse Georges, 1871, l’Étrangère, 1876 ; il publia aussi un certain nombre de brochures sur le divorce, la recherche de la paternité, etc.

Alexandre Dumas fils est enterré au cimetière de Montmartre à Paris.

EN HAÏTI, hier et aujourd’hui

24 juillet 1824    Nationalisation des biens de l’Eglise catholique.

Boyer promulgua une loi déclarant propriétés de l’Etat tous les biens appartenant à l’Église catholique. Cette action fut assimilée à une revanche du chef-d’état haïtien contre l’Archevêque de Santo Domingo qui refusa de se transférer à Port-au-Prince, à la demande de Boyer.

24 juillet 1911    Le général Cincinnatus Leconte s’autoproclame « chef de la révolution ».

Cette révolution débuta à Ouanaminthe le 2 février 1911 par un groupe de généraux s’opposant au gouvernement du président Antoine Simon. Ils virent leur nombre grossir quand des rebelles venant de Ferrier (7 mai 1911) firent cause commune avec eux. Le général Cincinnatus Leconte prit ensuite la tête des rebelles, se rendit à Port-au-Prince pour se faire proclamer président après que Antoine Simon eut abandonné le pouvoir.

24 juillet 1988    Investiture de Mgr. François Gayot comme Archevêque du Cap-Haitien.

Le Diocèse du Cap-Haitien ayant été élevé au rang d’Archidiocèse, Mgr. François Gayot, qui le dirigea depuis 1974, fut nommé Archevêque. Durant la cérémonie d’investiture, on impose au nouvel archevêque le « pallium » (Canon 355, 437). Le pallium est cette bande de laine blanche ornée de croix de soie noire et aux extrémités également noires, symbolisant la brebis que le Bon pasteur porte sur ses épaules. C’est un signe de la communion des évêques avec le Pape, Successeur de Pierre.

DANS LE MONDE, hier et aujourd’hui

24 juillet 1783             Naissance de Simón Bolívar

24 juillet                         Journée Simón Bolívar

Dans certains pays d’Amérique latine la journée d’anniversaire de Naissance de Simón Bolivar est soulignée de façon particulière. Entre autres,  au Vénézuela et en Équateur

Sa brillante campagne militaire lui valut le surnom d’« El Libertador » (le Libérateur)
Il fut un général et homme politique sud-américain, patriote, chef des guerres d’indépendance des colonies espagnoles d’Amérique du Sud de plusieurs pays
Simón Bolívar s’empara en 1819 de la Nouvelle-Grenade, la Colombie actuelle, et en 1821 du Venezuela. La Colombie, le Panama et le Venezuela formèrent alors la Fédération de Grande Colombie à laquelle se joignit l’Équateur en 1822. Avec son lieutenant, le général Antonio José de Sucre, il libéra la Bolivie et le Pérou.

24 juillet 1701    Fondation de la ville de Détroit
Le soldat et explorateur français Antoine Laumet de La Mothe Cadillac y construit un fort qu’il nomme Fort-Pontchartrain-du-détroit.

24 juillet 1725    Naissance de John Newton


John Newton, un déserteur de l’armée, fut employé sur un bateau d’esclaves, le 10 mai 1748, alors que son navire était ballotté en tous sens par une mer déchainée, il implora le ciel. Non seulement fut-il sauvé mais il aussi reçu la grâce de Dieu et sa vie changea de marchand d’esclaves en Pasteur. Il a passé les 43 dernières années de sa vie à la défense de l’esclave et en prêchant et en chantant le Gospel (chant religieux chrétien)

Sur son épitaphe on peut lire :  » John Newton clerc fut déjà un infidèle et libertin, un serviteur des esclaves en Afrique, a été, par la riche miséricorde de notre seigneur et sauveur Jésus Christ, préservé, restauré, pardonné pour prêcher la foi qu’il avait  longtemps travaillé à détruire.  »

John Newton est le compositeur de l’hymne le plus célèbre « Grâce infinie » (Amazing Grace)
Une chanson à vous procurer. Elle existe sous de multiples versions, réinterprétées également par Céline Dion.

