Chaque année, depuis les 12 dernières années, Forbes évalue l’attrait pour les affaires des plus grandes économies du monde. Pour pouvoir déterminer les meilleurs pays pour faire des affaires, Forbes classe 153 pays à partir de 15 facteurs différents: droits de propriété, innovation, taxes, technologie, corruption, infrastructure, taille du marché, risque politique, qualité de vie, main-d’œuvre, liberté (personnelle, commerciale et monétaire), bureaucratie et protection des investisseurs. Le magazine inclut uniquement les pays ayant des données dans au moins 11 catégories.
Et pour chacune de ces catégories, Forbes utilise des rapports comme « Doing Business » de la Banque mondiale par exemple pour évaluer les taxes des pays, la protection des investisseurs et les formalités administratives ; l’indice de liberté économique de la Fondation Héritage pour ses évaluations de la liberté commerciale et de la liberté monétaire ; le rapport annuel sur la compétitivité mondiale du Forum économique mondial pour la technologie, l’innovation et l’infrastructure et l’Indice de perception de la corruption de Transparency International pour ses classements de la corruption.
Le Royaume-Uni, qui obtient la première place cette année pour la première fois, se classe parmi les 25 premiers pays dans chacune des catégories, à l’exception du risque politique, où il se situe à un rang inférieur. Aux antipodes du Royaume-Uni dans ce classement, on retrouve le trio Tchad (153e), bon dernier, accompagné de la Gambie (152e) et de la République d’Haïti (151e).
Pauvreté, corruption, vulnérabilité aux catastrophes naturelles représentent certains des obstacles les plus sérieux à la croissance économique d’Haïti dont le PIB s’élève à 8 milliards de dollars américains. Principale source de devises du pays, les envois de fonds représentent plus d’un quart du PIB, et presque le double de la valeur combinée des exportations haïtiennes et des investissements étrangers directs. L’investissement en Haïti est entravé par la difficulté de faire des affaires et la faiblesse des infrastructures, y compris l’accès à l’électricité. En effet, Haïti est classée avant-dernier (152e) dans la catégorie lourdeur bureaucratique et protection des investisseurs, son pire score après celui de la corruption (143e) et de l’innovation (136e).
Fortement dépendante des services, qui représentent plus de 70% du PIB, l’économie jamaïcaine s’en est mieux tirée dans ce classement que celle d’Haïti. Classée 72e sur 153 pays, la Jamaïque, dont les envois de fonds et le tourisme représentent chacun environ 15% de son PIB qui s’élève à 14 milliards de dollars, obtient son meilleur score dans la bureaucratie (5e) et arrive en 64e, 72e et 78e position pour respectivement l’innovation, la corruption et la protection des investisseurs.
La République dominicaine, qui affiche depuis 2015 la croissance économique la plus rapide en Amérique latine, arrive 93e dans ce classement en raison de ses performances dans des catégories comme……………………………....lire la suite sur lenouvelliste.com