La Fondasyon je klere souhaite des éclaircissements sur l’évasion de deux détenus au commissariat des Gonaïves

L’organisme de droits humains Fondasyon je klere (Fjkl) demande à la justice, dans la juridiction du tribunal civil des Gonaïves (à 171 km au nord de la capitale, Port-au-Prince), de faire toute la lumière sur l’évasion de deux (2) détenus Ilio Michel et Odène Chérilus, survenue dans la nuit du 22 mars 2021, à la garde à vue du commissariat de police des Gonaïves, dans une note transmise à l’agence en ligne AlterPresse.

La Fjkl exhorte les autorités judiciaires à punir, avec la dernière rigueur, les auteurs et complices de cet acte.

Ilio Michel, un prévenu dangereux, a été arrêté à la rue Fleurissaint, aux Gonaïves, pour détention illégale d’armes à feu, meurtre sur la personne d’une fillette,
kidnapping et association de malfaiteurs.

Odène Chérilus, un évadé de la prison civile de la Croix-des-Bouquets (municipalité au nord-est de la capitale, Port-au-Prince), qui a été repris aux Gonaïves, était en attente de son transfèrement à la prison civile de la Croix-des-Bouquets.

Les deux prévenus « auraient scié deux barres de fer, dans la fenêtre de leur garde à vue, pour s’échapper, en dépit du fait qu’il y avait des agents postés devant le commissariat de police et que la fenêtre, utilisée pour l’évasion, se trouve juste en face de la base de l’Unité départementale de maintien d’ordre (Udmo) de l’Artibonite.

« Si les responsables de l’évasion de la prison civile de la Croix-des-Bouquets, le jeudi 25 février 2021, avaient été poursuivis et arrêtés, on n’aurait pas à déplorer, moins d’un (1) mois plus tard, l’évasion de détenus dangereux aux Gonaïves. Il est temps que cette plaisanterie cesse », souligne la Fondasyon je klere (Fjkl).

Il y a eu au moins 25 personnes tuées et plus de 400 autres évadées, à la prison civile de la Croix-des-Bouquets.

Le dangereux chef de gang du Village de Dieu, Arnel Joseph, en fuite, a été abattu, par balles, le lendemain, vendredi 26 février 2021, à l’Estère (Artibonite), par la Police nationale d’Haïti (Pnh).

 

 

 

 

Source: APR

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