Haïti/Justice : « Intronisation sine die du CSPJ », indique Me. Néhémie Joseph

Une rencontre s’est déroulée hier jeudi entre le président de la République, Michel Martelly et les 9 personnalités appelées à faire partie du conseil supérieur du pouvoir judiciaire. Un calendrier a été établi, mais aucune date n’a été fixée pour l’intronisation du CSPJ.

A quand la fin du feuilleton relatif à l’intronisation des membres du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire. Tout le monde l’ignore. L’Exécutif hésite et traine les pieds. La rencontre, jeudi, entre le président Michel Martelly et les 9 personnalités devant faire de cette structure n’a pas permis de trouver une solution claire sur ce dossier. Aucune date n’a, en effet, pas été arrêtée.

Cela n’a pas empêché à Me. Néhémie Joseph, représentant de la fédération des Barreaux d’Haïti au sein du CSPJ, de faire part de sa satisfaction vu que, dit-il, un calendrier a été établi pour la mise en place de cette Institution qui devrait consacrer l’autonomie et l’indépendance du pouvoir judiciaire.

A en croire le bâtonnier de l’ordre des Avocats des Gonaïves, le mois de Juillet prochain ne devrait s’achever sans que cette structure ne soit instituée.

Cette entente a été trouvée suite à d’intenses négociations avec l’Exécutif, révèle le bâtonnier de l’ordre des avocats des Gonaïves. En effet, le conseiller juridique du président Martelly, Gregory Mayard Paul, l’actuel ministre de la justice Jean Renel Sanon ainsi que deux anciens ministres de la Justice Josué Pierre Louis et Michel Brunache ont, tout au long des discussions, fait part de certaines inquiétudes, précise, Me. Joseph.

Toutefois, ce dernier affirme avoir tout fait pour les rassurer.

Les membres certifiés du CSPJ en ont profité pour remercier diverses institutions pour leur support dans la lutte visant à contraindre l’Exécutif à mettre en place  cette institution. Il s’agit notamment de la fédération des barreaux, l’Association Nationale des Magistrats Haïtiens (ANAMAH), l’office protecteur du Citoyen et de la citoyenne et les organisations de défense des droits humains.  Ils les invitent à continuer à se mobiliser jusqu’à l’aboutissement du processus.

 

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