Haïti – Presse: Dernier adieu émouvant au journaliste et linguiste Sony Esteus
P-au-P, 14 mars 2015 [AlterPresse] — Les funérailles du journaliste et linguiste Sony Esteus ont été chantées, ce samedi 14 mars 2015, à l’église Saint Pierre de Pétionville (est de la capitale) en présence de centaines de personnes, incluant des proches et amis de la famille du défunt.
Ces funérailles ont rassemblé des représentants d’institutions médiatiques, universitaires, d’organisations paysannes, socio-professionnelles, féministes et de défense de droits humains.
Des officiels du gouvernement, dont le premier ministre Evans Paul et le ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle Nesmy Manigat, sont venus saluer la famille et les proches peu avant la cérémonie.
Etaient également présents, entre autres, le recteur de l’Université d’Etat d’Haïti (Ueh), Vernet Henry, le vice- recteur à la recherche, Fritz Deshommes, des patrons de médias comme Marvel Dandin et Liliane Pierre Paul de radio-télé Kiskeya, Jacques Sampeur de radio-télé Antilles international et Hérold Jean François de radio Ibo.
Des sympathisants et sympathisantes portaient en la circonstance des t-shirts blancs et noirs sur lesquels étaient imprimés la photo de Sony Esteus et des messages d’hommage et d’espoir.
« Camarade Sony, vous êtes parti, nous ne serons pas capables de combler le vide que tu as laissé, mais ton rêve continuera de germer l’espoir et la vie même derrière les montagnes », pouvait-on lire sur ces t-shirts.
Suivie d’une messe débutée aux environs de 8:30, l’exposition du corps du défunt a fait fondre en larmes plusieurs des proches, amis et parents profondément affectés par ce deuil.
Au milieu de cette atmosphère de deuil, des amis et proches tentaient de se consoler mutuellement par des embrassades.
Au cours de la messe, le célébrant principal, le père William Smarth, a souligné le dévouement et le courage dont faisait preuve Sony dans son travail au sein de la Société d’animation en communication sociale (Saks).
Estéus a contribué à fonder en 1992 cette institution dédiée à la communication populaire, qu’il a plus tard dirigé jusqu’à sa mort.
Il a rendu hommage à la lire la suite sur alterpresse.org