60% des investissements dans le secteur de l’hôtellerie en RD sont espagnols
L’ambassadeur espagnol en République Dominicaine Jaime Lacadena Higuera prenant la parole à un déjeuner hebdomadaire a révélé hier mercredi que 60 % des hôtels de première classe opérant en République dominicaine sont des investissements espagnols.
Il a affirmé qu’aujourd’hui l’investissement espagnol en territoire dominicain dépasse les 3,5 milliards de dollars tout en invitant d’autres investisseurs espagnols à venir investir dans la République dominicaine pour des retours garantis.
Le diplomate, qui participait au déjeuner hebdomadaire du Groupe Comunicaciones Corripio a déclaré que le volume des échanges commerciaux actuel entre l’Espagne et la République Dominicaine est d’environ 500 millions de dollars, avec 400 millions de dollars d’exportations pour l’Espagne et de 100 millions en importations.
Au-delà du commerce entre ces deux pays, l’ambassadeur espagnol a évoqué aussi un niveau de 700 millions de dollars de transferts directs à travers les envois de fonds de plus de 200.000 Dominicains vivant en Espagne.
La République Dominicaine ne se lève pas un matin et voir des investisseurs espagnols venir investir, mais de préférence ces développements sont les résultats d’un processus de stabilisation politique et économique, d’amélioration persistance du climat des affaires, de la création d’un cadre global attractif. Mais aussi, d’une vision globale de développement mettant l’emphase sur l’attraction des investisseurs étrangers. La République à cette capacité de diversifier ses partenaires, de développer des niches avec des investisseurs d’un pays comme d’un autre pour le bien de son pays. Aujourd’hui la RD reçoit plus de 5,6 millions de touristes par année contre moins de 500 000 ici chez nous.
Haïti doit se cesser d’être un pays spécial, un cas particulier pour devenir un pays normal comme les autres. La réussite des élections à venir est fondamental et doit marquer un tournant pour. Il n’y a aucun moyen de faire du développement dans l’instabilité, l’incertitude et le court terme.
Etzer S. Emile, M.B.A
Economiste
Radio Vision 2000