Haïti : Des plans pour réduire la vulnérabilité aux séismes
Le sismologue Eric Calais a présenté ce lundi, au siège des Nations Unies à New York, des plans visant à réduire la vulnérabilité d’Haïti face aux menaces sismiques auxquelles le pays est confronté, avons-nous appris de sources onusiennes.
Ces plans doivent être mis en œuvre de concert avec le gouvernement haïtien, selon le sismologue consultant au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Haïti.
« Quand un tremblement de terre a eu lieu quelque part, nous savons qu’à l’avenir, un autre séisme se produira au même endroit », a expliqué ce professeur de géophysique à l’Université Purdue, au cours d’une conférence de presse au siège des Nations Unies, à New York. Il a cité en particulier les séismes qui ont frappé Port-au-Prince en 1751, en 1770 et le 12 janvier 2010.
Ce dernier tremblement de terre ne fut donc « pas une surprise », a-t-il dit, et « nous nous attendons malheureusement à d’autres séismes. La bonne nouvelle est que nous savons désormais quoi faire ».
M. Calais, qui s’attache, pour le PNUD, à évaluer les risques sismiques et à élaborer une stratégie visant à réduire l’impact de futurs séismes, a insisté sur la prévention des risques liés à ces phénomènes.
Un nouveau plan de prévention a été lancé à la fin du mois de mars en vue d’atténuer l’impact des tremblements de terre dans les zones qui y sont particulièrement sujettes, notamment en améliorant la résilience des ouvrages d’infrastructure et en réduisant les risques que présentent pour la population les logements de piètre qualité, a indiqué Éric Calais.
L’établissement de plans d’urgence prévisionnels sera mené en consultation avec les maires et les associations des communautés à risques. Les bâtiments scolaires, les hôpitaux et autres édifices publics seront les premiers ouvrages à être évalués en vue de déterminer les modalités de renforcement de leur structure.
Le PNUD et les autorités locales dispenseront des formations en matière de techniques de construction de bâtiments asismiques à des architectes, des ingénieurs et des maçons haïtiens, a précisé l’expert du PNUD. Le Programme des Nations Unies pour le développement et les autorités locales lanceront également des programmes de sensibilisation pour informer les Haïtiens des mesures pratiques susceptibles de minimiser l’impact des menaces sismiques sur leur existence.
Le PNUD a remis aux autorités haïtiennes une carte des points chauds sismiques de Port-au-Prince. Cette carte montre les zones susceptibles d’encourir des secousses sismiques et est un outil crucial pour la reconstruction de Port-au-Prince.
Les architectes et ingénieurs se serviront ainsi des informations portant sur les différents types de sols sur lesquels est bâtie la ville pour décider quels sont les types de plans les plus sûrs pour les bâtiments et les infrastructures de Port-au-Prince ainsi que pour déterminer la quantité et la qualité des matériaux qu’ils devront utiliser.
Les autorités haïtiennes, le secteur privé et les habitants de la ville utiliseront également cet outil pour construire des structures plus résilientes et pour quantifier les coûts, lesquels varieront en fonction de la stabilité des sols que l’on rencontre dans chaque zone de Port-au-Prince et ses environs.
Une version améliorée et plus détaillée de la carte des zones sismiques devrait être terminée mi-2012, a indiqué Éric Calais.
Comment, les risques sismiques c’est seulement pour Port-au Prince?
Les citoyens haïtiens qui vivent en dehors de la capitale ne sont-ils pas des personnes à part entières?
Pourquoi une cartographie seulement pour la région métropolitaine?
Nous esperons que les fonds du CIRH peuvent permettre de financer une cartographie sismologique de tout le Territoire Haitien.
Tout programme de gestion de risques sismiques doit couvrir le Territoire Haïtien sans exclusive. Ce serait le comble que l’on ait à revendiquer la décentralisation même dans le cas de la gestion des risques sismiques du pays.
