Haïti-Crise-Parlement: séance en Assemblée nationale, doutes, peur et insécurité
Source George Allen || hpnhaiti.com
La convocation des députés et sénateurs en Assemblée nationale est toujours maintenue pour le mardi 28 juin. C’est ce qu’a fait savoir le premier secrétaire du bureau de la chambre des députés, Abel Descollines, lors d’une conférence de presse lundi 27 juin au parlement, soulignant que les discussions se poursuivent. Dans l’intervalle, les derniers événements criminels, les actes de banditisme qu’a connu le pays, suscitent la peur chez certains élus appelés à trancher sur le sort du chef de l’Etat. Pour que cette séance se tienne dans la plus grande sérénité et en toute sécurité, les bureaux du corps législatif appellent la PNH à prendre les dispositions nécessaires.
A moins de 24 heures de la tenue de la séance en Assemblée nationale, le doute est toujours permis.
Malgré les réunions, les discussions répétées, les blocs parlementaires ne sont pas parvenus à s’entendre sur le menu de cette séance.
En effet, des parlementaires veulent toujours que soit figurée dans l’ordre du jour : la remise de l’écharpe présidentielle par Jocelerme Privert et l’octroi du plein pouvoir au chef du gouvernement.
D’autres ne l’entendent pas de cette oreille, souhaitant plutôt le renouvellement du mandat du chef de l’Etat avec la soumission à celui-ci d’une feuille de route clairement définie.
Dans la foulée des tractations, les deux bureaux se tiennent à l’article 7 de l’accord du 5 février qui remet le sort du président provisoire à la discrétion de l’Assemblée nationale.
Entretemps, la crainte demeure grande pour la sécurité des parlementaires appelés à poser l’acte décisif, ce mardi 28 juin.
Les derniers événements qui ont surgi dans le pays, allusion faite aux récentes attaques armées en série, sont susceptibles de bouleverser la sérénité des élus, estime le premier secrétaire du bureau de la chambre basse, Abel Descollines.
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