24 juillet 1832    Benjamin Bonneville conduisit les premiers trains de chariots
Le 24 juillet 1832 Benjamin Bonneville conduisit les premiers trains de chariots à travers les Rocheuses par la passe sud du Wyoming.

24 juillet 1846    Invention de la presse rotative
Richard M. Hoe dépose le brevet pour une presse. Ce fut une étape importante dans la fabrication du journal.

24 juillet 1862    Décès de Martin Van Buren

Huitième président des États-Unis, Martin Van Buren est un  homme politique américain et le huitième président des États-Unis (1837-1841). Élu président, largement en raison de l’appui d’Andrew Jackson (7ème président), il poursuit la même politique alors que les conditions économiques se dégradent entraînant une panique généralisée en 1837. Il ne sera pas réélu.

24 juillet 1897    Naissance d’Amelia Earhart

Première femme à traverser l’océan Atlantique ;
Première femme à traverser l’océan Atlantique en solitaire (1932) ;
Première femme à faire un vol transcontinental sans s’arrêter ;
Première femme à traverser l’océan Pacifique de Honolulu à la Californie ;
Première femme à piloter un autogyre ;
Première femme à voler de Mexico à New York en un temps record de 14 heures, 19 minutes ;
Première femme à recevoir la Distinguished Flying Cross et la médaille d’or de la Société Nationale Géographique.
On l’avait surnommée Miss Lindy, en clin d’oeil au vainqueur de l’atlantique nord, Charles Lindbergh. Elle est disparue en 1937 avec l’aviateur ‘Fred Noonan’ en tentant de faire le tour du monde à bord d’un Lockheed Electra

24 juillet 1911    Découverte du Machu Picchu

Hiram Bingham III découvre la cité perdue Incas Machu Picchu
La ville fut redécouverte le 24 juillet 1911 par Hiram Bingham, un historien de Yale qui effectuait des recherches sur les routes Incas de la région. Hiram Bingham participa aux premières fouilles sur le site, et grâce à son livre Lost City of the Incas (La cité perdue des Incas), il rendit ce lieu célèbre.

Le Machu Picchu est une ancienne cité inca perchée sur les hauteurs de la Cordillère des Andes.
Il est devenu le site archéologique inca le plus important du Pérou.

La ville sacrée Machu Picchu surnommée « La cité perdue des Incas » par Hiram Bingham) est un site archéologique précolombien situé a 130km au nord-ouest de Cuzco au Pérou. Construite sur la crête de la montagne du même nom, cette ville est située à plus de 2700 mètres d’altitude. La localisation de cette cité était considérée comme un secret militaire, mais ce sont surtout les profonds ravins et les falaises abruptes qui faisaient sa meilleure défense.

D’après les archéologues, le Macchu Picchu est divisé en trois grands secteurs : le quartier sacré, le quartier populaire et le quartier des nobles et des ecclésiastiques. La zone sacrée est dédiée à Inti, le dieu soleil, divinité principale du panthéon Inca. C’est ici que se trouvent les trésors archéologiques les plus importants : l’horloge solaire (Intihuatana) et le temple du soleil.

24 juillet 1927    Le mémorial Menin Gate est dévoilé à Ypres
En l’honneur de tous les soldats qui ont défendu Ypres en Belgique un mémorial fut érigé.

24 juillet 1943   Arrestation de Benito Mussolini

Les Alliés attaquent la Sicile puis le sud de l’Italie, Mussolini est renversé puis emprisonné. Il est libéré par un commando SS

24 juillet 1946    Naissance d’Hervé Vilard

René Villard, dit Hervé Vilard, né à Paris est un auteur-compositeur-interprète français. Il débute sa carrière au début des années 60 aux côtés de Michelle Torr et Christophe avec lesquels il partira en tournée. Il est surtout connu pour la chanson Capri c’est fini, qui fut le tube de l’été 1965. Parmi ses autres succès, on peut citer Fais la rire, Mourir ou vivre, Sayonara, Les Anges du matin, Les enfants ont besoin d’amour, Champagne, Elle était belle, L’Idiot… et surtout les trois tubes Nous, Reviens et Méditerranéenne, composés par Toto Cutugno.