Il faudrait avoir une carte sismologique de tout le territoire pour développer dans les zones les moins à risque d’autres centres urbains et y placer les infrastructures essentielles à la gestion/survie de l’Etat lors d’une crise post tremblement de terre d’envergure. Y placer: Aéroport internationale, Hôpitaux, Aires pour aide d’urgence et hébergement transitoire de sinistres, Annexe de Grands Bureaux de l’Etat avec centre de bases de données pour les affaires/dossiers de l’Etat, Industries, Centre economique/comerciale, etc. Faire comme au Brésil / Brasilia (en ne repettant pas les erreurs urbanistiques de Brasilia) construire une ville moderne relativement sécuritaire pour la continuité de la vie de l’Etat Haïtien.
Il faut décentraliser Port-au Prince, faisons le dans la zone la plus sécuritaire du pays « sismologiquement » parlant. Construisons une ville moderne capable de prendre le relai de Port-au Prince le cas échéant. Nous avons chèrement payé la faiblesse des grandes villes de province (l’aide humanitaire a du passe par la République Dominicaine, idem pour les réunions relatif au séisme, etc.) équipons le pays de sorte que si Port-au Prince ,ou une autre grande ville de province, est frappe à nouveau par un grand tremblement de terre la vie du pays ne s’arrête pas pour autant. Imitons le Japon dans la gestion des risques sismiques.
Travaillons sérieusement à la question extrêmement sérieuse de le Gestion des risques sismiques d’Haïti.
Il faudrait faire un bilan de la gestion avant, pendant et après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, tirer les leçons pour pouvoir agir de maniere efficace afin qu’a l’avenir nous puissions êtres a même de faire face aux tremblements de terre en Haïti pour les dix, vingt, cinquante, cent prochaines années.
Il faudrait dans ce Programme de Gestion de Risques Sismiques d’Haïti avoir des volets avant, pendant et post tremblement de terre:
Organisation d’aires d’hébergement transitoires pour les sinistres,
Organisation d’un plan d’urgence pour la recherche de survivants sous les décombres,
Organisation de l’aide médicale pour les blesses (aires de travails pour les secours, plan de mobilisation des secours, mobilisation de médecins haïtiens, qui fait quoi, ou et comment)
Organisation de l’aide humanitaire venant tant du pays que de l’Internationale.
Efficacite, rigueur et transparence dans la Gestion des Risques Sismiques et de maniere generale dans la Gestion des Catastrophes Naturelles en Haiti (tremblement de terre, tsunami, cyclones, etc).
Souhaitons la mise en oeuvre au plus vite d’un veritable Programme de Gestions des Catastrophes Naturelles a l’echelle du pays.
Que Dieu illumine et guide le prochain Gouvernement pour apporter des solutions durables aux problèmes des risques et catastrophes naturelles d’Haïti. Vision.
Que Dieu Protège et Bénisse le Peuple Haïtien et notre Haïti Chérie.
On parle souvent et toujours de la République de Port-au-Prince tandis que dans la réalité, il y a la faille septentrionale qui est aussi menaçante pour toute la région du grand Nord.
Une étude sélective est faite pour Port-au-Prince, mais qu’en est-il du Cap Haitien et ses environs?
je pense qu’il est temps de divorcer avec cette attitude sectariste de tout concentrer sur P-au-P et de negliger les autres régions du pays.
Port au Prince etait la ville detruite par ce seisme. Elle est prioritaire pour la reconstruction. Il faut developer un code de construction pour tout le pays (Building Code for Haiti). Je pense que la CARICOM, la Jamaique et la Republique Dominicaine ont develope des codes qui ont pris en consideration les zones sismiques. Ils sont en train de les reviser.(SODOSISMICA (Dominican Society of Seismology and Seismic Engineering)) et Secretary of Public Works and Communications du government dominicain revisent leur code datee de 1979.
Haiti doit avoir un code moderne et des techniciens pour y faire renforcer et respecter sur tout le territoire.
