L’ancien président Leonel Fernandez présente le plan de développement des infrastructures pour 2044
Hier l’ancien président dominicain Leonel Fernandez au cours d’une cérémonie spéciale au grand Théâtre de Cibao a présenté une proposition de développement intégral des infrastructures a l’horizon de 2044, année du bicentenaire de l’indépendance de la RD. Il a souligné que l’initiative de la Fondation globale démocratie et développement (FUNGLODE) qu’il préside, dans le cadre de cette proposition tient compte des variables telles que l’économie, social, culturel, environnemental et la technologie.
Les travaux envisagés dans le plan de développement englobe plus de 1200 projets qui sont conçus pour toutes les provinces et les sous-régions du pays. Leonel Fernandez voit dans ce plan un pari pour un pays prospère, moderne et développé. Ce plan est le résultat de près de sept ans de consultations communautaires tenues à travers le pays
L’ancien président Fernandez a cité plusieurs travaux d’infrastructures liés à l’eau potable, y compris un projet national barrage de l’eau Amina, chassant l’eau pour la consommation humaine, l’irrigation, l’électricité propre, entre autres, ainsi que l’expansion du système intégré d’approvisionnement en eau et de l’expansion et l’amélioration du système de traitement de l’eau résidentielle. A Dajabón le projet comprend un hôtel d’affaires en partenariat public-privé, des infrastructures agricoles, des complexe de cinéma et des nouvelles infrastructures de transport. L’énergique Dr. Leonel Fernandez pour répéter un journal dominicain, propose donc par ce plan de « semer les grains de progrès et de bien-être auxquels nous aspirons quand nous célébrons avec joie le deux centième anniversaire de la République dominicaine, nation libre, souverain et indépendant, pour la fierté de tous ceux qui habitent cette terre » .
Il faut dire que le plan de l’ancien président Fernández a été basé sur la Stratégie nationale de développement 2030 de la République dominicaine; et les objectifs de développement durable adoptés par l’Assemblée générale des Nations Unies en Septembre 2015. L’ancien président espère offrir à partir de ces propositions des infrastructures abordable, politiquement viable et socialement inclusives.
Bref, ce plan va creuser encore l’écart entre les deux républiques qui partagent cette ile d Haïti. La République Dominicaine pense sur les 30 à 40 ans, pour moderniser leur infrastructures, renforcer leur économie et améliorer les conditions de vie, de notre côté, Haïti peine à se relever des dégâts de cyclones et d’inondations, avec des élections qui durent éternellement. Nous continuerons à être frustrés de les voir venir en aide avec leurs soldats, et voir nos habitants humiliés là-bas dans les champs de canne à sucre si nous ne prenons pas les choses en main pour devenir un pays normal.
Etzer S. Emile, M.B.A
Economiste
Radio Vision 2000