Haïti/Elections : Vive tension à Cabaret

Des partisans de Martial Dépas, candidat à la députation pour la circonscription de  Cabaret (nord de Port-au-Prince), ont bloqué tôt ce 24 janvier, la route nationale numéro 1 pour dénoncer la décision du Bureau de contentieux électoral départemental (BCED) d’envoyer le candidat de ‘’Ayiti an Aksyon’’ (Haïti en Action) au second tour.

Martial Dépas avait raflé 53% des voix suivant les résultats préliminaires publiés le 7 décembre par le Conseil électoral provisoire (CEP).

La décision du BCED intervient après le traitement de la contestation produite par l’ex-député Pierre Jérôme Valciné, candidat à sa succession sous la bannière de la plateforme présidentielle INITE (Unité).

Youri Latortue, chef du parti ‘’Ayiti an Aksyon’’, revendique la victoire de Martial Dépas dès le premier tour du scrutin controversé du 28 novembre dernier. Selon Youri Latortue, Martial Dépas a récolté 54,8% des suffrages.

Le dirigeant de ‘’Ayiti an Aksyon’’ dénonce le fait par le CEP de convoquer le candidat au Bureau du contentieux électoral national (BCEN) alors qu’aucun recours n’a été exercé devant le BCED.

Il s’agit d’une manœuvre frauduleuse visant à favoriser le député sortant, Pierre Jérôme Valciné, selon Youri Latortue qui promet tout le support de son parti au candidat Martial Dépas.

Dans l’intervalle, les audiences au BCEN ont démarré ce lundi. 40 candidats au Sénat et à la députation doivent être entendus durant jours. Deux chambres contentieuses sont constituées à cet effet.

La  première est composée du président du CEP, Gaillot Dorsainvil, assisté des conseillers Laurette Croyance et Anténor Guerrier. Les conseillers juridiques répondent aux noms de Durand Jeanty et Ancy Guerrier. 

Le conseiller Léonel Raphaël préside, pour sa part, la deuxième chambre contentieuse, assisté de Ribel Pierre et Jean Thélève Pierre Toussaint. Les juristes Joseph André Fanfan et Mosler Georges jouent le rôle de conseillers juridiques.  Aucune date n’est encore annoncée pour les contestataires à la présidence.

Une pensée sur “Haïti/Elections : Vive tension à Cabaret

  • 25 janvier 2011 à 4:42 AM
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    Senateur youri se nan dezod selman li kwe. Li kwe nan chime . Li kwe nan boule . Li pran moun gonayiv pou grimas ak yon bout kay ke li rele inivesite

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  • 25 janvier 2011 à 9:28 AM
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    Il n’est pas prudent de parler de corde dans la maison du pendu. Dans un contexte politique haitien voué à l’anarchie, et à la corruption généralisée, il est imprudent pour le Gouvernement de Préval, à moins d’un mois de son départ de dresser un acte d’accusation de “Détournements de fonds” contre Jean Claude Duvalier. Si Chavez demande des comptes sur l’argent de Petro Caribe et les dons de 8500 barils de 42 gallons d’asphalte livrés en Haiti par le navire GUANOCO, au nom de la République Bolivarienne du Vénézuela, le 22ème jour du mois d’août de l’année 2006. L’accusé de réception est immatriculé ERBV No 163112H1E avec les signatures de Luis Eduardo Espinoza Perez , Chargé d’Affaires a.i. et Frantz Verella, Ministre des Travaux Publics , Transports et Communication.

    La Loi est une pour tous. S’il est un domaine de la Connaissance dont les contours sont dangereux pour tout le monde, c’est bien LE DROIT. Il n’y a de pire dictature que son joug puisque nul n’est sensé ignorer LA LOI. C’est pourquoi, par sagesse on dit souvent : Il est préférable de faire un mauvais arrangement qu’un bon procès. Le Président René Préval, dans sa saute d’humeur, vient d’ouvrir la boîte de Pandore en tombant dans le panneau que lui tendent de chevronnés Juristes français pour avoir trainé Jean Claude Duvalier devant le Parquet du Tribunal de Port-au-Prince sous l’accusation de DETOURNNEMENT DE FONDS. Qui vivra verra!