Donc si je comprends bien, on va attendre que le Cap-Haitien et la region du Grand Nord vivent une tragedie comme Port-au Prince pour faire une cartographie sismologique de la zone nord du pays pour alors se pencher sur sa reconstruction???
Idem pour les autres zones et villes a risques d’Haiti???
Faut-il attendre que se produise des tragedies en series dans diverses zones du pays pour avoir la cartographie sismologique du territoire haitien dans son entier???
Pourquoi ne pas anticiper et avoir une carte sismologique du territoire haitien dans sa totalite et ainsi disposer d’un outil/information pour planifier l’agrandissement des grandes villes, identifier les zones les moins a risque pour la construction (quand nous le pourrons) de nouveaux quartiers ou seront les edifices comme les ecoles, les bureaux de l’etat, les hopitaux, les zones industrielles, quartier economique/commerciale, quartier residentiel, Aeroport, Port, etc.
Ce que couterait une carte sismologique pour tout Haiti nous n’avons aucune idee. Mais les fonds mobilises pour le refondement du pays suite au tremblement de terre du 12 janvier 2010 avec ce lourd tribut en vie humaine devrait, a notre humble avis, servir a l’otention de cette carte, outil indispensable pour prendre les bonnes decisions pour l’agrandissement des differentes villes du pays et eviter d’autres tragedies causees par d’autres tremblements de terre dans 10, 20, 50, 100 et meme 200 ans.
Oui a La Carte Sismologique du Teritoire Haitien DANS SA TOTALITE pour cette Nouvelle Haiti et pour les generations futures.
Que Dieu illumine et guide nos dirigeants.
Que Dieu Protege et Benisse le Peuple Haitien et notre Haiti Cherie.
Oui pour le developpement d’un Code de Construction Haitien.
Le monde de la construction est un secteur très important en Haiti. On se rappelle la tragédie de cette école qui s’est effondrée a Nerrette/Petion Ville en 2008 et le 12/1/2010 la destruction générale du batit dans les zones touchees par le tremblement de terre avec son lourd tribut en vie humaine.
Dans certain pays, en plus d’un Code de Construction a respecter il faut faire partie de l’Ordre des Professionels de la Construction. Exemple au Canada plus specifiquement au Quebec, il faut faire partie de l’Ordre des Ingénieurs et Architectes pour avoir le droit de construire malgré les diplomes. Le secteur est très controlé/protégé pour s’assurer que les normes de construction seront suivi et que n’importe qui ne s’arroge pas le droit d’edifier une batisse.
Nous savons tous combien peut etre dangereux une maison ne repondant pas aux normes de construction,surtout dans pays comme Haiti qui est dans une zone sismique. Il faudrait que tout ingénieur/architecte, qu’ils aient été formés en Haiti ou à l’étranger pour avoir le droit de construire en Haiti fassent partie d’un « Ordre Professionnel des Ingenieurs et Architectes Haitiens ». Il faudrait qu’ils présentent leur diplome pour éviter que des personnes n’étant pas de vrais architectes/ingénieurs diplomés s’arrogent le droit de construire des maisons qui demain peuvent causer la mort. Il faut aussi trouver une facon de controler/punir les professionnels de la construction qui sont malhonnêtes et, trompant la confiance de leurs clients, volent en n’utilisant pas dans la construction tout le matériel budgétisé.
Oui pour un Secteur de la Construction en Haiti avec un Code de Construction répondant aux normes modernes, spécifiques au pays et contrôle stricte du Secteur.
mwen ta renmen le prezidan fini moute poul pale fanm pou yo pou yo pa mete pantalon epi gason pa mete zanno…pwenba..
mwen ta renmen pou la vi che bese..
on devrait penser a tous les 10 departement dans un plan de protection ani sismique.et specialement avant de parler de port au prince on devrait traiter le cas de CAP HAITIEN qui est un danger pour la pochaine seconde de votre horloge