Les titres de l’actualité sur Vision 2000

Le second tour des élections du 28 novembre pourrait se tenir probablement le 20 mars prochain. C’est ce qu’a fait savoir à l’agence en ligne AlterPresse, une source du Conseil électoral provisoire sous couvert de l’anonymat. Le directeur général du CEP qui a été contacté par Vision 2000 n’a pas souhaité confirmer cette date. Pierre-Louis Opont a cependant indiqué qu’il a soumis lundi après-midi aux conseillers électoraux un projet de calendrier.

Jude Célestin acceptera-t-il finalement de faire retrait de sa candidature ? Jusqu’à cet après-midi, le directoire de la plateforme INITE qui s’était réuni pour la deuxième fois en moins de 24 heures avec le prétendant à la présidence, n’a pas pu le convaincre. Une nouvelle rencontre est programmée pour ce mardi soir autour de cette question en la résidence privée du chef de l’Etat René Préval, avons-nous appris.

Tous les membres de la direction du parti présidentiel seraient favorables à un désistement de leur candidat à la présidence selon une source proche de cette plateforme. La suspension des visas semble avoir provoqué cette flexibilité. Les nouvelles craintes : l’extension de cette mesure à de nouveaux dignitaires du pouvoir, l’isolement total de René Préval et consorts.

Justement, le Miami Herald a cité hier lundi des sources diplomatiques anonymes selon lesquelles des démarches seront entreprises auprès du Conseil permanent de l’Organisation des Etats Américains pour que René Préval soit déclaré président illégitime à partir du 7 février, si avant cette date, il ne publie un calendrier du second tour des élections. Notons qu’une réunion spéciale du Conseil permanent de l’OEA se tiendra ce mercredi au siège de l’organisation à Washington.

Suite ce mardi de la phase contentieuse à l’échelle nationale pour les candidats au sénat et à la députation. 20 nouveaux prétendants aux législatives seront entendus aujourd’hui. Les juges électoraux ont déjà siégé.

Le ministère des Haïtiens vivant à l’étranger condamne les mécanismes de déportation par les autorités dominicaines des ressortissants haïtiens. Les conditions ne correspondent en aucun cas aux accords conclus entre les deux Etats, déplore le MHAVE qui en appelle à une révision urgente desdits accords.