    Le Gouvernement Préval/Bellerive va payer cher les conséquences de son inconséquence pour avoir nommé au Ministère de la Justice un Maoiste qui n’a confiance que dans son fusil d’assaut. Il ignore les notions les plus élémentaires du Droit et privilégie l’anarchie. Malheureusement dans ce contexte les chimères n’ont pas leurs places.Ce sont les mots du Droit qui comptent et ils en auront pour leur imprudence et leur arrogance. Oyez matelots !

    En matière civile, il existe un mécanisme qui permet de paralyser une action en justice à cause de l’écoulement du temps. Ce principe du Droit est placé sous la rubrique de : “Prescription Extinctive” dont jouit légalement Jean Claude Duvalier. Tout d’abord c’est quoi la Prescription? Il s’agit d’un délai au terme duquel une situation de fait prolongé devient une source de droit. La Prescription Extinctive s’entend comme une perte de droit non exercé, en l’occurenceé par l’Etat haitien, dans la fourchette de temps prévue par la LOI pour porter paintes devant un Tribunal. Il y a la Petite Prescription qui est de 10 ans et la Grande Prescription dont la limite est de 20 ans, Voilà pourquoi Jean Claude Duvalier et son épouse Véronique Roi férus de Droit, se présentent sous la peau de deux agneaux pour se faire manger par le loup affamé qui en retour sera forcé de leur rendre compte.

    Il est dangereux de toucher un lion qui dort croyant qu’il est mort. L’Action Publique ne peut pas être lancée contre Jean Claude Duvalier parce qu’il est déjà arrivé au terme du délai rendant impossible toute poursuite pénale dans ce cas d’espèce. S’il s’agit de crimes contre l’humanité les données sont différentes. En une telle occurrence, les Droits nés de la responsabilité ne peuvent pas être éteints parce qu’ils sont imprescriptibles. Ainsi a eu lieu le Procès de Nuremberg contre les tortionnaires de l’Allemagne Nazie. Il est toujours possible pour le Ministère Public de poursuivre les infractions de crime contre l’humanité qui ressort également de la compétence du Tribunal Pénal International pour nos Hommes dEtat.

    Parlons peu mais parlons bien. Il faut mettre d’abord la moralité de l’accusateur et celle de l’accusé sur la balance avant de saisir la Justice du Dossier de Jean Claude, jusqu’à présent la Justice haitienne n’a jamais pu mettre la main sur les criminels. Aucune instance internationale n’a jamais été touchée même par son épouse qui pourtant travaillait récemment à l’ONU. S’agit-il d’un crime passionnel ou politique ? On ne sait rien. Personne ne sait, pas même sa fille Jeanne, pourquoi Jean Do qui nous offrait chaque matin notre tasse de café en disant Bonjour Michèle, n’arrive pas à trouver justice. Au contraire sa mort a occasionné une série noire. Les accusés ont été tués et l’un d’entre a été brûlé à la sortie même du Tribunal.

    Nous ne cautionnons aucun crime mais si nous voulons établir un Etat de Droit en Haiti il ne doit pas y avoir d’exception.Tous(tes) les criminels(les) doivent être trainés(es) devant leurs juges naturels.Cependant il y a des procédures à suivre et des Codes de Loi à respecter. La législation haitienne dicte les règles y relatives. Compte tenu du Chef d’accusation:”Détournements de Fonds” Jean Claude Duvalier serait passible de préférence de la Haute Cour de Justice pour avoir abusé de son Statut de Président de la République.Il n’est pas un citoyen ordinaire au moment de commettre les prétendus crimes qu’on lui reproche . Donc sa mise en accusation devrait être prononcée par la Chambre des députés,en vertu de l’Article 186 de la Constitution:

    Article 186 :
    La Chambre des Députés, à la majorité des deux tiers (2/3) de ses Membres, prononce la mise en accusation du Président de la République pour crime de Haute Trahison ou tout autre crime ou délit commis dans l’exercice de ses fonctions.

