L’ex-militaire colombien Mario Antonio Palacios plaide non coupable aux USA

Lundi 4 avril 2022, l’ex-militaire colombien Mario Antonio Palacios (43 ans) extradé volontairement aux USA en janvier dernier suspect numéro un pour la justice haïtienne, accusé aux États-Unis de complot en vue de commettre un meurtre ou un enlèvement en dehors des États-Unis et d’avoir fourni un soutien matériel entraînant la mort, a plaidé non coupable au deux chefs d’accusation liés à l’assassinat du Président Jovenel Moise le 7 juillet 2021 selon son avocat, Alfredo Izaguirre.

Me Izaguirre a précisé que lors de la brève audience, ils n’avaient pas demandé de libération sous caution pour Palacios, qui est détenu dans une prison fédérale à Miami, ajoutant que la Magistrate fédéral Lauren Fleischer Louis, en charge de l’affaire, n’avait pas communiqué de date pour la prochaine audience.

Notez qu’au delà des déclarations de l’avocat de Palacio, le bureau du procureur du Sud de la Floride avait souligné que Palacios est accusé d’un crime « grave » et avait demandé de continuer à maintenir en détention le Colombien, considérant qu’il existait « un risque de fuite » et un « danger pour la communauté ».

Selon le bureau du procureur, Palacios faisait partie d’un groupe d’une vingtaine de citoyens colombiens et d’autres haïtiens-américains qui « ont participé à un complot visant à kidnapper ou à tuer le Président haïtien ».

Selon des documents judiciaires, Palacios a été engagé pour assurer la sécurité et participer à une opération dans laquelle ils allaient initialement procédé à l’arrestation du Président Jovenel Moïse

Palacios a expliqué que le plan original était de capturer le Président à l’aéroport et de l’emmener dans un avion, mais a reconnu qu’à la dernière minute, le 6 juillet 2021, il avait été informé que les plans avaient changé et qu’il s’agissait maintenant d’assassiner le Président d’Haïti.

L’acte d’accusation allègue que le 7 juillet, Palacios et d’autres personnes sont entrés dans la résidence du Président en Haïti avec l’intention et le but de l’assassiner.

L’ancien militaire encourt une peine maximale de prison à vie s’il est reconnu coupable.

 

Source: Haiti Libre

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