Haïti-Environnement: Martissant, entre eau, fatras et boue après la pluie du dimanche soir

Source Alix Laroche / alix.l@hpnhaiti.com || hpnhaiti.com

L’état de la route de Martissant, des avenues Bolosse (Grand’rue), notamment 2e, 3e, 4e et 5e et d’autres endroits de Port-au-Prince, après les pluies qui se sont abattues, dimanche 17 juillet, sur la capitale, doit interpeler la responsabilité de l’État et de la collectivité, constate un reporter de Haiti Press Network.

A Martissant, la situation de la voie publique est très critique. La chaussée jonchée d’alluvions de toutes sortes, de cailloux, de boue, inondée d’eaux, offre une image désolante et un spectacle accablant depuis la 1ère avenue Bolosse jusqu’à Martissant 25, dans le voisinage de Fontamara 27.

A l’image de nombreux endroits de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, circuler sur le Boulevard Jean-Jacques Dessalines (Grand’rue) au niveau de Martissant, mais aussi au bicentenaire, notamment dans la zone du Théâtre national, n’était pas chose facile, ce lundi matin 18 juillet, tant pour les piétons que pour les véhicules.

Même les policiers du Sous-commissariat de Martissant éprouvaient de grandes difficultés dans l’entrée et sortie du bâtiment, compte tenu du niveau de boue et d’eau sale qui entouraient l’institution. De nombreuses personnes, voulant regagner leurs pénates, ont dû, à corps défendant, se débrouiller pour se frayer un chemin dans les eaux puantes et boue, a observé un reporter de HPN qui était de passage dans la zone.

Selon les témoignages de quelques riverains, les canaux d’évacuation ensablés par des monticules de graviers, mais aussi la mauvaise gestion de l’environnement par la population délaissée et livrée à elle-même, en seraient la principale cause, débouchant sur l’entrave de la voie publique lorsqu’il pleut.

Une situation, constate-on, qui vient compliquer davantage la vie des riverains de cette zone, en butte quotidiennement à des embouteillages permanents. A entendre des résidents, ils seraient bien aise de s’épargner ce nouveau casse-tête si l’État y intervenait de façon méticuleuse via des travaux d’infrastructures.

Un coup d’œil sur les lieux, nous a permis de constater, en effet, que des canaux de drainage des eaux usées sont pour la plupart ensablés. Ce qui fait qu’au moment de pluie, les eaux en furie, qui dévalent les pentes, forment une sorte ……lire la suite sur hpnhaiti.com

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