Commémoration et hommage au rapporteur du texte de la déclaration universelle des droits de l’homme Emile St Lot

Le Lundi 10 décembre, ont été célébrés les 70 ans de la déclaration universelle des droits de  l’homme, au ciné triomphe. C’était aussi l’occasion pour le gouvernement de rendre  hommage à l’ancien diplomate haïtien Emile Saint Lot. Une cérémonie déroulée en présence du chef de l’État Jovenel Moïse, du Premier ministre Jean Henry Céant, du président de l’Assemblée nationale Joseph Lambert et du Président du CSPJ Jules Cantave.

70 ans après la déclaration universelle des droits de l’homme, le respect des droits humains reste un combat mené sans répit en Haïti ont fait savoir l’ensemble des intervenants à cette journée spéciale.

Le président de la république M. Jovenel Moise croit que partout dans le monde le respect des droit humains n’est pas garanti. « Un fléau qui ravage le monde’’ a-t-il dit. Après avoir souligné l’attachement du peuple haïtien aux droits de l’homme, tout en reconnaissant que certains des droits fondamentaux ne sont pas garantis dans le pays, ‘’le seul problème à tout cela est le refus de nous unir’’ a commenté Jovenel Moise qui appelle à l’unité du peuple haïtien pour développer le  pays.

De son côté le président de l’Assemblée nationale, Joseph Lambert  a rappelé que la déclaration universelle des droits de l’homme est arrivée 144 ans, après l’indépendance d’Haiti. Le sénateur a évoqué les actes de cruautés qui ont fait la une ces derniers jours, pour poser le problème des droits humains dans le pays.

‘’C’est une déconstruction faite par un gauchisme populisme’’ a dit l’élu du sud-est, qui invite la population à ne pas fléchir devant ces actes et à toujours défendre les droits humains.

‘’La déclaration universelle des droits de l’homme ne se résume pas à quelques lignes, nous devons nous poser la question à chaque situation à laquelle  nous faisons face dans notre quotidien’’ a lancé Colette Lespinasse coordonnatrice du groupe d’appui aux rapatriés et aux réfugiés.

Parallèlement à la considération de la déclaration universelle des droits de l’homme dans la situation actuelle, les intervenants ont grandement salué le rapporteur du texte de 1948, le diplomate haïtien Emile Saint-Lot. Joseph Lambert a salué la mémoire d’un grand intellectuel et rappelle l’engagement de l’homme pour que la Lybie ne fût pas séparée, pays dans lequel une rue porte le nom de l’ancien sénateur haïtien.

Le président de l’Assemblée nationale a remis une plaque d’honneur à la famille Saint-Lot au nom de l’institution. Danielle Saint-Lot petite fille d’Emile a rappelé les engagements de son grand père pour que la langue française soit une langue officielle des nations-unies.L’organisme international a remis une plaque, à travers le haut commissariat des nations-unies aux droits de l’homme à la famille d’Emile Saint-Lot  décédé en 1976.

une cérémonie qui a été égayé par des performances artistiques notamment de James Germain. Le message du haut commissaire des nations-unies aux droits de l’homme a été lu en présence certains ambassadeurs affectés en Haïti qui avait également assisté à cette cérémonie.

HPN