La République Dominicaine doit enregistrer le taux de croissance le plus élevé de la région pour 2016
La Commission Économique des Nations Unies pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL) vient de réviser à la baisse les prévisions de croissance de l’activité économique dans la région. Globalement la région doit s’attendre à un taux de croissance de 0,9% en 2016 et 1,7% en 2017. Quand nous regardons les chiffres spécifiques des différents pays de la région, la République Dominicaine arrive en première position avec une croissance de 6,5% de son économie pour 2016.
Cette performance intéressante de la république voisine est suivie par d’autres pays qui affichent des taux de croissance supérieure a 4%. Il s’agit du Panama (5,4%), le Nicaragua (4,5%), la Bolivie (4,5%), Guyana (4,4%), la Dominique (4,2%) et le Costa Rica (4,2%). À l’autre extrême, les taux de croissance négatifs du PIB seront enregistré le Suriname (-4,0%), le Brésil (-3,4%), l’Équateur (-2,5 %), Trinité-et-Tobago (-2,5%), l’Argentine (-1,8%) et le Venezuela (-0,8%). Les autres pays qui vont enregistrer des taux moyens de croissance sont le Chili (1,6%), la Colombie (2,3%), le Paraguay (4,0%), le Pérou (3,9%), Cuba (0,8%) et l’Uruguay (0,6%). L’économie mexicaine, quant à elle, va croitre de 2,1% cette année, en dessous de la moyenne de ses voisins d’Amérique centrale.
Haïti de son coté selon les prévisions de la CEPAL doit s’attendre a une croissance de 1,5% pour cette année, un peu plus élevé que les prévisions de la BRH qui tablait sur une croissance qui ne devrait pas atteindre 1%. Pour 2016-2017, la CEPAL prévoit une croissance de 2%. Toutefois les pertes enregistrées suite au passage de l’ouragan Matthew doivent porter ces institutions à réviser la croissance. Ce taux risque d’être négatif avec la destruction de la production végétale et animale dans le grand Sud. A rappeler que le taux de croissance en 2010 a été de -5,1% suite au séisme du 12 Janvier. Les catastrophes naturels ne cessent de nous détruire, détruire notre production, ce qui ne fait que nous appauvrir, augmenter l’insécurité alimentaire et provoquer les mouvements migratoires au niveau domestique.
Etzer S. Emile, M.B.A
Economiste
Radio Vision 2000