Didier Barbelivien, Michel Fugain, Danyel Gérard, Jacques Revaux, entre autres ont composé pour Hervé Vilard au fil des ans. Il a chanté les poèmes de Aragon, Marguerite Duras, Maurice Fanon, Ionesco, Prévert, Bernard Dimey et Jean Genet.

24 juillet 1949    Naissance d’Yves Duteil, chanteur  français

Auteur-compositeur-interprète.

A côté de ses chansons sentimentales et poétiques, il s’engage dans son œuvre et sa vie personnelle, politique et associative en tant que défenseur de la langue française, des droits des enfants, de la paix et de l’environnement. En 1985, il sort son septième album, La langue de chez nous, dont la chanson titre est dédiée au chanteur québécois Félix Leclerc.

24 juillet 1950    Premier lancement à Cap Canaveral


La fusée Bumper 8 faite à partir de d’une fusée V-2 allemande est lancé du Cap Canaveral.
C’est le premier lancement de cet endroit. Tous les autres programmes spatiaux suivront

24 juillet 1956    Dernier spectacle de  Dean Martin and Jerry Lewis
Après exactement 10 ans de spectacles en duo, Dean Martin and Jerry Lewis donnent leur dernier spectacle.
Ils avaient commencé le 25 juillet 1946

24 juillet 1969    Retour d’Apollo11


L’équipage d’Apollo 11 amerrit, sans heurt, dans l’Océan pacifique
Ils seront placés en quarantaine pendant trois semaines

24 juillet 1969    Naissance de Jennifer Lopez, actrice et chanteuse américaine

On prétend qu’elle a assuré son corps pour un milliard

Toute petite, 5 ans, elle suit des cours de danse, tout en suivant un peu plus tard les très sévères cours d’école catholique du Bronx d’abord la Holy Family School puis le lycée Preston pour fille. « J’ai fréquenté pendant 12 ans des écoles catholique. Tous les soirs, je priais Dieu pour qu’il m’aide à sortir de là. La religion était en fait mon seul recours. »

24 juillet 1974    Fin de la dictature en Grèce
Chute du régime des Colonels en Grèce et formation du gouvernement de Constantin Caramanlis qui revint de l’exil

Au long de son exil en France, Caramanlis s’opposa, verbalement, à la dictature des colonels, la junte militaire qui avait pris le pouvoir en Grèce en avril 1967. À la chute de ce régime en juillet 1974, soutenu par une immense vague populaire, Caramanlis retourna à Athènes et il devint Premier Ministre d’un gouvernement d’union nationale.

24 juillet 2005    Armstrong remporte son 7ème Tour de France

L’Américain Lance Armstrong a remporté son septième Tour de France de suite, à Paris
Il prend sa retraite après une carrière exceptionnelle de 14 saisons

24 juillet 2009    Deux astronautes effectuent une longue sortie dans l’espace

Les astronautes Christopher Cassidy et Thomas Marshburn ont installé des nouvelles batteries sur la Station spatiale internationale lors d’une sortie dans l’espace particulièrement longue, aujourd’hui.

Les quatres batteries installées aujourd’hui, et les deux mises en place mercredi, sont destinées à emmagasiner de l’énergie collectée à partir des ailes solaires sur la station spatiale.
Il s’agissait de la quatrième sortie dans l’espace pour l’équipage d’Endeavour en une semaine

24 juillet 2009    Gaspé fête ses 475 ans d’histoire…

Sous le thème des retrouvailles, les fêtes de Gaspé 2009 commémorent le 475e anniversaire de la découverte du Canada par l’arrivée du navigateur français Jacques Cartier en terre d’Amérique, dans la baie de Gaspé.

Pour souligner l’événement, un grand spectacle eu lieu au parc municipal.
Parmi les invités: Isabelle Boulay, Laurence Jalbert, Zachary Richard, Kevin Parent et Diane Dufresne.

Image: http://petitelunesbooks.cowblog.fr

Recherches: 366jours.free.fr / sudouest.fr / lessignets.fr / fr.news.yahoo.com / alterpresse.org / haiti-reference.com/haitilibre.com/isere-annuaire.com / http://www.haiticulture.ch/haiti_Alexandre_Dumas.html

 

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