le groupe « fantôme509 » lance un ultimatum de six heures pour relâcher le policier Alexandre Jean Pascale

La situation était tendue dans plusieurs artères de la Capitale haïtienne, ce jeudi 14 mai  2020. A l’origine de ce mouvement de protestation, des membres  du groupe «fantôme509 »  jugeant illégale l’arrestation de leur camarade Alexandre Jean Pascale qui est écroué depuis le 13 mai à la prison civile de Port-au-Prince sur ordre du chef du parquet près le Tribunal de Première Instance de la Capitale.

 

 

Les faits d’assassinat, d’incendie criminel, d’actes de vandalisme, de destruction de biens publics et privés, d’atteinte à la sûreté de l’État sont autant d’infractions reprochées à ce policier faisant partie de la Brigade de Lutte conte Trafic de Stupéfiants (BLTS).

 

 

Divers véhicules portant l’immatriculation service de l’État ont été entreposés dans les axes routiers menant à l’avenue Martin Luther King non loin de Pont Morin, a-t-on  constaté au cours de la mi-journée, ce jeudi.

 

 

Dans un message vocal préenregistré, Yanick Joseph, Coordonnatrice Générale du Syndicat de la Police Nationale d’Haïti (SPNH) donne un ultimatum de six (6) heures d’horloge aux autorités afin de rectifier le tir. Elle dit, par ailleurs, surseoir sur toutes les discussions préalablement lancées avec les autorités pas avant la libération du policier Jean Pascale Alexandre.

 

Source:HPN

 

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