    Jean Claude Duvalier n’est pas un quidam. Il doit être traité selon les droits attachés à son rang. Haiti n’est pas une jungle mais une République, c’est à dire elle est régie par des Lois. Il nous faut mettre définitivement fin au règne des chimères. Nous devons commencer par nous respecter nous-mêmes avant d’exiger que les étrangers nous respectent. Le Gouvernement Préval/Bellerive est en train d’avilir la Nation haitienne. Les articles 187, 188, 188.1, 189 de la Constitution de 1987 définit clairement les procédures à suivre pour juger Jean Claude Duvalier. L’article 189.1 définit la peine à appliquer par LA HAUTE Cour de Justice si le Président de la République est coupable.

    Article 189.1

    Elle ne peut prononcer d’autre peine que la destitution, la déchéance et la privation du droit d’exercer toute Fonction Publique durant cinq (5) ans au moins et quinze (15) ans au plus.

    Dans les minutes du Palais Législatif ne figure aucun Acte d’accusation contre Jean Claude Duvalier, aucun Jugement prononcé par la Haute Cour de Justice ni aucune peine qui lui a été infligée pour “Détournement de Fonds”. Aucun mandat de Comparution ne lui a été signifié sur son Territoire d’Asile depuis 25 ans qu’il vit sur le même Territoire: La France. Dans l’impossibilité physique de se présenter en personne, la Haute Cour de Justice pourrait procéder par contumace. Jean Claude Duvalier n’a aucune peine à purger. La Loi pénale limite les peines à encourir:
    – en matière correctionnelle le délai de prescription est de 3 ans
    – en matière de contravention le délai est de 3 ans
    – en matière de crime contre l’humanité selon les articles 213-215 la peine est imprescriptible.

    Dans le cas spécifique de Jean Claude Duvalier, le Code Pénal dans sa Partie Législative définit l’extinction des peines au niveau des artiicles 133-2, 133-3, 133-4 et 133-5

    Article 133-2
    Sous réserve des dispositions de l’article 213-215, les peines prononcées pour un crime se prescrivent par vingt années révolues à compter de la date à laquelle la décision de condamnation est devenue définitive.

    Article 133-3
    Les peines prononcées pour un délit se prescrivent par cinq années révolues à compter de la date à laquelle la décision de condamnation est devenue définitive.

    Article 133-4
    Les peines prononcées pour une contravention se prescrivent par trois années révolues à compter de la date à laquelle la décision de condamnation est devenue définitive.

    Article 133-5
    Les condamnés par contumace ou, par défaut, dont la peine est prescrite ne sont pas admis à purger la contumace ou à former opposition.
    Les obligations de nature civile résultant d’une décision pénale devenue définitive se prescrivent d’après les règles du code civil.

    Jean Claude Duvalier n’a aucun casier judiciaire en Haiti. Il n’a pas été condamné par contumace par la Haute Cour de Justice ni aucun Tribunal ordinaire. Même s’il l’était, après 25 ans le délai de prescription est déjà atteint. Au nom des Lois de la République et en vertu des dispositions du Code Pénal, il jouit intégralement de ses Droits Civils et Politiques. Compte tenu des torts qui lui sont causés par sa conduite sous escorte pour un crime qu’il n’a pas commis devant un Juge inapproprié, nous réclamons des dédommagements pour ce préjudice moral infligé à l’innocente victime. Qui peut poursuivre Jean Claude Duvalier?

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  • 26 janvier 2011 à 11:31 AM
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    Mezanmi sispa n defann ti enterè mesken nou; li lè li tan pou n panse pou yon pèp, yon nasyon ki gen lontan depi l ap soufri. Si nou pa pran men nou la nati ap jije nou wi. Sa ki vle konprann a konprann.

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