Un nouveau leadership pour un nouveau partenariat, promet Michel Martelly
Par Succès ESTINVIL
Michel Joseph Martelly devient officiellement, après sa prestation de serment, ce samedi 14 mai 2011, devant l’Assemblée nationale, le 56e président d’Haïti. Le chanteur-Président qui, dans son discours d’investiture, a remercié la communauté internationale pour avoir joué un rôle important dans son accession à la plus haute fonction de l’Etat haïtien.
« Je salue le courage du peuple haïtien (…) et je remercie la communauté internationale sans qui le vote populaire aurait été confisqué. » a déclaré le nouveau locataire du palais national en mettant en évidence sa volonté de changer Haïti.
« Notre pays est nôtre, refaisons-le», a-t-il ordonné.
L’ancien candidat du parti « Repons peyizan » a également brandi la sécurité comme l’un des moyens pour concrétiser ses promesses.
« Je vous promets la sécurité sur tous les plans. Le changement promis sera respecté sans ma présidence», a lancé Monsieur Martelly dans son adresse à la foule massée derrière la clôture du palais national venant assister à l’investiture du nouveau chef d’Etat.
Cette intronisation était aussi l’occasion pour M. Martelly d’inviter les différentes autorités du pays au strict respect de la loi. Il leur conseille aussi de rejeter la corruption sous toutes ses formes. « Prenez garde ! Vous, autorités policières et judiciaires», dit-il, tout en promettant : « Nous allons rétablir l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national ».
Le chanteur devenu président a mis un point d’honneur pour faire l’éloge de la culture du terroir. Il presse tous les Haïtiens à défendre et sauvegarder cette culture tant opprimée.
Le président, qui réaffirme son désir de contribuer à l’éclosion d’une autre Haïti, dit qu’il va travailler en vue de ce relèvement.
« Nous devons revaloriser la culture haïtienne. Et, Haïti sera réveillée », espère-t-il.
« Sous ma présidence l’éducation sera gratuite », a-t-il repris et « la décentralisation une réalité », a-t-il ajouté.
La classe moyenne connaitra la prospérité et la santé ne sera plus considérée comme un luxe(…), car, il s’agit d’un nouveau leadership pour un nouveau partenariat », a-t-il conclu, tout en scandant : « Ayiti yo pa vle wè a »(…)