Haïti-Justice : Des avocats du barreau de Jacmel réclament le départ du doyen du tribunal
Correspondance Gerdy Jérémie
Jacmel, 27 mai 2016 [AlterPresse] — Des avocats du barreau de Jacmel réclament le départ du doyen du tribunal de première instance de la juridiction de Jacmel, Robert Cadet, pour cause de corruption supposée, apprend AlterPresse.
L’ordre des avocats du barreau a décidé d’adopter une dispense de plaider jusqu’au « départ de l’actuel doyen du tribunal, Me Robert Cadet », indique une note datée 25 mai 2016.
Cette décision fait suite à une série de protestations exprimées par des avocats du barreau et des membres de la société civile de Jacmel contre la corruption qui continue, disent-ils, de gangrener l’appareil judiciaire dans la juridiction.
Les protestataires déclarent détenir des preuves tangibles, incriminant Me Cadet dans ce dossier de corruption.
Le bâtonnier, Me Gérard Elie, se dit déterminé à mener cette bataille pour débarrasser, dans la mesure du possible, la juridiction des « corrompus et corrupteurs », lors d’une conférence de presse, le mercredi 25 mai 2016.
Le doyen aurait reçu comme honoraires, deux carreaux de terre de Saint-Fleur Bichotte, situés dans la section communale Haut Cop Chante, à Jacmel.
« Depuis l’arrivée de ce doyen, le tribunal baigne dans la corruption », dénonce Elie.
Mme Florence Jasmin Palanquet, secrétaire du doyen aurait également bénéficié d’une superficie d’un demi-carreau de terre, selon un document présenté à la presse.
Maitre Robert Cadet assimile les accusations des avocats à une manœuvre politique visant à l’évincer de son poste qu’il occupe depuis septembre 2012.
Ce document est faux, rejette le doyen qui n’entend pas abandonner son poste sous aucun prétexte.
Dans la matinée du mercredi 25 mai, Cadet a été lourdement escorté par des agents de l’Unité départementale de maintien d’ordre (Udmo) pour accéder à son bureau pendant un mouvement entamé par des avocats contestataires.
Sur ce dossier de corruption, une correspondance portant la signature …..lire la suite sur alterpresse.org