L’organisation féministe Mariján dénonce plusieurs cas de viols sur de jeunes filles, dans deux camps aux Cayes

L’organisation féministe Mariján signale de nombreux cas de viols, de grossesses précoces et de harcèlements sexuels, dans les camps de Gabion et de Papa Numa, érigés aux Cayes (Sud), après le tremblement de terre du samedi 14 août 2021, dans une note transmise à l’agence en ligne AlterPresse.

Les principales victimes sont en grande partie des jeunes filles de 16 ans, précise-l’organisation Mariján.

« Beaucoup ont indiqué avoir subi des agressions physiques, des actes de harcèlement sexuel et, certaines fois, d’autres types de pressions visant à les forcer à avoir des relations sexuelles avec des responsables des camps ou d’autres réfugiés en échange de nourriture ».

Alarmée par la situation précaire des femmes et des filles dans les camps de Gabion et de Papa Numa, l’organisation féministe Mariján demande au gouvernement de facto en Haïti de poser des actions concrètes et immédiates, afin que les victimes puissent obtenir justice et réparation.

Situé sur la route de Gelée, le camp de Papa Numa accueille 118 familles, alors que celui de Gabion héberge 353 familles dont 407 enfants.

« Six mois après le séisme du 14 août 2021, ces survivantes se retrouvent seul.es et complètement abandonné.es. Ces deux camps représentent un véritable danger pour les femmes et les filles qui y vivent », dénonce l’organisation féministe Mariján.

Ces femmes et ces filles doivent avoir accès à des logements décents et à des accompagnements appropriees, pour reprendre une vie normale, plaide l’organisation féministe Mariján.

 

 

 

 

 

Source: APR

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