Les investissements étrangers se multiplient à Cuba pendant qu’Haïti devient de moins en moins attractif
Selon le Ministère du Commerce extérieur et de l’investissement à Cuba, plus de 40 nouveaux projets d’investissements étrangers sont en cours de négociation avec les autorités cubaines, suite à l’approbation de l’implantation de la multinationale anglo-néerlandaise Unilever, spécialisée dans la production de produits alimentaires, soin de la personne et entretien de maison.
Mis à part ce contrat, les autorités cubaines ont approuvé récemment 11 projets pour la zone spéciale de développement dans la zone ouest de la baie de Mariel, qui comprennent entre autres les usines de production de cigarettes avec la société brésilienne Brazil’s Brascuba; le groupe mexicain Mexican Richmeat dans la production de viande; et Devox Caribe, dans la production de peintures et anti-corrosifs, la compagnie espagnole ProFood, qui évolue dans le domaine de l’alimentation et des liqueurs pour les hôtels; et deux sociétés belges dans les domaines de la logistique et du transport, ainsi qu’une autre qui investit dans la fabrication de panneaux électriques.
Le portefeuille d’activités et les cartes d’opportunité offerts par le ministère du commerce extérieur et de l’investissement cubain devraient attirer des investissements aussi dans les domaines de la biotechnologie, les énergies renouvelables, la transformation alimentaire, l’immobilier, les télécommunications, les technologies de l’information et la production agricole.
Le ministère a annoncé à ce jour la réception de quelque 400 demandes d’investissement dans la zone spéciale de Mariel, en provenance notamment d’Espagne, l’Italie, la Chine, le Panama, le Brésil, le Mexique, le Canada, la Russie, le Portugal, la France et le Vietnam.
Voilà Cuba qui est devenu rapidement un récepteur par excellence d’investissement étrangers dans la zone, alors que ce pays était encore fermé un an à deux ans de cela. Des reformes légales ont été mises en branle depuis tantôt un an pour offrir un environnemental d’affaire attractif notamment aux investisseurs étrangers à Cuba. Alors qu’ici la mauvaise gouvernance, mauvaises élections, crise politique, crise électorale, crise sociale, crise tout court, sont les mots qui sont associés à Haïti. Haïti n’est tout simplement pas ouvert aux affaires. Les conditions légales, politiques, infrastructurelles ne sont pas réunies. Haïti, à refaire la classe.
Etzer S. Emile
Economiste
Radio Vision 2000
Cuba n’a JAMAIS ete comparable a Haiti. CUba vient de vivre les 50 dernieres annes dirigee par un leader extraordinaire, comme on en fait plus. De l’autre cote, Haiti a ete eventree durant les 50 dernieres annees par des dicateurs, apprenti dicateurs et mercenaires. Pourquoi les comparer?