Haïti-Fête du drapeau : Martelly appelle à l’entente pour un nouveau départ

P-au-P, 18 mai 2015 [AlterPresse] — Le chef de l’État haïtien Michel Joseph Martelly appelle au dépassement et à l’entente pour la reconquête de la souveraineté haïtienne à l’occasion de la célébration des 212 ans de la création du drapeau national, ce lundi 18 mai à l’Arcahaie (nord de la capitale).

« Plus vite on parviendra à s’entendre, plus vite l’étranger laissera le pays et plus vite le pays redeviendra souverain », a déclaré Michel Martelly à l’occasion de la commémoration officielle des 212 ans de la création de l’étendard haïtien.

Pour Martelly il faut « un dépassement des petits riens qui nous tiennent à l’écart l’un de l’autre ».

Michel Martelly estime que les mésententes entre les Haïtiennes et les Haïtiens les ont fait manquer « des rendez-vous de l’histoire ».

« C’est dans l’union qu’on pourra vaincre les obstacles », ajoute le chef de l’État en la circonstance.

Aussi, invite-t-il les citoyennes et les citoyens à réfléchir sur la place qu’ils accordent au drapeau.

L’actuel président du Sénat (dysfonctionnel) Andris Riché, présent pour la circonstance, a appelé à une redistribution des cartes pour sauver le pays, en déplorant les situations difficiles que vivent les gens depuis plusieurs décennies.

Comme les héros de l’indépendance, les anciennes et les nouvelles institutions politiques doivent « se mettre ensemble pour un nouveau congrès de l’Arcahaie », pour déterminer les nouvelles directives à donner à la nation haïtienne.

« Le pays demande un nouveau congrès de l’Arcahaie. Il (le pays) ne peut plus continuer à être dans cet état », dixit Andris Riché.

« Il faut redistribuer les cartes. L’heure a sonné pour que le sentiment patriotique devienne quelque chose de concret », a affirmé Riché.

Le 18 mai est aussi la fête de l’Université d’État d’Haïti (Ueh), laquelle est retenue comme la gardienne du drapeau.

Prenant part à la cérémonie de commémoration de la création du bicolore haïtien, le recteur de l’Ueh, Jean Vernet Henry, a lancé : « Ne laissons pas s’éteindre (…) le flambeau de la garde du drapeau qui nous a été assignée ».

Le recteur Henry, a loué des initiatives organisées par les universitaires pour demander lire la suite sur alterpresse.org 

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